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Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsLe Champ des Impossibles.03, dont la thématique centrale est l’arbre, se déroule jusqu’au 12 juin 2022. Chaque jour, nous vous proposons le portrait d’un artiste du Parcours Art & Patrimoine en Perche .03 rédigé par Emmanuel Berck. Aujourd’hui on retrouve Sylvain Ristori, un artiste éclectique nourri de cultures urbaines. Né en 1984 en Ardèche, Sylvain Ristori s’est initié à la menuiserie lors d’une formation post-bac chez les Compagnons du Tour de France, puis a obtenu son diplôme national des métiers d’art en sculpture sur bois, après 3 ans à l’École Boulle. A l’issue de cette formation, il s’installe en République Tchèque, les 6 premiers mois dans le cadre du programme d’échange Erasmus, à travers lequel il rencontre Jiří Beránek, un professeur qui l’accompagnera pendant les 2 années suivantes. Arbre en bois, 2022 © Olivier Steigel Révéler un potentiel endormi Fils d’agriculteur, Sylvain Ristori se passionne pour les arts urbains sous toutes leurs formes. Il a démarré dans la danse hip-hop, avant de se consacrer au graffiti. Lors de son séjour en République Tchèque, il s’adonne à son art dans des lieux abandonnés, en s’attachant à travailler à leur mémoire. Il œuvre le plus souvent sur de grandes surfaces, dans une démarche à la fois artistique et sportive, tout en côtoyant certains artistes d’exploration urbaine (« Urbex » : Parkour, Hit The Road, etc.). Il installe sa première œuvre in-situ dans une gare désaffectée : une sculpture réalisée avec du bois de charpente démonté sur une vieille maison, puis acheminé sur place, représentant une « tornade », qui « ramène un élan de vie dans un lieu où elle semblait avoir disparu ». Sylvain Ristori aime varier les médias, les formes et les dimensions : il travaille aussi bien le bois, son matériau de prédilection, que le métal ou tout autre matériau à disposition. Il sculpte, dessine, peint, mais peut également décider de s’exprimer en musique. Les nombreux supports sur lesquels il aime travailler sont choisis en fonction des opportunités. L’artiste pratique un art contextuel : ses œuvres, au-delà de la forme de leur structure, puisent la matière dans le contexte même où elles seront installées : « Le choix et la collecte des matériaux qui constituent chaque œuvre commandent le processus de création. Je m’inscris dans un contexte particulier et m’attache à l’identité du lieu, à son histoire, en travaillant essentiellement avec des matériaux récupérés sur place. De manière plus générale, j’essaye d’amener un autre regard sur ce qui nous entoure, et par extension, sur notre vie. J’interroge la place de l’homme sur cette terre et son impact sur son environnement. La récupération permet de réveiller et révéler un potentiel endormi ». Arbre en bois, 2022 © Olivier Steigel Arbre en bois, 2022 © Olivier Steigel « L’arbre de vie » installé dans le jardin de sculptures du Moulin Blanchard Dans le cadre du Champ des Impossibles.03 et d’une résidence, Sylvain Ristori a créé, fabriqué et installé une œuvre monumentale (environ 10 m de hauteur) dans le jardin des sculptures du Moulin Blanchard (Perche-en-Nocé). Financée par le Fonds Régnier pour la Création qui est exclusivement dédié aux artistes émergents, cette œuvre, intitulée « L’arbre de vie », a été conçue à partir de plusieurs acacias abattus lors d’une tempête dans un champ voisin et recomposé à l’aide de morceaux de bois brut et manufacturé. « Ces morceaux de bois, disposés à première vue de manière aléatoire, forment une sorte de prothèse autour du bois massif. L’œuvre montre dans quelle mesure l’homme oriente la nature, la transforme. Sans forcément laisser entendre qu’il la dénature : mon propos n’est pas politique, ni militant, mais plutôt poétique, comme une prière qui ouvre d’autres perspectives. Je cherche à partager quelque chose d’essentiel pour ramener la vie là où elle avait disparu. Parallèlement, la manière dont sont disposés et interagissent – dans une sorte d’enchevêtrement – les morceaux de bois que j’ai taillés, pose symboliquement la question de l’intégration de chacun de nous dans son milieu. Mon approche est de créer des ponts qui vont questionner l’éphémère et l’éternel, le sens profond de la vie dans nos actions du quotidien ». Arbre en bois, 2022 © Olivier Steigel Arbre en bois, 2022 © Olivier Steigel L’œuvre de Sylvain Ristori oscille entre le chaotique et l’organisé, entre abstraction lyrique et typographie géométrique. Ses couleurs sont denses et abondantes, toujours en lien avec le milieu où prend place l’installation. La réalisation de chaque pièce est ainsi le fruit d’une réflexion quant à sa fonction dans l’espace qui lui est imparti et l’interaction entre tous les éléments à disposition. « Récupérer, recycler, réemployer »… Sylvain Ristori fait avec ce qu’il trouve, comme pour prouver que la création peut se contenter de peu, du moment qu’elle propose un élan de vie salutaire, prenant sa source dans la mémoire. Parallèlement, ses plus récentes œuvres, taillées dans le bois massif, témoignent de la quête de cet artiste cherchant à « sculpter le vivant ». Plus d’information : www.lechampdesimpossibles.com INFORMATIONS PRATIQUES Moulin Blanchard11 Rue de Courboyer 61340 Perche-en-Nocé sam07mai(mai 7)10 h 00 mindim12jui(jui 12)18 h 00 minLe Champ des ImpossiblesParcours Art et Patrimoine en Perche .03Moulin Blanchard, 11 Rue de Courboyer 61340 Perche-en-Nocé Détail de l'événementL’édition 2022 alimente le perche sud d’un souffle contemporain en investissant des lieux d’exception choisis en dialogue avec les oeuvres présentées. le parcours irrigue 70 km de vallons, à partir Détail de l'événement L’édition 2022 alimente le perche sud d’un souffle contemporain en investissant des lieux d’exception choisis en dialogue avec les oeuvres présentées. le parcours irrigue 70 km de vallons, à partir de son épicentre le Moulin Blanchard et la commune de Perche-en-Nocé pour s’élargir à d’autres communes avoisinantes de la CDC Coeur de perche, St Cyr la Rosière et cour Maugis sur Huisne. La capitale du perche, Nogent-le-Rotrou ouvre pour la première fois quelques-uns de ses lieux secrets. D’une douzaine de lieux en 2019 à 14 en 2021, ce sont 17 sites, patrimoniaux pour la plupart qui ouvrent leurs portes pour cette 3ème édition. dans les villages, églises, belles demeures et galeries s’ouvrent au public les week-ends, tandis que des institutions comme l’ecomusée du perche et le parc naturel régional du perche seront ouvertes en semaine, permettant aux visiteurs de découvrir l’ensemble du parcours sur deux à trois jours. Les expositions offrent une belle représentativité de la scène française, donnent à voir les travaux réalisés par les artistes en résidence et ceux d’autres auteur(e)s vivants sur ce territoire riche en créateurs. au total 32 artistes sont présentés pour la plupart à travers une exposition personnelle ou une installation in-situ tandis que le jardin du Moulin Blanchard commence à s’orner de quelques sculptures monumentales. Le fil conducteur de cette troisième édition est l’arbre. Thème fédérateur, il traverse l’humanité, abreuve la littérature et l’histoire de l’art. il est au centre de nos préoccupations environnementales, qu’il soit sujet, matière première, cosa mentale ou au coeur des débats citoyens, il étaye des démarches artistiques qui répondent par leur diversité à la volonté d’ouverture de la commissaire générale. Christine Ollier propose à travers cette trame un large panel d’expressions contemporaines en faisant résonner création et lieu d’exposition. enfin ce beau thème, s’il est de toute actualité, il rend aussi hommage au perche, territoire ancestral aux vastes étendues forestières et dont le sens éponyme signifierait “grande forêt”. LE CHAMP DES IMPOSSIBLES.03 PARCOURS ART ET PATRIMOINE EN PERCHE 2022 L’ensemble des expositions démontre de la diversité des expressions et des contenus que peuvent susciter une telle thématique. La photographie est au coeur du festival et représente plus de 50% des expositions avec des écritures fort différentes les unes des autres. Certaines forment des odes végétales aux quatre saisons avec des portraits d’arbres séculaires sublimés par l’usage de la chambre presque aussi ancestral – Chritian Vallée et Philippe Grunchec. D’autres se réapproprient des techniques anciennes, les transposent pour offrir de nouveaux regards – Anaïs Boudot, Philippe Durand. Deux plasticiennes ont mis au point des écritures inédites : Raphaëlle Peria redessine sur la surface du tirage au scalpel tandis que Lisa Sartorio exprime les écorchures de l’histoire et du temps à travers un travail aux frontières de la photographie, du volume et de l’installation. D’autres photographes fleurtent avec les mythologies intérieures – Israel Ariño, Sandra Städeli. L’inventaire des typologies forestières à travers le monde de Laurent Monlaü évoque ce qu’il reste de la majesté de nos paradis perdus tandis qu’Andréa Mantovani raconte à travers une série documentaire – fiction l’épopée des dernières forêts primaires de l’est de l’Europe et la lutte de ceux qui se battent pour leur sauvegarde. D’autres photographes ont oeuvré sur le territoire du Perche. Patrick Bard a pénétré les taillis de la forêt plantée de milliers d’arbres par l’artiste et architecte autrichien F. Hundertwasser, site secret où il avait implanté une colonie d’artistes dans les années 60-90. Lors de sa résidence au long cours à Perche-en-Nocé Grégoire Eloy du collectif Tendance Floue, a exploré une parcelle de forêt toute proche et les êtres qui l’habitent, ou, la transforment. Il a conçu une installation documentaire à partir de l’expérience qu’il a partagé avec son complice Marc-Emmanuel Berville constructeur d’une cabane clandestine cachée parmi les arbres. Lors de ses divers séjours en 2021, le photographe Adrien Boyer a porté son regard sur le territoire percheron et ses paysages au fil des saisons. Cet ample travail documentaire est l’occasion d’un beau parcours en extérieur dans le Parc du Manoir de Courboyer qui durera tout l’été. Cette résidence a fait l’objet d’un carnet à même titre que 6 autres à paraitre en avril Chez Filigranes en coédition avec Art Culture & Co sur les artistes Grégoire Eloy, Enzo Mianes, Loïc Pantaly, Catherine Poncin, Lisa Sartorio et Edouard Wolton en conversation avec des auteurs aussi divers que Marc-Emmanuel Berville, Emmanuel Berck, Christian Michel, Christian Gattinoni, Selma Bella Zarhloul et Youry Timsit. En dessin, il fut difficile de sélectionner tant il y a pléthores de pratiques. Pour n’en montrer que quelques-unes ont été privilégiées : les dessins au graphite de Mathieu Maignan, invité par le Manoir de Lormarin, qui donne à voir de grands portraits en pied subtilement stylisés par le trait et les surfaces au noir ; les aquarelles inédites de Thierry Bronchart qui esquisse précieusement des motifs auxquels il confère une autonomie plastique inattendue. Entre sculpture et dessin les arbres tranchés et les racines trouvées d‘Enzo Mianes réactivent le corps et l’histoire qui y est inscrite. En complément, La délicatesse des dessins en broderie de Frédérique Petit dialogue avec les fresques de la précieuse église de St Jean La Forêt. Ailleurs, l’installation de grandes aquarelles conçues par la jeune Salomé Fauc résonnera avec la richesse décorative de l’église de Courcerault grâce au soutien du Fonds Regnier pour la création. En peinture, même si le sujet est plus rare chez nos contemporains Gaël Davrinche, Edouard Wolton, Ashley Ashford-Brown relèvent le défi et peignent des univers où le végétal forme le trait et porte haut la couleur. Quant aux céramistes Manoli Gonzales et Murielle Joubert, elles usent de la délicatesse du biscuit pour conserver la trace des écorces ou des feuilles. La vidéo est également présente dans ce parcours d’art contemporain grâce aux films de Marcel Dinahet et de Jean-Claude Ruggirello. Enfin des sculpteurs-installateurs présentent des volumes à partir de l’arbre lui-même comme Martin Monchicourt et Sylvain Ristori. L’arbre de S. Ristori, également financé grâce au Fonds Régnier pour la Création, est placé de façon pérenne dans le jardin de sculptures du Moulin Blanchard, qui sera ouvert jusqu’en septembre pour un 1er petit parcours. Cette oeuvre monumentale voisine le Belvédère de Rico D’Ascia et d’Antoine Lauvaux mis en place en 2021 et animé des siestes sonores d’Anne Pastor et The Wholly of Holies de Téo Bétin présentée à 2019 et réinstallée au printemps dans ce futur parc tandis que la grande cour accueille les oeuvres offertes par Frédérique Petit et Pierre Tual et qu’enfin les images de Patrick Bard habitent le petit verger. 9 Lives magazine est partenaire de l’événement. Dates7 Mai 2022 10 h 00 min - 12 Juin 2022 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuMoulin Blanchard11 Rue de Courboyer 61340 Perche-en-NocéOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Les samedis et dimanches de 14h00 à 19h00 Entrée 10 euros pour les 17 sites d’expositions du Parcours – tarifs réduits (5 euros) et gratuité jusqu’à 18 ans Marque-page0
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