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Prix HiP du livre de photographie francophone : Rencontre avec Gérald Vidamment

Temps de lecture estimé : 16mins

La seconde édition Prix HiP du livre de photographie francophone s’est déroulée il y a quelques semaines pour récompenser les meilleurs ouvrages photo. À cette occasion, Charlotte Boudon, co-directrice de la galerie Les Filles du Calvaire et membre du jury, a interrogé Gérald Vidamment, journaliste, éditeur et créateur de ce nouveau prix qui récompense des histoires photographiques. Dans ce palmarès 2020, de nombreux univers se côtoient pour former un sublime paysage de la création photographique contemporaine. Du très émouvant travail de Catherine Rombouts avec son premier livre « Le Grand Jour » aux sublimes « Jamais je ne t’oublierai » et « Desmemoria » respectivement de Carolle Bénitah et Pierre-Elie Pibrac, en passant par « André Kertész, marcher dans l’image » élu livre de l’année !

Portrait Gerald Vidamment © Pascal Baril

Qui êtes-vous et quel est votre parcours ?
Je suis journaliste en presse écrite, auteur, photographe, éditeur et entrepreneur depuis vingt-cinq ans. Actuellement, je dirige le magazine Compétence Photo, qui fêtera ses quinze ans l’année prochaine, et ai cofondé HiP, qui organise les Prix HiP du livre de photographie francophone depuis 2019.
En tant qu’entrepreneur, j’ai créé plusieurs sociétés, dont la start-up Canalzap en 1999, premier guide électronique des programmes télévisuels français (EGP en anglais), puis Full Of Sound, en 2006, premier magazine musical numérique distribué sur internet et dans les trains idTGV. J’ai également écrit quelques ouvrages, dont « Hors Loft, journal d’une folie médiatique ».

En tant que journaliste, à quoi vous intéressez-vous ? de quoi aimez-vous parler ?
Vaste question ! J’ai débuté dans l’actualité économique mais ai très vite fait le choix de la culture, qu’il s’agisse du théâtre, du spectacle d’humour, de la musique et aujourd’hui de la photographie, qui ne m’a finalement jamais vraiment quitté. J’aime écrire sur ceux qui entreprennent, surprennent, osent, innovent, dévoilent, défendent. Ils ont le savoir-faire, et je m’efforce de le faire savoir.

Pourquoi avoir voulu créer un prix ? Quand est-il né et quelle est sa genèse ?
Si, en France, le marché de l’édition photographique révèle une large diversité d’ouvrages, en revanche celui-ci manque autant de lisibilité que de visibilité pour atteindre un plus large public. Actuellement, le tirage moyen d’une bonne vente se situe autour de six cents exemplaires ; rares sont les titres excédant plusieurs milliers d’exemplaires vendus. Pour faire mentir ces chiffres, les prix constituent une des solutions envisageables, avec deux objectifs à la clé : distinguer une ou plusieurs œuvres et accompagner les ventes desdits ouvrages. En littérature, les prix littéraires sont légion ; à l’inverse, en photographie, les prix du livre se comptent sur les doigts d’une main. Deux d’entre eux sont internationaux (Les Rencontres d’Arles et Paris Photo – Aperture Foundation). Seul le Prix Nadar, surnommé « le Goncourt de la photographie », distingue chaque année un éditeur français.
Les Prix HiP sont nés de ce constat et de l’envie de faire davantage rayonner l’édition du livre de photographie francophone. Identifier douze catégories nous semblait déterminant pour révéler la pluralité des sujets abordés – du voyage au reportage, de la nature au fait de société –, la diversité des publics concernés – les Prix HiP sont les seuls à distinguer un livre de photographie jeunesse –, et la dynamique d’un marché en pleine mutation, notamment avec la multiplication des ouvrages autoédités.

Le tirage à mains nues, de Guillaume Geneste (lamaindonne)

Le tirage à mains nues, de Guillaume Geneste (lamaindonne)

Le tirage à mains nues, de Guillaume Geneste (lamaindonne)

Ce prix récompense des « Histoires photographiques ». Quelle est la première histoire photographique qui vous ait marqué ?
Je n’évoquerai pas la première histoire, mais plus volontiers celle qui m’a particulièrement atteint à ce jour. Il s’agit de « Noces ou les confins sauvages », de la photographe Hélène David, aux éditions sun/sun, une jeune maison fondée par la talentueuse et exigeante Céline Pévrier. Cette histoire ou, comme le souligne son auteure, ce « récit photographique » raconte le lien intime et fragile s’étant créé au fil du temps entre l’homme et la mer, au bord du rivage, là où les contes prennent une dimension nouvelle et se réinventent à l’envi. Si les images louent la côte méditerranéenne, elles font écho à mon cœur de Breton, originaire d’une île où la couleur rose des rochers de granit s’expliquerait par une vieille histoire de famille.

Cette histoire m’a d’autant plus ému que son écrin la rend plus vraie que nature, en éveillant tous nos sens ; notamment le toucher, qui navigue entre la couverture cotonneuse et les illustrations gaufrées ponctuant le récit ; quant au papier imprimé, il libère l’odeur du large, si tant est qu’on prenne la peine de s’approcher.

Jamais je ne t’oublierai, de Carolle Bénitah (L’Artière)

Jamais je ne t’oublierai, de Carolle Bénitah (L’Artière)

Qu’est-ce qui définit une Histoire photographique ? Comment on la reconnait ?
Pour écrire une histoire photographique, il me semble indispensable d’avoir un propos cohérent et sincère. Dans un livre, deux histoires s’entremêlent : celle du sujet choisi et celle de l’auteur, de sa perception du sujet nourrie de son vécu. Une belle histoire photographique se reconnaît à l’envie de son auteur de la partager, de la transmettre, parfois de la défendre ; mais plus encore, on la démasque aux plis se formant sur le visage à mesure que l’on avance dans la lecture.

Pourquoi retenir comme critère la francophonie ?
En premier lieu, je tiens à préciser ce que nous entendons, au niveau réglementaire, par « francophonie ». D’une part l’auteur doit être francophone ; d’autre part, la langue française doit être la langue originelle du livre. Autrement dit, sont acceptés les livres faisant figurer plusieurs langues – c’est souvent le cas pour faciliter la diffusion à l’étranger d’ouvrages d’auteurs français – ainsi que les livres parus chez des éditeurs étrangers, comme l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie ou encore le Liban.
Si les Prix HiP soutiennent le livre de photographie, ils se donnent également pour mission de valoriser la langue française, partagée par plus de trois cents millions de personnes dans le monde. Un livre n’est pas un simple catalogue de belles photographies ; il allie l’image au texte dans un équilibre choisi par l’auteur et par son éditeur.
Enfin, près de trois cents ouvrages d’auteurs francophones ont été reçus pour la seconde édition des Prix HiP, pour seulement onze titres distingués. Malgré le critère de la francophonie, par définition restrictif, le jury a donc déjà eu une copieuse matière à découvrir et à échanger.

Le Grand Jour, de Catherine Rombouts et Sophie Richelle (Loco éditions)

Avez-vous remarqué une évolution depuis sa création dans les propositions que vous avez reçues ?
Il est difficile de répondre sachant que les Prix HiP ne comptent à ce jour que deux éditions. Ceci étant, nous avons constaté une augmentation du nombre d’éditeurs participants – cent exactement pour la seconde édition ; et parmi eux, de nombreux éditeurs naissants, aussi fragiles qu’enthousiasmants, par leur volonté d’oser, de proposer, sur le fond comme sur la forme. Je pense notamment aux Éditions d’une rive à l’autre, à BIS éditions ou encore à Revelatœr. Ces trois éditeurs ont d’ailleurs été distingués cette année, chacun ayant un de leurs livres soumis finaliste des Prix HiP : « Arménie, année zéro » de Patrick Rollier (finaliste Prix HiP « Reportage et histoire »), « à propos de voir les yeux fermés », de Fabrice Domenet (finaliste Prix HiP « Premier livre ») et « In god we trust » de Cyril Abad (finaliste Prix HiP « Reportage et histoire »).

Vous ouvrez la compétition aux ouvrages autoédités comme édités. Pourquoi ce choix ?
On oppose régulièrement les éditeurs au marché naissant de l’autoédition. C’est une erreur absolue. L’autoédition est une opportunité à saisir pour les auteurs qui, soit ne trouvent pas d’éditeur soit refusent de faire appel à un éditeur. Éditeur est un métier. Beaucoup de photographes n’en ont pas pleinement conscience. D’autres rêvent de devenir leur propre éditeur. Dans tous les cas, en se frottant à l’autoédition, ils réalisent et valorisent le métier.
Le marché de l’autoédition est encore bien jeune et manque assurément de maturité. Cela dit, de nombreux titres brillent aujourd’hui par une réalisation digne d’une maison d’édition reconnue, et là encore les Prix HiP souhaitent accompagner et encourager les auteurs ayant fait ce choix. Cette année encore, le jury a été agréablement surpris par les propositions dans la catégorie « Livre autoédité ». « Parias », de Yegan Mazandarani a reçu le Prix HiP 2020. Sous la forme d’un carnet, cet ouvrage raconte la guerre dans le Donbass en 2018, à l’Est de Ukraine, aux portes de l’Europe. Les livres finalistes dans cette catégorie aborde deux autres sujets bien différents : les « Figures oubliées de la résistance féministe à l’orée du vingtième siècle », de Patrick Cockpit, et « Affleuré », d’Émilia Stéfani-Law, une ode au paysage « rendu à sa propre lenteur ».
Je noterai enfin que sur le plan purement commercial, ces dernières années, certains livres autoédités se sont distingués par des ventes record… et méritées.

Desmemoria, de Pierre-Élie de Pibrac (Atelier EXB / Xavier Barral éditions)

Desmemoria, de Pierre-Élie de Pibrac (Atelier EXB / Xavier Barral éditions)

Combien de catégories sont proposées et pourquoi une variété aussi large ?
La seconde édition des Prix HiP compte douze catégories, soit onze ouvrages distingués et un Éditeur de l’année. Ces prix se conjuguent au pluriel car la photographie se conjugue également au pluriel ; tout comme le cinéma, le théâtre ou la musique. Citez-moi un seul livre de photographie francophone traitant de l’animalier ayant reçu un prix. Citez-moi un seul livre de photographie francophone destiné à un jeune public ayant reçu un prix. Les Prix HiP soutiennent la diversité. Un seul prix ne suffisait pas pour témoigner de la production annuelle de l’édition photographique.

Ce prix n’a pas de dotation. Est-ce un choix ou est-il voué à en apporter un jour aux auteurs ou éditeurs primés ? Cherchez-vous des partenaires à cet effet ?
En effet, nous avons fait le choix délibéré de ne pas proposer de dotation en numéraire. Les Prix HiP ne récompensent donc pas des auteurs ; ils distinguent des ouvrages. Durant les deux années de réflexion et de préparation de ces prix, nous n’avons eu de cesse d’entendre les libraires, éditeurs et auteurs nous confier le même constat : « les prix ne font pas vendre des livres. » C’est pourtant bien la raison d’être d’un prix du livre. Dans le monde littéraire, les prix constituent de véritables accélérateurs des ventes. Pour le Goncourt, c’est en moyenne 400000 exemplaires écoulés ; 200000 exemplaires pour le Renaudot et 155000 pour le Femina (source : GfK). Pour ces trois prix littéraires, aucune dotation en numéraire n’est remise – hormis un chèque symbolique de dix euros pour le Goncourt.
Dans l’édition photographique, aujourd’hui, cette logique ne semble pas de mise. Ce n’est pourtant pas une fatalité. J’ai l’intime conviction qu’une dynamique peut être mise en place, avec le soutien des institutions, des éditeurs et bien entendu des libraires ; cette dynamique est déjà fort bien rodée pour le roman, le livre jeunesse ou encore la bande dessinée. Pourquoi cela ne pourrait-il pas être également le cas pour le livre de photographie ?
Certes, en ces temps difficiles, une dotation en numéraire serait sans nul doute bien accueillie par les auteurs. Mais que recherche en premier lieu un photographe ? À placer, je crois, son livre entre les mains du plus grand nombre de lecteurs. Dans le cas contraire, quelle raison le pousserait-il à publier ? Il me semble donc primordial d’accompagner prioritairement les ventes des ouvrages distingués par un jury de professionnels.
L’un n’empêchant pas l’autre, nous restons bien entendu ouverts à la possibilité d’offrir à l’avenir une dotation en numéraire grâce à des partenaires ou à une fondation. Mais auquel cas il sera indispensable que cette action s’inscrive dans une démarche pérenne et engagée de la part dudit soutien financier. En cette période instable de crise économique, les aléas sont légion. Ce fut d’ailleurs le cas pour le Prix Goncourt. À la fin du XIXe siècle, le prix était doté de 5000 francs or ; une somme censée couvrir tous les frais élémentaires (se nourrir, se loger, se vêtir) d’un auteur durant un an, et ce afin qu’il puisse pleinement se consacrer à l’écriture. Mais avec l’arrivée de l’inflation, le cours des obligations d’État finançant le prix s’effondra, faisant de facto chuter la dotation du Goncourt à cinquante francs au début des années 60 – soit les dix euros actuellement. Aujourd’hui, les droits d’auteur obtenus par les primés du Goncourt excèdent largement la très généreuse dotation initiale offerte par les frères Goncourt.

Le jour où je serai grande, de Timothée de Fombelle et Marie Liesse

Pour l’instant, l’accompagnement des primés se fait par l’exposition « à livre ouvert » de leurs ouvrages pendant le Salon de la Photo qui se tient habituellement en novembre. Lorsque nous nous sommes rencontrés, c’était à la galerie Les filles du calvaire lors de l’exposition qui célébrait le trentième anniversaire des Éditions Filigranes et les plus de 600 ouvrages publiés par Patrick Le Bescont. Nous avions alors parlé de la complexité d’exposer le livre. Où en sont vos réflexions sur ce sujet aujourd’hui ?
En librairie, la multiplicité des nouveautés rend la mise en valeur de chaque ouvrage plus laborieuse que jamais. Dans les enseignes spécialisées, un ouvrage peut être présenté sur une table, la couverture bien visible, mais cela ne dure jamais bien longtemps. Dans les librairies généralistes, la plupart des ouvrages photographiques se retrouvent immédiatement « rangés » sur une étagère, ne laissant apparaître que leur dos.

L’exposition « à livre ouvert » des lauréats des Prix HiP a été imaginée pour inverser la tendance actuelle. D’une part, chaque livre est présenté au mur, tel une œuvre d’art ; d’autre part, il est exposé ouvert sur une double page. L’objectif est ici de susciter l’attention du visiteur, d’interpeler sa curiosité puis enfin de l’inviter à acheter l’ouvrage. Je me souviens de la réflexion d’une personne ayant acquis un livre exposé : « S’il n’avait pas été présenté ouvert, je ne pense pas que j’aurais eu l’initiative de le faire moi-même. Et je ne l’aurais pas acheté. »
En juillet dernier, nous avons eu l’opportunité de présenter l’exposition à l’Espace Andrée Chedid, à Issy-les-Moulineaux. Outre les nombreuses visites, ce fut également l’occasion d’organiser des ateliers avec des groupes de scolaires. Les élèves étaient bien plus attentifs qu’on aurait pu l’espérer. Les Prix HiP cherchent également à participer à l’éducation par l’image, insuffisamment valorisée et enseignée en France.
Plus récemment encore, durant tout le mois d’octobre, nous avons réussi à convaincre une librairie, Chantelivre, à exposer sur un imposant socle dédié le livre lauréat de la catégorie Livre Jeunesse, « La Dispute », d’Alain Laboile et de Victoria Scoffier (éditions Les arènes). Mettre ainsi à l’honneur un livre de photographie dans un rayon jeunesse accaparé par le dessin et l’illustration fut une belle nouvelle et l’occasion de faire (re)découvrir la photographie aux plus jeunes.
Exposer des livres n’est certes pas une tâche aisée. Mais à chaque fois, et quel que soit l’âge, une certaine forme de magie s’opère entre le visiteur et l’ouvrage. Il me semble indispensable de l’entretenir.

Revenons aux Prix HIP ! Quels sont les changements que tu as remarqués dans le paysage éditorial « photographique » de la première à la seconde édition ?
Cette année 2020 est inédite. De nombreux projets éditoriaux ont été reportés, d’autres purement annulés. Pour certains éditeurs, le nombre de parutions annuelles a brutalement chuté. Déjà très fragilisé, ce secteur a été frappé de plein fouet par la crise sanitaire. Mais il résiste, assurément. Alors que nous nous attendions à recevoir moitié moins d’ouvrages pour la seconde édition, ce fut le contraire : près de trois cents ouvrages reçus de quelque cent éditeurs, contre deux cent cinquante l’année dernière. Et au-delà des chiffres, c’est la qualité des ouvrages qui a retenu notre attention et l’intelligence avec laquelle ils ont été réalisés.

On n’est pas des robots – Ouvrières et ouvriers de la logistique, sous la direction de Cécile Cuny (Créaphis éditions)

Est-ce que tu peux nous présenter quelques-uns des ouvrages primés cette année ?
Les onze livres distingués cette année mériteraient tous d’être présentés ici. Je ne saurais faire une sélection, et ne le souhaite pas, bien entendu. Afin de vous donner l’envie de les découvrir, et, mieux encore, de les tenir entre vos mains, laissez-moi au moins vous inviter à marcher dans les pas de celui qui aime à « marcher dans l’image » ; j’ai nommé André Kertész, le titre de l’ouvrage de Cédric de Veigy consacré à un photographe hongrois très apprécié, notamment pour ses clichés de Paris durant l’entre-deux-guerres. L’ouvrage a obtenu le Prix HiP du Livre de l’année 2020, paru aux éditions André Frère.

PALMARES 2020

Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Éditeur de l’année » : Loco éditions
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Livre de l’année » : André Kertész, marcher dans l’image, de Cédric de Veigy (André Frère éditions)
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Livre jeunesse » : Le jour où je serai grande, de Timothée de Fombelle et Marie Liesse (Gallimard Jeunesse)
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Animalier » : En harmonie avec la panthère des neiges, de F. Larrey et Y. Fagniart
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Société » : On n’est pas des robots, sous la direction de Cécile Cuny (Créaphis)
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Histoire de la photographie » : Le Tirage à mains nues, de Guillaume Geneste (lamaindonne)
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Autoédition » : Parias, de Yegan Mazandarani
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Monographie artistique » : Jamais je ne t’oublierai, de Carolle Bénitah (L’Artière)
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Premier livre » : Le Grand Jour, de Catherine Rombouts et Sophie Richelle (Loco éditions)
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Cultures et voyage » : Sacha, d’Alexis Pazoumian (André Frère éditions)
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Nature et environnement » : Out of sight, de Delphine Parodi et Yoko Tawada (Le Bec en l’air)
Lauréat du Prix HiP 2020 catégorie « Reportage et histoire » : Desmemoria, de Pierre-Élie de Pibrac (Xavier Barral / Atelier EXB)

https://www.prixhip.com/

Charlotte Boudon
Après des études en histoire contemporaine, Charlotte Boudon s’est orientée vers l’art contemporain après une première mission à l’Institut Français de chargée de production de la Biennale de la Photographie Africaine de Bamako en 2001. Elle poursuit son travail aux côtés du directeur artistique Simon Njami sur l’exposition « Africa Remix » présentée dans plusieurs musées internationaux dont le Centre Pompidou en 2004. Après diverses expériences professionnelles, notamment dans le domaine des relations presse au bureau « Relations Média » dirigé par Catherine Philippot, elle rejoint en 2005 l’équipe de la galerie Les filles du calvaire où elle travaille actuellement à la direction artistique. Elle y a présenté deux expositions collectives en tant que commissaire, « La femme d’à côté » et « L’histoire d’après ».

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