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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsL’exposition « Joie Collective » au Palais de Tokyo met en avant des luttes contemporaines autour de la mémoire collective postcoloniale et de l’aspiration à un vivre-ensemble plus inclusif. Ces pratiques cherchent à créer des espaces où la solidarité et la coopération deviennent des outils de transformation sociale et de résilience communautaire agissants. L’exposition puise sa source dans l’ouvrage de l’écrivaine américaine Barbara Ehrenreich, « Dancing in the Streets: A History of Collective Joy », dans son exploration de la joie comme un phénomène collectif, profondément ancré dans des dynamiques de groupe et les moments d’unité qu’ils soient dansants, chantants ou festifs, permettant de se libérer et de créer un espace d’inclusion et d’émancipation. Une convergence des luttes : féministes, décoloniales, intersectionnelles, queer, diasporiques, dans une célébration flamboyante ! Tous les mediums sont confondus même si le textile domine à travers notamment la tradition des bannières dans les défilés. Ateliers et processus participatif sont au cœur du dispositif de l’exposition. L’on remarque notamment les vidéos de l’artiste queer Théophylle Dcx (villa Arson) à partir de performances collectives réalisées avec ses ami.es dans une perspective d’urgence collective. Artiste invité Art-O-rama 2024 il vit à Marseille. Séropositif, travailleur du sexe, écrivain, poète, la musique tient une grande place. Il explore la mémoire des luttes stéphanoise, sa région d’origine aux côtés d’autres marques d’émancipation. Également l’artiste transdisciplinaire Soñ Gweha, DJ, chercheur·x et organisateur·rice communautaire. Ses œuvres ancré·e dans les luttes afroféministes et Queer, explorent des cosmogonies de guérison et s’affranchissent des injonctions sociales binaires. Entre la mémoire culturelle camerounaise et l’afrofuturisme, différents imaginaires et temporalités sont convoqués autour de la joie. La vidéo Nyum Elucubris incarne ces mécanismes. L’artiste ghanéen Caleb Kwarteng Prah s’inspire de la vie quotidienne et la rue avec ces camionnettes, les trotos, typiques de Kumasi. En véritable conteur d’histoires il utilise la photographie et la peinture pour souligner la résilience ghanéenne à partir de nombreux détails empruntés à différentes sources. Les artistes Attandi Trawalley et Maty Biayenda, étaient toutes deux présentes à 100% L’Expo La Villette 2024. Un vrai tremplin ! Attandi Trawalley (Villa Arson) à travers une pratique d’installations, performances interroge le soin, l’attention et l’empathie. Elle s’engage dans des démarches collectives atour de la transmission des savoirs et représentations féminines noires à la croisée des ses origines sud-africaines et sénégalaises. Maty Biayenda (ENSAD Paris) artiste franco-congolaise, revisite les destins des femmes transgenre noires invisibilisés. Elle explore les arts textiles et la peinture dans des compositions inspirées des ballrooms new-yorkais ou Reines de beauté de Paris et détourne la Toile de Jouy, symbole de l’Ancien Régime. Elle s’inscrit dans les luttes identitaires et féministes. Maty Biayenda est nommée dans le cadre du Prix BNP de l’édition à venir d’Art Paris. Guy Woueté (Rijksakademie,Amsterdam) vit et travaille à Anvers et Douala. Après une formation de mécanicien, il s’est formé auprès d’un sculpteur local avant de remporter le Prix Thami Mnyele Foundation Award. Ses installations et des sculptures à partir de matériaux de récupération (corde, animaux en peluche, totems, bouteilles..) et des autoportraits aux côtés de différents types de légumes. Chaque œuvre renvoie à l’exil, la dégradation de l’environnement, les préjugés raciaux, les formes de domination. Dimitri Milbrun (Beaux-Arts de Paris), artiste et saxophoniste franco-haïtien, il explore la mémoire de ses racines à travers le dessin et le collage. Une approche hybride assumée entre mythologies vaudoue, BD, punk, créolité. Raphaël Barontini, Cécile Fatiman, la princesse du royaume du nord (détail), 2025. Impression sur coton, broderie (Amal Embroideries, Mumbai). Courtesy de l’artiste et Mariane Ibrahim (Chicago, Paris, Mexico) © ADAGP, Paris, 2025 Raphaël Barontini « Quelque part dans la nuit le peuple danse » J’avais rencontré Raphaël Barontini (Beaux-Arts de Paris) au MO.CO Montpellier en 2021 et depuis il n’a de cesse de déployer son récit émancipé et décolonial dans des institutions culturelles majeures, la dernière en date étant le Panthéon avec « We could be heros » autour du récit diasporique des invisbilisé.es à l’occasion du 230eanniversaire de la première abolition de l’esclavage. Au Palais de Tokyo, il s’inspire de la pièce de théâtre La tragédie du roi Christophed’Aimé Césaire autour des enjeux des indépendances en Haïti et de la figure du général Henri Christophe. Une immense tapisserie ouvre le parcours, œuvre conçue pour l’exposition et nouveau medium exploré par l’artiste. La flamboyance est partout dans ces costumes d’apparat qui reprennent les codes de la peinture d’histoire européenne des XVIIè et XVIIIème siècles, transposés à ces oubliés du grand récit abolitionniste. L’installation qui rassemble le cortège de bannières, étendards, tableaux, costumes, également sonore (compositeur américain Mike Ladd) dans des télescopages vibrants revisite l’esthétique du carnaval. Les dédales du Palais Sans Souci qui ont inspiré l’artiste et la commissaire Daria de Beauvais, entrainent le visiteur dans une dérive, celle de la créolisation. L’exposition la plus convaincante de cette Saison ! Raphaël Barontini présentera une performance inédite, « Bal Pays », le 12 avril 2025 « Joie Collective » , une iconographie (dans les espaces interstitiels du Palais : soyez vigilants !) L’archive iconographique de la « Joie Collective », projet mené par Guillaume Désanges et Coline Davenne pour l’exposition « Danse et rituels » du CND de Pantin en 2021 est un complément indispensable à cette nouvelle Saison. Se pencher sur les origines de la ronde, des manèges, des défilés c’est remonter aux épidémies inexpliquées de danse dans le Moyen-Âge européen, aux cas de tarentelle, danse thérapeutique du Sud de l’Italie, aux chorégraphies des Sorcières, aux registres de l’hystérie selon Charcot jusqu’aux postures des acteurs du Cabaret ou du cinéma muet. Des gestuelles qui vont migrer dans la culture urbaine contemporaine dans des contextes de luttes. L’exposition « Hors de soi- Danser brut » (Bozar, Bruxelles) traitait de ces survivances chorégraphiques de façon passionnante. MAGAZINE PLS #39 joie collective La Friche #4 Santé mentale dans l’art contemporain Véritable enjeu de société la santé mentale, la 4ème saison de la Friche se concentre sur ces questions autour notamment du collectif SMAC fondé par les artistes et curatrices Audrey Couppé de Kermadec, Daisy Lambert et de Priscilia Adam autour de mécanismes d’inclusion au sein des institutions culturelles. Hors les Murs : à signaler la nouvelle occurrence de l’exposition de Miriam Mihindou, « Praesentia » au Crac Occitanie à Sète sous la curation de Daria de Beauvais et Marie Cozette. INFOS PRATIQUES : Joie collective, apprendre à flamboyer ! Raphaël Barontini RAMMELLZEE (Face A) Joie collective, une iconographie Jusqu’au 11 mai 2025 Le Palais de Tokyo est ouvert tous les jours, sauf le mardi De 12h à 22h https://palaisdetokyo.com/agenda-palais-de-tokyo Marque-page0
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