Arianna Sanesi nommée lauréate de la 1ère édition de la résidence photographique Chambre noire 4 jours ago
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 10 mars 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 2 jours ago
Salon du dessin 2025, Galerie Larock-Granoff : Interview Gabrielle Larock « Donner la parole aux femmes fait partie de ma ligne directrice » 8 heures ago
Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » 3 jours ago
« Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce 21 mars 2025
Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsC’est à l’occasion des deux expositions des lauréats Audi talents 2019 et 2020 au Palais de Tokyo que nous rencontrons Gaël Charbau, commissaire et président du Jury. Le fil conducteur qui relie la pratique de ces 6 artistes designers est l’exploration des formes. La première occurrence « Undomestic » se tient le temps d’un week-end et s’accompagne de performances, concerts, conversations. Gaël Charbau revient sur le défi que représentait actuellement le maintien de ces expositions, les fondements de l’engagement et du programme Audi talents et la place décisive du mécénat en cette période de crise. Portrait Gaël Charbau DR Comment avez-vous réussi à maintenir ces expositions dans ce contexte ? Cette période a en effet totalement bouleversé notre programmation comme pour beaucoup d’acteurs cultures et ces deux expositions ont dû être plusieurs fois reportées. Nous avions envisagé de les organiser conjointement à un moment donné, ce qui finalement n’a pas été possible étant donné aussi les disponibilités du Palais de Tokyo. Nous proposons un premier week-end qui commence le vendredi 11 juin avec l’exposition Undomestic autour des 3 lauréats Audi Talents 2019 : Camille Menard, Teddy Sanches et Roman Weil (Units) et à l’automne les trois lauréats de l’édition dont nous avons fait la sélection pendant le confinement : Marie-Sarah Adenis, Charlie Aubry et le duo Henri Frachon et Antoine Lecharny. Le Jury Chaque jury est renouvelé et imprime son regard et sa vision sur les candidatures que nous recevons. Pour cette édition le Jury était composé de : Constance Rubini, directrice du Musée des arts décoratifs de Bordeaux, Jérôme Delormas, directeur de l’Institut supérieur des arts de Toulouse, Nathalie Valois, directrice de la galerie Valois, Paris et Félicie d’Estienne d’Orves artiste, qui ont mis en avant 3 jeunes designers, une particularité cette année alors que le programme Audi talents reste très ouvert à plusieurs pratiques, sans privilégier les catégories. Envahisseurs, Teddy Sanchez © Audi Talents Quels sont les partis pris scénographiques de « Undomestic » ? Le hasard ayant voulu que soient retenus trois jeunes designers ayant développé des projets en lien avec ce que j’appelle des corps non domestiqués, c’est pourquoi j’ai choisi ce titre. Ce fil rouge nous conduira à découvrir des performances autour des œuvres que les artistes ont imaginés. Pendant toute l’exposition nous aurons les 11, 12 et 13 juin des séquences où le public pourra voir les œuvres activées. Pouvez-vous nous donner les contours de l’exposition d’automne, Mind Map ? Elle s’intitule « Mind Map » car elle s’intéresse non pas à l’objet mais à la méthode sous-jacente explorée et inhérente aux œuvres. Elle explore des formes à la fois autour du geste artisanal et du process technologique. Elle sera très différente de celle que nous ouvrons ce week-end et c’est aussi l’intérêt du programme Audi talents. Nous le concevons comme un laboratoire de formes sans présupposés sur ce que les artistes vont nous proposer. C’est à partir de leurs projets que se créent les expositions et les opportunités. Retour sur la singularité du programme Audi talents Avec le recul et à travers les projets des artistes, nous nous apercevons que le programme Audi talents est devenu un véritable catalogue de formes contemporaines possibles, entre la performance, le cinéma, le design, la chorégraphie … Ce qui fait sa singularité c’est qu’il n’y a pas de typologie commune et que chaque édition est l’occasion de découvrir des projets très variés. Il permet à des artistes de pouvoir concrétiser et avancer plus loin dans des projets par le biais d’une aide technique ou financière, les aider à faire aboutir une intuition qu’ils ont développés précédemment. Self Esteem Shapers Camille Menard ©Audi talents Quel rôle exercez-vous auprès d’Audi talents ? J’apporte à la fois un regard global et technique depuis presque 8 ans maintenant. En tant que directeur du jury mon rôle est de veiller à encourager le choix de projets qu’il sera possible d’exposer au public et de produire dans l’année à venir, certains se révélant parfois trop complexes en termes de faisabilité. Mon autre rôle est d’imaginer une exposition collective annuelle qui révèle ces différents projets autour de résonnances qu’il est toujours possible de trouver. J’essaie de construire une exposition qui va permettre au visiteur de relier les différentes projections dans lesquelles les artistes nous entrainent. Quel impact de la crise avez-vous mesuré sur les artistes que vous suivez ? Il y a deux réponses possibles. D’une part pendant le confinement il a souvent été question de savoir comment les artistes été impactés et contrairement à ce que l’on pouvait penser, cela n’a pas changé réellement leur quotidien concentré à l’atelier souvent seul ou avec un cercle réduit. Par contre en termes de visibilité cette période a été totalement bouleversée pour eux, ce qui se ressent actuellement avec une recrudescence d’expositions et d’évènements. Je n’ai pas noté au jour d’aujourd’hui à travers les échanges bien évidemment maintenus tout au long de cette année, de changements de pratiques ou d’enjeux. Les problématiques sur lesquelles ils étaient en train de travailler se sont prolongées et leur écoute très aiguisée de la marche du monde n’a fait que se cristalliser avec la pandémie. Leur engagement politique n’a pas été plus fort du fait de ce moment. EPU Roman Weil ©Audi talents Comment la place du mécénat dans cette période se voit-elle un enjeu encore plus décisif ? En ce qui concerne les programmes que j’accompagne, rien ne s’est trouvé remis en cause, ce qui est une vraie bonne nouvelle pendant cette période de grande incertitude. C’est le message que j’ai voulu porter auprès des mécènes, à savoir à quel point les artistes avaient besoin de pouvoir se projeter et qu’il était essentiel de maintenir ce soutien à la création. INFOS PRATIQUES : Undomestic 11.12.13 juin 2021 (exposition terminée) Mind Map Automne 2021 Palais de Tokyo 13 Avenue du Président Wilson 75116 Paris https://www.palaisdetokyo.com/ Le programme Audi talents : le laboratoire des formes https://www.audi.fr/fr/web/fr/univers/programme-audi-talents.html Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à Hervé Castaing : Destination Venise Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, Hervé Castaing – fondateur de la galerie Mostra à Nantes, ...
Interview Art Contemporain Salon du dessin 2025, Galerie Larock-Granoff : Interview Gabrielle Larock « Donner la parole aux femmes fait partie de ma ligne directrice » Les Larock représentent la 4ème génération de descendants de Katia Granoff, ukrainienne arrivée à Paris 1924, pionnière, qui a défendu les impressionnistes ...
L'Ephéméride Ça s’est passé un 28 mars : mort du photographe Michel Vanden Eeckhoudt Le 28 mars 2015, il y a tout juste 10 ans, le photographe belge, Michel Vanden Eeckhoudt, meurt à Bruxelles à l’âge ...
Interview Art Contemporain Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. »
Interview Art Contemporain Rencontre Martine Robin, Château de Servières : La Relève 7 « notre part belle », Paréidolie 2025, synergies et soutien à l’émergence
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Arianna Sanesi nommée lauréate de la 1ère édition de la résidence photographique Chambre noire 4 jours ago
Interview Clothilde Morette, directrice artistique de la MEP : « Remettre au centre de l’histoire de l’art et de la photographie certains artistes invisibilisés » 10 mars 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 2 jours ago
Salon du dessin 2025, Galerie Larock-Granoff : Interview Gabrielle Larock « Donner la parole aux femmes fait partie de ma ligne directrice » 8 heures ago
Interview Stéphanie Pécourt, Centre Wallonie Bruxelles : « Un manifeste dissident pour un cosmopolitisme renouvelé. » 3 jours ago
« Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce 21 mars 2025