MAC VAL : Interview Nicolas Surlapierre, directeur « Le fait divers est un moment de bascule, d’insécurité mais d’une grande profondeur dans le mystère qui l’entoure » 56 minutes ago
Sophie Calle, Prix d’honneur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, en signature à la Comète 1 jour ago
Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan » 6 jours ago
Masterclass Oeildeep : Softness Will Set You Free, un refuge dans la couleur par Maude Girard 4 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 2) 11 novembre 2024
MAC VAL : Interview Nicolas Surlapierre, directeur « Le fait divers est un moment de bascule, d’insécurité mais d’une grande profondeur dans le mystère qui l’entoure » 56 minutes ago
Partager Partager L'InterviewPhoto Fermeture de la Galerie Le Réverbère : Rencontre avec Philippe Pétremant Ericka Weidmann22 novembre 2024 Temps de lecture estimé : 2mins« Histoire(s) sans fin » est la toute dernière exposition présentée à la Galerie Le Réverbère, à Lyon. Catherine Derioz et Jacques Damez ont annoncé avant l’été la fermeture définitive de la galerie après 43 ans d’activité. Un arrêt aussi triste que brutal. Après avoir interrogé les premiers photographes de la galerie, nous poursuivons avec un nouvel entretien avec le photographe français Philippe Pétremant, représenté par la galerie depuis 2002 qui revient sur cette aventure photographique et se confie sur l’arrêt du Réverbère. « J’ai rencontré Jacques dans un premier temps seul. J’étais aux Beaux-arts de Saint Etienne, en 5eme année où Jacques était venu présider un jury blanc pour la préparation au DNSEP. Après l’obtention de mon diplôme j’ai passé un an éloigné de Lyon où je vivais, pour des expositions en France et à l’étranger, obtenues dans la foulée de mon parcours aux B-A. Revenu à Lyon j’ai décidé de rencontrer les acteurs locaux de la culture et me suis souvenu de Jacques, de son acuité et du caractère unique de son regard et de sa pensée, de sa rapidité aussi, et de l’étendue vertigineuse de son savoir. J’ai rapidement pu constater qu’il s’agissait d’autant de traits de caractère qu’il partageait avec Catherine. Ils m’ont très rapidement accordé une confiance absolue, et les discussions et débats que nous avons eu dés lors n’ont cessé d’interroger ma propre pratique en la poussant dans une quête d’exigence particulièrement constructive sans jamais entraver une liberté totale qui est peut être la valeur qui les définit le mieux et sans laquelle en tout cas ils ne peuvent concevoir les relations. La pratique que j’ai ainsi pu développer à leur côté me permet d’aborder l’après galerie plutôt sereinement, ni hostile ni impatient à l’idée d’en retrouver une, mais plutôt apaisé dans mon quotidien à l’atelier loin des vicissitudes du marché et des apories d’un monde de l’art particulièrement affecté. » – Philippe Pétremant INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Le Réverbère38 rue Burdeau 69001 Lyon ven20sep(sep 20)14 h 00 minsam28déc(déc 28)19 h 00 minHistoire(s) sans finExposition collectiveGalerie Le Réverbère, 38 rue Burdeau 69001 Lyon Détail de l'événementPhoto : © Denis Roche. 4 avril 1981, Gizeh, Egypte. 45 ans d’engagement en couple pour la photographie, 43 ans de galerie dont 35 au 38 rue Burdeau à Lyon : Détail de l'événement Photo : © Denis Roche. 4 avril 1981, Gizeh, Egypte. 45 ans d’engagement en couple pour la photographie, 43 ans de galerie dont 35 au 38 rue Burdeau à Lyon : une incroyable aventure vécue intensément avec ses hauts et ses bas, ses fous rires et ses colères, ses rencontres fabuleuses avec des artistes et des collectionneurs qui ont été au cœur de tous nos débats et états d’âme ! Et puis, 20 ans après l’ouverture, l’arrivée des assistant(e)s qui nous ont offert leur énergie, leurs compétences et ont accompagné cette utopie. Ouvrir, hors Paris, en 1981, une galerie indépendante consacrée uniquement à la photographie contemporaine dans tous ses « états » et la garder ouverte pendant 4 décennies étaient un pari fou mais gagné ! Enfin presque… car depuis une dizaine d’années le marché a beaucoup changé : il s’est codifié, « financiarisé » et concentré dans les mains d’un certain goût international qui ne permet plus la même liberté d’action et de choix. Nous avons tant aimé les 15 premières années de Paris Photo où galeristes, photographes, journalistes, institutionnels faisaient communauté avec l’équipe de la foire (merci à Rick Gadella et Valérie Fougeirol) grâce à des échanges confiants et libres, tous tendus vers un seul et même but : partager notre passion pour la Photographie avec les collectionneurs pionniers ou les amateurs curieux et cultivés. Nous étions plus brouillons peut-être mais créatifs, généreux et ouverts aux débats parfois musclés ! Petit à petit chacun a dû choisir sa « place ». La langue de bois s’est installée, les discours de l’art contemporain se sont appauvris et le tout culturel a gagné du terrain… Malgré notre réputation, nos commissariats payés et partagés avec les artistes pour des expos hors les murs ainsi que nos prestations intellectuelles se sont amenuisés pour quasi disparaitre après le Covid et nous obligent aujourd’hui à fermer la galerie et arrêter sa programmation à la fin de l’année 2024. Trop de services gratuits (entrée libre des expositions, déplacements peu ou pas remboursés, prêts d’œuvres sans rétribution aucune, visites commentées ou conférences gratuites, conception et coordination de l’agenda Photographie(s) Lyon & co, aide aux dossiers des artistes pour résidences, appels d’offre, candidatures à des prix …) dévorent le temps de notre équipe. Comme nous l’avait déclaré, il y a 20 ans l’adjoint à la culture de la Ville de Lyon : vous travaillez comme un vrai service plublic sans qu’on vous le demande et sans coûter un centime à la collectivité ! Et rien n’a changé ! Pourtant en 2023, nous étions soulagés d’avoir retrouvé notre chiffre d’affaires d’avant 2020 concernant la vente des œuvres. Mais les charges ont beaucoup augmenté et l’impérialisme des foires nous piège. Triste conclusion : le modèle économique d’une galerie de notre taille, sans soutien financier public ou privé, n’est plus viable. Pour finir en beauté cette dernière année dans notre galerie, après L’éblouissement des apparences de Yves Rozet, Silence de Julien Magre, nous vous invitons à découvrir Histoire(s) sans fin avec un choix d’œuvres emblématiques, rares, iconiques ou uniques de chacun de nos photographes. Sans fin car notre amour de la Photographie reste intact ainsi que notre croyance en la force créative de nos artistes qui n’ont de cesse de se remettre en cause et de creuser leur sillon avec intelligence et sensibilité. Nous continuerons autrement à imaginer des expositions, à donner à lire des œuvres, à offrir de la beauté et des émotions au public. Pour preuve la publication de l’essai de Jacques Damez : Denis Roche – L’endroit du temps en 2026 aux éditions de La Lettre volée ainsi que la sortie en 2025 chez Actes Sud dans la collection Photo Poche d’un Denis Roche préfacé par Jacques Damez. Nous vous espérons nombreux à la rentrée (du 21 septembre au 28 décembre 2024) pour partager ce bouquet final avec les artistes et qu’il vous donnera le désir de vous offrir une ou plusieurs photographies pour enrichir votre jardin intérieur. Avec le sourire et une note d’humour pour vous accueillir bientôt… Bye Buy ! Frédéric BELLAY, Arièle BONZON, Dirk BRAECKMAN, Pierre CANAGUIER, Thomas CHABLE, Serge CLÉMENT, Beatrix VON CONTA, Jacques DAMEZ, François DELADERRIÈRE, André FORESTIER, Lionel FOURNEAUX, Rip HOPKINS, William KLEIN, Géraldine LAY, Baudoin LOTIN, Jean-Claude PALISSE, Philippe PÉTREMANT, Bernard PLOSSU, Marc RIBOUD, Denis ROCHE, Yves ROZET DatesSeptembre 20 (Vendredi) 1 h 00 min - Décembre 28 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Le Réverbère38 rue Burdeau 69001 Lyon Galerie Le Réverbère38 rue Burdeau 69001 LyonUne galerie en province. 300m2 sur les pentes de la Croix-Rousse, à Lyon. C'est le Réverbère, qu'anime un double regard aigu, exigeant et sans complaisance : celui de Catherine Dérioz et Jacques Damez, ses créateurs, dont, au fil des années, les qualités se sont faites vertus. Du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous en dehors de ces horaires Get Directions CalendrierGoogleCal A LIRE Galeries photo : des fermetures en cascade… La fin d’une utopie. Rencontre avec Catherine Derioz et Jacques Damez de la Galerie Le Réverbère Favori3
L'Edition Incompiuto, un phénomène endémique dans le viseur de Roberto Giangrande Avec Incompiuto, paru aux éditions Lightmotiv, le photographe italien Roberto Giangrande nous amène à la rencontre de ces bâtiments, ponts, autoroutes inachevés ...
News Vous êtes photographes ? Rejoignez le collectif Tendance Floue ! Plus de trois décennies passées à raconter le monde en images. Tendance Floue est né au début des années 90, d’une volonté ...
L'Invité·e Carte blanche à Julia Gragnon : Une photographie de Dominique Tarlé Pour ses cartes blanches, notre invitée de la semaine, Julia Gragnon – fondatrice et directrice de La Galerie de l’Instant qui fête ...
MAC VAL : Interview Nicolas Surlapierre, directeur « Le fait divers est un moment de bascule, d’insécurité mais d’une grande profondeur dans le mystère qui l’entoure » 56 minutes ago
Sophie Calle, Prix d’honneur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, en signature à la Comète 1 jour ago
Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan » 6 jours ago
Masterclass Oeildeep : Softness Will Set You Free, un refuge dans la couleur par Maude Girard 4 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 2) 11 novembre 2024
MAC VAL : Interview Nicolas Surlapierre, directeur « Le fait divers est un moment de bascule, d’insécurité mais d’une grande profondeur dans le mystère qui l’entoure » 56 minutes ago