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Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Ricardo Fernandes : La photographie contemporaine brésilienne à la BnF La Rédaction5 novembre 2019 Temps de lecture estimé : 4minsPour sa première carte blanche, notre invité de la semaine, le commissaire d’exposition et galeriste brésilien, Ricardo Fernandes nous parle de l’action qu’il mène conjointement avec la BnF pour une meilleure connaissance de la photographie contemporaine brésilienne sur notre territoire. La Bibliothèque nationale de France est d’ailleurs partenaire de l’exposition « Terra Brasilis » qui est visible à la Galerie Dauphine jusqu’au 1er décembre. Fin 2005, je me rends à la Bibliothèque nationale de France (BnF) pour l’exposition Territoires et Vies, du photographe brésilien Sebastião Salgado (commissariat : Joaquim Marçal Ferreira de Andrade). À la lecture des textes du catalogue, je décide de mener des recherches plus approfondies sur la présence des photographes brésiliens au sein de la collection de la BnF. J’avais le désir de découvrir l’influence de la photographie brésilienne contemporaine sur le continent européen. Je m’interrogeais sur les influences que l’Europe avait pu recevoir des cultures venues d’ailleurs et plus précisément sur le dialogue actuel entre l’Art Contemporain Brésilien et Européen. En 2008, à la suite d’une série de recherches, d’interviews, de rencontres avec des professionnels et des collectionneurs, de visites de musées, d’institutions et de galeries, je suis arrivé à la conclusion qu’il n’existait pas une réelle connaissance de la photographie brésilienne contemporaine sur le continent Européen. En effet, la connaissance des mouvements artistiques Brésilien en Europe se résume essentiellement à l’Époque Coloniale et à l’Art Baroque Brésilien (début du XVIIème siècle au milieu du XVIIIème). L’Europe s’est ensuite intéressé au Modernisme Brésilien qui a vu le jour deux siècles plus tard, en 1922, avec la semaine d’Art Contemporain de São Paulo. Cependant, on trouve très peu d’œuvres d’artistes Brésiliens datant de l’époque de la dictature (1964- 1985), car la culture brésilienne, à cette époque, se retrouve en marge des intérêts du continent européen. Ces fluctuations de l’intérêt pour la scène brésilienne m’interpellent par leur coïncidence chronologique avec les mouvements historiques et politiques mondiaux. Si on se concentre sur la photographie brésilienne, et que l’on analyse les recherches du peintre naturaliste franco-brésilien Antoine Hercules Romuald Florence, au début du XIXème siècle, en passant par les premiers daguerréotypes de Dom Pedro I et en allant jusqu’en 1940, à la création des foto clubes Cariocas (Clubs de photographie de Rio de Janeiro), on s’aperçoit que la photographie au Brésil n’était qu’une activité élitiste, principalement orientée vers le photojournalisme et le portrait. En 1985, grâce à une politique de libération de l’expression artistique et une ouverture du marché brésilien aux nouvelles technologies, la photographie brésilienne gagne un nouveau souffle. À partir des années 1990, on assiste à une nouvelle révolution de la pensée créative brésilienne post-moderne, qui donne naissance à une photographie accessible, libre, populaire et créative. C’est ce mouvement, en pleine ascension, que je souhaite montrer au travers de l’exposition Terra Brasilis, réalisée en partenariat avec la BnF et qui se tiendra au Marché Dauphine du 2 novembre au 1er décembre. J’ai identifié les facteurs historiques qui sont à l’origine du grand revirement qui s’est manifesté à partir des années 1990 et qui progresse de manière positive. La photographie devient le moyen d’expression artistique dont l’évolution est la plus significative à l’avènement du XXIème siècle. Ce projet permet de déceler les phénomènes qui sont à l’origine des fluctuations de la connaissance de la photographie brésilienne en Europe. Je m’interroge aussi sur les moyens d’insérer la photographie brésilienne de manière durable sur le marché international. Depuis 2015, je travaille en étroite collaboration avec la conservatrice pour la photographie contemporaine de la BnF, Héloïse Conésa. Ensemble, nous réfléchissons à l’enrichissement de la collection du département des Estampes et de la Photographie par des oeuvres de photographes brésiliens incontournables de la période actuelle. L’exposition Terra Brasilis présente une sélection d’œuvres parmi les plus représentatives de l´époque de transition entre la photographie brésilienne Moderniste, Postmoderniste et Contemporaine. L’objectif est de montrer que ces mouvements ont marqué l’Histoire de la photographie. Après cette mise au point historique, l’exposition présente la photographie contemporaine et sa force à travers les images de jeunes artistes. Leurs caractéristiques créatives et techniques, aident à comprendre l’importance de la photographie contemporaine brésilienne à l’heure actuelle. Des photographes qui, par leur curiosité, leur combat pour la liberté d’expression et qui ont accès aux nouvelles technologies, visent à nous révéler, les différentes facettes du Brésil, un pays d’une grande richesse culturelle. INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Dauphine, Marché Dauphine - Puces de Paris Saint-Ouen132-140 Rue des Rosiers, 93400 Saint-Ouenv sam02novdim01décTerra Brasilis, les photographes contemporains brésiliensGalerie Dauphine, Marché Dauphine - Puces de Paris Saint-Ouen, 132-140 Rue des Rosiers, 93400 Saint-Ouenv Détail de l'événementDu 2 novembre au 1er décembre 2019, la Galerie du Marché Dauphine présente l’exposition Terra Brasilis et accueille les photographes contemporains brésiliens. Paris est au centre de l’actualité photographique au mois Détail de l'événement Du 2 novembre au 1er décembre 2019, la Galerie du Marché Dauphine présente l’exposition Terra Brasilis et accueille les photographes contemporains brésiliens. Paris est au centre de l’actualité photographique au mois de novembre car la capitale accueille de nombreux événements : foires, conférences, expositions… qui rythment l’activité culturelle. Le Marché Dauphine a souhaité participer à ce temps fort en donnant carte blanche à un des galeristes présents sur le marché : Ricardo Fernandes (stand 86). Ricardo Fernandes, commissaire de l’exposition, a choisi de mettre en lumière les photographes brésiliens de la scène actuelle (Pedro David, Romy Pocztaruk, Lucia Adverse…) mais aussi d’autres auteurs qui ont contribué à écrire l’histoire de la photographie brésilienne (Juan Esteves, Lita Cerqueira, Sebastião Salgado…). Depuis 2015, le galeriste travaille en étroite collaboration avec la conservatrice pour la photographie contemporaine de la Bibliothèque nationale de France, Héloïse Conesa. Ensemble, ils réfléchissent à l’enrichissement de la collection du département des Estampes et de la Photographie avec des œuvres de photographes brésiliens incontournables de la période actuelle. DatesNovembre 2 (Samedi) 0 h 00 min - Décembre 1 (Dimanche) 0 h 00 min LieuGalerie Dauphine, Marché Dauphine - Puces de Paris Saint-Ouen132-140 Rue des Rosiers, 93400 Saint-Ouenv Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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