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Partager Partager L'InterviewPhoto Rencontre avec Thomas Jorion autour de Vestiges d’empire Ericka Weidmann23 novembre 2016 Temps de lecture estimé : 3minsThomas Jorion est actuellement exposé à la galerie Esther Woerdehoff avec Vestiges d’empire et c’est à cette occasion, que nous avons rencontré le photographe, pour qu’il nous présente sa série sur les ruines de l’impérialisme français. L’exposition est visible jusqu’à la fin de la semaine, alors si vous ne l’avez pas encore vue, il ne vous reste plus que quelques jours… Thomas Jorion est un photographe autodidacte. C’est à la fin des années 90 qu’il découvre la photographie, à l’époque déjà, grand cinéphile, Thomas se sensibilise à l’image, qu’elle soit fixe ou animée. Il passe tout se temps libre à faire de la photo, et c’est en 2009, qu’il prend conscience qu’il doit se consacrer complètement à la création artistique. Après avoir manipulé le format 135 et le moyen format, c’est à la chambre en grand format que Thomas trouve son outil de prédilection. Il se passionne pour les lieux de mémoire. Il trouve de la beauté dans ces endroits abandonnés, et par le geste de la photographie, il sauvegarde précieusement ce qui est amené à disparaître. Bientôt, les lieux seuls ne suffisent plus, il souhaite donner corps au sujet en construisant ses séries pour contextualiser les lieux qu’il immortalisent. Viendra alors Silencio, Palais oubliés ou encore Ilots intemporels pour nous offrir sa vision de l’esthétique de ces ruines. Avec Vestiges d’empire, Thomas s’intéresse à ce qu’il reste des bâtiments et constructions de l’impérialisme français, ce travail de mémoire reste en surface, il préfère le suggérer, sans rentrer dans un travail documentaire historique. Ce qui l’intéresse avant tout c’est l’esthétisme de ces vestiges de la domination française. Lieux, qui ne sont pas toujours abandonnés, car pour une partie, ils ont été réappropriés par les habitants. Emprunts d’un fort passé, Thomas nous confie avoir été touché par certains lieux, comme le Bagne Saint Joseph ou encore l’île de Gorée. Abordant ces zones sensibles et difficiles de l’histoire avec respect et recueillement. La série Vestiges d’empire est close. Le livre aux éditions de la Marinière est publié, l’exposition parisienne s’achève et une prochaine aura lieu au printemps 2017 à Berlin à la Galerie Podbielski Contemporary. Aujourd’hui, Thomas Jorion prend le temps avant de se plonger dans sa prochaine série. Il a déjà des idées, quelques pistes : qui tourneraient autour de la mise en dimension. Mais il se laisse le temps de la réflexion… EXPOSITION Vestiges d’empire Thomas Jorion Du 18 octobre au 26 novembre 2016 Galerie Esther Woerdehoff 36, rue Falguière 75015 Paris http://www.ewgalerie.com http://thomasjorion.com LIVRE Vestiges d’empire Thomas Jorion 320 x 260 mm 240 pages 03 octobre 2016 ISBN : 9782732468907 59 € http://www.editionsdelamartiniere.fr Favori0
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