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L'Invité·e Carte blanche à Klavdij Sluban : Nina Sotelšek, Femme photographe slovène La Rédaction8 décembre 2020 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsÀ l’occasion de sa carte blanche, le photographe français Klavdij Sluban a choisi une dizaine de femmes photographes slovènes qu’il nous présentera chaque jour. Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Nina Sotelšek mais aussi de la Solévnie à travers sa série « 47 km de littoral slovène », venue redessiner les contours de son territoire. Chaque jour, jusqu’à vendredi, et grâce à notre invité, nous consacrerons un ou deux portfolios à ces femmes photographes slovènes qui luttent pour exister. Nina Sotelšek est née en 1982 à Brežice (Slovénie). Dès le lycée elle s’oriente vers le design et la photographie. A l’Université de philosophie de Ljubljana elle obtient son diplôme en histoire de l’art. Elle n’a pas fait d’études dans le domaine de la photographie, qu’elle continue de pratiquer intensivement, car elle n’a pas trouvé d’enseignement compatible avec son approche artistique du médium. Poursuivant sa création personnelle, Nina Sotelšek se consacre également à la fabrication de livres photographiques et enseigne la technique du tirage en chambre noire. Elle expose régulièrement en Slovénie ou à l’étranger, comme aux Voies Off à Arles dans le cadre du projet If Slovenia Were, en compagnie, entre autres, d’Ana Zibelnik et de Tereza Kozinc. La notion de l’espace et plus précisément du lieu est au cœur de la création de Nina Sotelšek. Son travail se divise nettement en deux approches différentes de la photographie contemporaine. L’une, comme dans la série Stardust, est toute en vision onirique où des enfants se métamorphosent sous nos yeux en anges dans un halo de lumière au cœur de la nuit, où un nageur vole dans l’eau. L’autre est résolument conceptuelle, comme Headlines ou bien Qui Suis-Je Lorsque Je Dors ? Tous les cycles photographiques de Nina Sotelšek sont réalisés en Slovénie. Elle aime retourner sur les mêmes lieux, d’où son attachement au terme de cycle plutôt que de série. Elle aime arpenter aussi cette terre qu’elle questionne avec autant d’acuité artistique que d’engagement physique. 47 Km de Littoral Slovène est un projet que seule la Slovénie peut inspirer puisque le littoral slovène se déploie sur exactement 47 kilomètres. En compagnie de l’artiste Erik Mavrič, Nina Sotelšek parcourt ce tronçon de bord de mer Adriatique, entre Italie et Croatie, pas à pas. Et s’arrête tous les dix pas pour faire une photo. La récurrence qui se retrouve dans chacune des 8000 images réalisées entre mars 2016 et mai 2017 est le point de référence où la mer et la terre se touchent. Il ne s’agit plus de documentation mais d’un voyage subjectif, d’un pèlerinage métaphysique à force de répétition de côtes non attrayantes, difficilement praticables, jonchées parfois de détritus qui cèdent soudain la place à des plages aménagées pour accueillir des vacanciers, des ports de plaisance… La lenteur avec laquelle s’opère le changement de lieu fait partie de ce processus méditatif où la répétition cède le pas à une perception intérieure stimulée par la discipline du geste physique. Si le fil rouge qui relie tous les cycles de Nina Sotelšek est le questionnement de l’humain par rapport à un lieu donné, que ce soit une plage ou bien le sommeil, 47 Km de Littoral Slovène apporte une dimension politique. N’y avait-il pas mieux à faire de ces quelques kilomètres de plage qu’une offense à la nature, dépecée entre saccage du business tourisme et déchèterie ? En savoir plus https://ninasotelsek.format.com/ Favori1
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