Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 10 décembre 2025
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 6 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 7 jours ago
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 10 décembre 2025
Partager Partager L'EditionL'Invité·ePhoto Carte blanche à Audrey Hoareau : Isabel Muñoz, L’Anthropologie des Sentiments La Rédaction27 septembre 2018 Isabel Muñoz est l’une des photographes les plus reconnues d’Espagne. Nous avons entamé en 2016 une collaboration qui a fait naître une grande exposition en avril dernier à Tabacalera et un ouvrage, avec le Ministère de la Culture espagnol. Je publie ici un extrait de sa préface qui raconte notre rencontre et la genèse du projet. Avec toute la générosité qui la caractérise, Isabel Muñoz, nous a tout dévoilé : ses tiroirs et toutes les images et les histoires qu’ils contiennent. Elle avait compris, tout comme nous, l’évidence et même la nécessité de construire un projet commun : un état des lieux, un face à face sans concessions. Comment parler, livrer un condensé juste d’une oeuvre si l’on ne connaît pas l’intégralité d’une production? Nous avons examiné plusieurs dizaines de classeurs de planches-contacts, scruté chaque tirage platine, ressorti les premiers albums de jeunesse et les premiers essais à l’albumine. Nous avons assisté à l’oeuvre en train de se faire : sur un bateau au large de Matarò, au Japon avec les danseurs de butō, dans les effluves chimiques du laboratoire. On regarde trop vite les choses. Ou bien l’on reste empoigné de manière indélébile par la première impression. Isabel Muñoz est bien souvent ce vague souvenir, heureux, de corps délicieusement érotiques auquel on s’est attaché au détriment de la connaissance de l’œuvre. Naturellement, notre proposition originale au caractère rétrospectif a laissé place à un nouveau projet différent, chapitré, en rupture. Il fallait à tout prix rompre avec les icônes, avec une certaine idée de la beauté, qui n’est plus en phase avec ce qu’est devenu aujourd’hui la photographe. Le choix de ses sujets se durcit, son approche est devenu plus grave. Il s’agit d’une quête générique, celle de l’homme en général, et aussi celle d’un territoire, le monde. Voilà un sujet bien difficilement définissable. Isabel Muñoz ne revendique pas le statut d’anthropologue et ne situe pas sa photographie dans la catégorie du document. Elle déteste plus que tout la réduction de ses images à de simples signes esthétiques. Nourrie d’une puissance instinctive, l’oeuvre d’Isabel Muñoz est à l’image de son auteur : complexe et insaisissable. Elle crée ce que l’on peut appeler, faute de mieux, des images. Nous préférons dire qu’elle voit ses personnages à l’envers. Leur condition ne détermine pas ce que nous voyons. Elle accède, et nous fait accéder, à des aspects que le sujet lui-même cèle. Et puis, il y a cette liberté, toile de fond de son univers qu’Isabel Muñoz poursuit avec intransigeance, grâce à une équipe de femmes qu’elle a constitué. L’autonomie du studio est portée et défendue par ce gynécée. Cette exigence d’indépendance se répand. Féminisme ou engagement social, la liberté est un combat de chaque instant. Aucune exclusivité pour personne, aucun compte à rendre, ni aucune dette, le studio travaille sous la seule pression de la photographe. La photographie palliative d’Isabel Muñoz ne fera que grandir. The Red Eye poursuit sa collaboration avec Isabel Muñoz avec trois nouveaux projets à découvrir cette année : – « Mi-homme, mi-bête » pour Planche(s) Contact, une commande sur le cheval (du 20 octobre au 25 novembre 2018) – « L’Anthropologie des Sentiments / Fragments » à la Galerie Esther Woerdehoff (….) – Un solo show à Prisme pour Paris Photo avec la Galerie Esther Woerdehoff (….) Le livre est en vente sur http://www.the-red-eye.fr INFORMATIONS PRATIQUES Missing Event Data Missing Event Data Marque-page0
Actu Art Contemporain Beaux Livres pour la hotte de Mère Noël ! Comme à chaque moment en décembre, préparer cette sélection c’est revivre quelques temps forts de l’année et dans un contexte particulièrement critique ...
Photo Échos d’un monde en mouvement par Céline Ravier Cette semaine, pour clore l’année 2025, nous vous proposons de découvrir le dernier portfolio : Dans le souffle incessant du monde, de ...
L'Interview Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château Née en Allemagne, Henrike Stahl s’installe à Paris après son Bac comme assistante-photographe, et travaille rapidement dans la mode et la presse, ...
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 10 décembre 2025
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 6 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 7 jours ago
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 10 décembre 2025