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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsL’exposition « La vie des formes » de John Coplans vient de fermer ses portes à la Fondation Henri Cartier-Bresson, le public normand pourra la (re)découvrir au Point du Jour, centre d’art éditeur à Cherbourg-en-Cotentin dès le 6 février. La programmation de la Fondation est suspendue jusqu’à début mars en raison de travaux, dès l’automne prochain, un nouvel espace de plus de 100m² sera inauguré, pour offrir une extension de 30% de la surface d’accueil des expositions et des événements. En attendant la Fondation vous donne rendez-vous le 7 mars pour découvrir l’exposition du Lauréat du Prix HCB 2019, Mathieu Pernot. Fondation HCB Mathieu Pernot, lauréat du Prix HCB 2019, présente à la Fondation HCB l’exposition « La ruine de sa demeure », une itinérance photographique morcelée entre le Liban, la Syrie et l’Irak. L’album de voyage de son grand-père, réalisé en 1926, en est le point de départ et vient dessiner l’itinéraire suivi de Beyrouth à Mossoul, entre les ruines des civilisations millénaires du Moyen-Orient et celles des tragédies de l’histoire récente. Dans une sensibilité proche du documentaire, Mathieu Pernot dévoile une œuvre dialectique qui interroge la juxtaposition des récits de la grande histoire et ceux de son histoire familiale. Mathieu Pernot, Beyrouth, 2020© Mathieu Pernot En septembre 2019, Mathieu Pernot commence son projet à Beyrouth, où ses grands-parents et son père ont vécu dès 1925 avant le départ de ce dernier pour la France en 1958. À la faveur de ses recherches, il y découvre lors de ce premier voyage l’appartement familial. Lorsqu’il retourne dans la capitale après l’explosion du port survenue le 4 août 2020, l’immeuble est alors inaccessible et menace de s’effondrer. Mathieu Pernot se trouve ainsi confronté et intimement lié à l’histoire fragile du Liban. Du Liban à l’Irak, Mathieu Pernot ne cesse d’être le témoin de scènes de désolation, loin des photographies de famille ou de voyage prises par son grand-père près d’un siècle avant lui. D’un côté, la splendeur de sites archéologiques comme Baalbek au Liban, « immuable vestige de civilisation » (Hala Kodmani) ou la plaine de Ninive en Irak. De l’autre, les villes détruites par les catastrophes et les guerres de ces dernières années, comme Homs, Alep ou Mossoul. INFORMATIONS PRATIQUES Le Point du Jour, centre d’art/éditeur107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-Cotentin dim06fev(fev 6)14 h 00 mindim15mai(mai 15)18 h 00 minLa vie des formesJohn CoplansLe Point du Jour, centre d’art/éditeur, 107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-Cotentin Détail de l'événementLa Fondation HCB présente une exposition exceptionnelle de l’œuvre de John Coplans (1920‑2003), en collaboration avec Le Point du Jour, centre d’art éditeur à Cherbourgen-Cotentin. Les œuvres exposées, issues de Détail de l'événement La Fondation HCB présente une exposition exceptionnelle de l’œuvre de John Coplans (1920‑2003), en collaboration avec Le Point du Jour, centre d’art éditeur à Cherbourgen-Cotentin. Les œuvres exposées, issues de collections françaises, témoignent de l’audace de l’artiste britannique, célèbre pour la représentation, sans concession, de son propre corps. Émigrant aux États-Unis au début des années 1960, John Coplans a d’abord été peintre, critique d’art, directeur de musées et commissaire d’expositions, avant de se consacrer pleinement à la photographie au début des années 1980. C’est à l’âge de soixante ans, après s’être employé pendant vingt ans à promouvoir l’œuvre d’autres artistes, qu’il se retire pour renouer avec l’expérience de la création. Il développe alors une pratique photographique où il représente son corps nu, en noir et blanc, souvent fragmenté, la tête toujours hors-champ. Il désigne toutes ces images réalisées entre 1984 et 2002 par l’intitulé générique Self Portrait ; titres et sous-titres descriptifs spécifient la partie du corps représentée ou la posture. Objet premier, singulier et impersonnel, le corps est le support d’une exploration jubilatoire, sans cesse renouvelée, de la vie des formes. Souvent réduite à la représentation du corps vieilli, l’œuvre de Coplans répond à une visée plus ludique et universelle, inscrite dans une histoire longue des formes artistiques par le jeu de relations métaphoriques à la nature ou à la sculpture. Elle redéfinit le sens même de l’âge – non comme une progression vers la fin de vie, mais plutôt comme l’occasion d’une inscription dans la longue durée de l’espèce humaine et d’une entreprise de remémoration des formes primitives. L’absence du visage et le choix du fragment comme élément plastique ont libéré un flux d’inventions et d’analogies formelles qui semblait inépuisable et n’a cessé qu’avec la disparition de l’artiste. Les images de Coplans sont tour à tour contenues et explosives, drôles, provocantes, toujours soigneusement méditées. Elles répondent à une exigence de clarté qui transfigure le pathos expressionniste. L’exposition La vie des formes s’articule autour de trois ensembles. Aux petits tirages réalisés au début de la carrière photographique de Coplans (Torses, Dos, Mains, Pieds…) succèdent, en 1988, les grands formats et les montages combinant plusieurs fragments de corps pour constituer une image unique mais disjointe. Fin connaisseur de l’histoire des arts, Coplans a intégré à sa propre expérience les recherches d’artistes qu’il a étudiés, exposés ou côtoyés, tels que Carleton Watkins, Constantin Brancusi, Walker Evans, Lee Friedlander, Jan Groover, Philip Guston ou Weegee ; une sélection d’œuvres est présentée dans l’exposition. COMMISSARIAT Jean-François Chevrier et Élia Pijollet DatesFévrier 6 (Dimanche) 1 h 00 min - Mai 15 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuLe Point du Jour, centre d’art/éditeur107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-Cotentin Le Point du Jour, centre d’art/éditeur107, avenue de Paris 50100 Cherbourg-en-CotentinOuvert du mercredi au vendredi, de 14h à 18h Samedi et dimanche, de 14h à 19h - Entrée libre Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events La vie des formes 16 Octobre 2021 0 h 00 min - 15 Janvier 2022 8 h 00 min Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris mar08mar(mar 8)11 h 00 mindim12jui(jui 12)19 h 00 minLa ruine de sa demeureMathieu PernotFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementLauréat du Prix HCB 2019, Mathieu Pernot présente à la Fondation HCB La ruine de sa demeure, une itinérance photographique morcelée entre le Liban, la Syrie et l’Irak. L’album de Détail de l'événement Lauréat du Prix HCB 2019, Mathieu Pernot présente à la Fondation HCB La ruine de sa demeure, une itinérance photographique morcelée entre le Liban, la Syrie et l’Irak. L’album de voyage de son grand-père, réalisé en 1926, en est le point de départ et vient dessiner l’itinéraire suivi de Beyrouth à Mossoul, entre les ruines des civilisations millénaires du Moyen-Orient et celles des tragédies de l’histoire récente. Dans une sensibilité proche du documentaire, Mathieu Pernot dévoile une œuvre dialectique qui interroge la juxtaposition des récits de la grande histoire et ceux de son histoire familiale. En septembre 2019, Mathieu Pernot commence son projet à Beyrouth, où ses grands-parents et son père ont vécu dès 1925 avant le départ de ce dernier pour la France en 1958. À la faveur de ses recherches, il y découvre lors de ce premier voyage l’appartement familial. Lorsqu’il retourne dans la capitale après l’explosion du port survenue le 4 août 2020, l’immeuble est alors inaccessible et menace de s’effondrer. Mathieu Pernot se trouve ainsi confronté et intimement lié à l’histoire fragile du Liban. Du Liban à l’Irak, Mathieu Pernot ne cesse d’être le témoin de scènes de désolation, loin des photographies de famille ou de voyage prises par son grand-père près d’un siècle avant lui. D’un côté, la splendeur de sites archéologiques comme Baalbek au Liban, « immuable vestige de civilisation » (Hala Kodmani) ou la plaine de Ninive en Irak. De l’autre, les villes détruites par les catastrophes et les guerres de ces dernières années, comme Homs, Alep ou Mossoul. De ce double contraste permanent entre l’innocence des photos de l’album familial et la violence des scènes actuelles, puis entre les ruines d’une histoire vieille de 3 000 ans et celles des récents conflits armés, naît une réflexion non linéaire sur cette région, berceau de l’humanité qui semble aujourd’hui représenter sa fin tragique. Le parcours de Mathieu Pernot s’inscrit dans un ensemble de récits croisés aux temporalités différentes qui nous font aussi « plonger dans la photographie et ses histoires entremêlées » (Etienne Hatt). Malgré les nombreux obstacles liés à la pandémie et aux difficultés d’accès à certaines zones de tensions, Mathieu Pernot a réussi à repousser les frontières du voyage de son grand père en poursuivant le sien jusqu’à Alep et Mossoul. « Un voyage dans les ruines de l’Histoire » selon l’auteur. L’exposition La ruine de sa demeure présente une cinquantaine de tirages de Mathieu Pernot, l’album de son grand-père, des photographies d’archives familiales ainsi que celles trouvées dans des maisons détruites de Mossoul. Commissariat Agnès Sire, directrice artistique, Fondation HCB Biographie Mathieu Pernot est né en 1970 à Fréjus. Il vit et travaille à Paris. Lors de ses études à l’École nationale supérieure de la photographie, Mathieu Pernot rencontre à Arles des familles tsiganes, dont les Gorgan, avec lesquels il ne cesse de travailler par la suite. Au cours des années 2000, il développe différentes séries consacrées à l’enfermement, l’urbanisme et la question migratoire. Son travail réalisé avec Philippe Artières sur les archives de l’hôpital psychiatrique du Bon Sauveur de Picauville (Manche) est récompensé par le Prix Nadar en 2013. En 2014, il reçoit le Prix Niépce, année où le Jeu de Paume lui consacre une exposition, La Traversée, retraçant vingt ans de photographies. En 2020, Mathieu Pernot publie Ce qu’il se passe. Lesbos 2020 aux éditions Gwinzegal. Le Prix HCB Décerné par la Fondation Henri Cartier-Bresson, le Prix HCB est une aide à la création d’un montant de 35 000 euros qui permet à un·e photographe de réaliser ou de poursuivre un projet de création au long cours. Il s’adresse aux photographes ayant déjà accompli un travail significatif dans une sensibilité proche du documentaire. Décerné tous les deux ans, le Prix HCB donne lieu à une exposition à la Fondation HCB et à la publication d’un livre. Le jury du Prix HCB 2019 a désigné le photographe français Mathieu Pernot pour son projet La ruine de sa demeure. Sa candidature était présentée par Jérôme Sother, Centre d’art GwinZegal (Guingamp). DatesMars 8 (Mardi) 22 h 00 min - Juin 12 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events La vie des formes 6 Février 2022 3 h 00 min - 15 Mai 2022 7 h 00 min Favori0
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