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EvénementsPhoto Bernard Plossu : Visions Fresson à la galerie Camera Obscura et aux éditions Textuel Ericka Weidmann2 décembre 2020 Partager Partager Temps de lecture estimé : 2minsVoyageur infatigable, Bernard Plossu a immortalisé chaque contrée qu’il a parcourue. Ses images reconnaissables entre toutes résonnent en noir et blanc, jusqu’à sa rencontre avec la famille Fresson, lui permettant d’appréhender et d’envisager la couleur différemment. Les éditions Textuel viennent de publier “Tirages Fresson”, un recueil des photographies de Bernard Plossu tout en couleur. À cette occasion, Didier Brousse vous invite à découvrir ses tirages emplis de subtilité et de douceur… Le procédé Fresson, inventé à la fin du XIXème siècle, permet d’obtenir des tirages monochromes au charbon. Ce n’est qu’en 1952 que Pierre Fresson et son fils Michel, respectivement fils et petit fils de l’inventeur du procédé, réalisent les premiers tirages en quadrichromie. Ainsi, la photographie couleur se révèle dans la délicatesse du tirage au charbon. Il faudra attendre les années 60 pour que les photographes s’intéressent à cette technique si particulière. C’est d’ailleurs à la fin de cette décennie que Bernard Plossu rencontre la famille Fresson. Une rencontre décisive dans sa vision et son utilisation de la couleur. C’est le début d’une longue collaboration qui dure depuis plus de 50 ans, et qui traversent trois générations. Au moment où l’ouvrage publié aux éditions Textuel s’achève, Michel Fresson décède laissant ainsi à son fils Jean-François, l’entreprise familiale de Savigny-sur-Orge. Ce livre revet ainsi un sens tout particulier, comme un hommage. On y découvre 80 photographies réalisées entre les années 70 jusqu’à nos jours, depuis les paysages du grand Ouest américain jusqu’à la gare de La Ciotat, ou aux jardins de Giverny. Une vision intime et sensorielle du monde qui nous entoure. À cette occasion, Didier Brousse de la galerie Camera Obscura a souhaité consacrer son exposition de fin d’année aux tirages exceptionnels et spectaculaires de Bernard Plossu. Exposition qui fut suspendue dans le temps par la crise sanitaire, et qui vient d’ouvrir à nouveau ses portes au public. On y trouve une sélection de tirages Fresson, mais aussi des tirages argentiques vintages. Dans cette exposition, c’est réellement le tirage qui est au centre de toute l’attention : “il s’agit d’un diapason, d’une façon juste de faire vibrer une image.” Associer les tirages couleur au charbon et vintages en sépia et en noir et blanc, fut le fruit d’une intuition, pour finalement révéler une unité du regard et de l’œuvre. INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Camera Obscura268 Boulevard Raspail 75014 Paris ven30oct(oct 30)12 h 00 min2021sam06fev(fev 6)19 h 00 minBernard Plossu : Fressons et VintagesTirages exceptionnels et anti-spectaculairesGalerie Camera Obscura, 268 Boulevard Raspail 75014 Paris Détail de l'événementLa sortie du livre consacré aux tirages Fresson de Bernard Plossu nous offre l’occasion de visiter son oeuvre sous l’aspect de la couleur (celle des pigments du tirage au charbon, Détail de l'événement La sortie du livre consacré aux tirages Fresson de Bernard Plossu nous offre l’occasion de visiter son oeuvre sous l’aspect de la couleur (celle des pigments du tirage au charbon, du sépia des tirages argentiques des années 70) mais aussi du tirage. La question du tirage est en effet primordiale pour toute oeuvre photographique. Il s’agit d’un diapason, d’une façon juste de faire vibrer une image. Dès les années 70, Plossu trouve naturellement cet équilibre qui, de la prise de vues au tirage, fixe définitivement sa préférence pour une image « anti-spectaculaire ». La rencontre avec la famille Fresson est de ce point de vue primordiale pour la suite de son oeuvre. Elle lui révèle la douceur charnelle d’une couleur vivante, non apprivoisée, sujette au hasard et au tour de main. C’est le début d’une longue collaboration (de 1967 à aujourd’hui) qui, traversant trois générations de cette famille d’inventeurs et de tireurs, fixe définitivement le style couleur de Plossu. Leurs tirages ont du grain, ils sont mats, comme les photos en noir et blanc…Le grain donne une ambiance proche des photos faites au Tri-X, le coté mat est anti-spectaculaire et ça me plait. Les Fressons atténuent délicatement la violence de toute lumière excessive, que ce soit en Arizona ou dans le sud de la France ! Les années 70 sont aussi celles de la collaboration avec Philippe Salaün, tireur noir et blanc qui réalise notamment, dans une période restreinte (fin des années 70), des séries entières d’images virées en sépia (Niger, Sénégal, Maroc,Nouveau Mexique…). La mise en relation des tirages Fresson et des tirages noir et blanc (sépias compris) des années 70 résulte d’abord d’une simple évidence : celle de l’unité du regard et de l’oeuvre. Idée partie d’une simple intuition, elle s’est révélée riche de découvertes, mais aussi de bonheurs à marier ces deux pans de l’oeuvre de Plossu, habituellement séparés. Bernard Plossu a eu la générosité de me laisser choisir dans ses archives des tirages d’époque exceptionnels et rares, reflets d’une oeuvre en train de se faire. L’un de mes grands plaisirs a été d’y retrouver des tirages sépias de Taos, ceux-là même qui m’avaient fait découvrir son travail, en 1981, lors des rencontres d’Arles. Le récent décès de Michel Fresson, à 84 ans, alors qu’il travaillait toujours assidûment à l’atelier, apporte naturellement une coloration d’hommage à la sortie du livre et à notre exposition. Son fils Jean-François, dernier détenteur du savoir-faire de sa famille, a bien voulu se remettre seul au travail pour réaliser une partie des tirages de cette exposition.C’est un cadeau précieux. « J’ai eu la chance de rencontrer la famille Fresson dès 1967, Pierre et Michel : tout de suite, j’ai compris que leur papier mat et avec du grain me permettrait de montrer mes photos couleur avec la meme ambiance que celles en noir et blanc. C’était encore l’époque des films Kodachrome en diapositives. Puis, ces dernières années, j’ai travaillé avec Jean-François, et dorénavant la plupart du temps en film négatifs couleur. Chaque fois que je reçois un paquet d’eux, et ce depuis plus de 50 ans maintenant, j’arrête tout ce que je fais afin de les savourer tellement ils sont magnifiques ! Je ne les remercierais jamais assez. » – Bernard Plossu DatesOctobre 30 (Vendredi) 12 h 00 min - Février 6 (Samedi) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie Camera Obscura268 Boulevard Raspail 75014 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Favori1
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