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Partager Partager L'InterviewPhoto Rencontre avec Antoine Bruy, lauréat du Prix HSBC pour la Photographie 2018 Ericka Weidmann8 février 2018 Temps de lecture estimé : 3mins Le froid et la neige n’auront pas eu d’impact sur la fréquentation habituelle de la conférence de presse, pour assister à l’annonce des deux lauréats de la 23ème édition du Prix HSBC pour la Photographie. Cette année ce sont deux photographes qui remportent le précieux sésame, une monographie, une exposition itinérante et entrer dans la collection HSBC représentent un important tournant dans le parcours professionnel d’un photographe. Au micro, Antoine Bruy nous parle de sa série « Scrublands » et nous livre ses impressions à l’annonce de sa nomination. Antoine Bruy a commencé la photo à 15 ans. Après avoir intégré une école d’art en Belgique, la photographie devient rapidement une pratique régulière et quotidienne. A la fin de cette école, et avant de rejoindre l’Ecole de photographie de Vevey, Antoine commence à voyager. Ses explorations font partie intégrantes de sa formation et c’est dans les Balkans qu’il réalise ses premiers sujets. Les prémices de la série « Scrublands » datent de 2006; le jeune photographe commençait alors un périple en autostop à travers la France. Il y a rencontré une famille qui vivait en autosuffisance, perdue dans une petite vallée de la Lozère. « Dans ce travail, c’est moins une profondeur politique et théorique que j’ai cherché à sonder, qu’une pratique quotidienne et immédiate, d’où une certaine nécessité d’opérer un travail de détachement face à des images qui nous forcent pourtant à nous positionner. » Le projet photographique a ainsi débuté en 2010 en France, puis s’est poursuivi en Europe avant de se clore, 5 ans plus tard, aux Etats-Unis. Au travers de ce projet, Antoine a vécu une expérience de vie très forte. Il a tenu à partager le quotidien de ces familles qui refusent de subir une société qui ne leur convient plus pour vivre loin de cette consommation frénétique et polluante. Leur principe de vie est clair : ils visent l’indépendance énergétique, alimentaire, économique et sociale. Certains sont plus radicaux que d’autres, ils refusent l’électricité et l’accès à l’eau courante pour revenir à un mode de vie que notre siècle n’a pas connu. La réflexion et l’organisation par rapport à l’urbanité de notre société se développent de plus en plus. Le titre de la série est un choix politique et engagé « Scrublands », mais en français « Les maquis »; il évoque là un repère géographique, mais fait surtout référence à la résistance et à la militance de ces populations néo-rurales. Antoine Bruy poursuit un nouveau projet débuté en 2015, il a décidé de suivre le quotidien de différentes communautés qui vivent dans l’arrière-pays australien. Ce travail, composé de plusieurs séries et intitulé « Outback Mythologies » s’inscrit parfaitement dans la continuité de « Scrublands ». http://antoinebruy.com Favori0
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