Carte blanche à Salomé d’Ornano : Férale – Réensauvager l’art pour mieux cultiver la terre 7 heures ago
Carte blanche à Brodbeck & de Barbuat : Un journal. La photographie et la technologie (2020-2023) 5 jours ago
Julien Alamo, A Conversation about Museum-Quality Printing, Commuting to Brooklyn by Ferry, and Success 2 jours ago
« The Analog Days » : le nouveau rendez-vous de la photo argentique à Paris ! 5 questions à Léopold Fulconis 20 novembre 2023
Masterclass Oeildeep : Pulsion, Corps & Figures, une série d’autoportraits par Camille Guichard 17 novembre 2023
Mark Rothko : « Mon art n’est pas abstrait, il vit et il respire », Fondation Louis Vuitton, ARTE 2 jours ago
EvénementsNewsPhoto Françoise Huguier, rétrospective au Salon de la Photo Ericka Weidmann5 octobre 2022 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4mins© Françoise Huguier / Agence VU’ Cette année, le Salon de la Photo innove avec un nouveau lieu et de nouvelles dates. C’est à la Grand Halle de la Villette du 6 au 9 octobre que la manifestation vous donne rendez-vous ! Pour les passionné·es de technique qui viennent découvrir les nouveautés des fabricants, le Salon propose également un programme culturel. L’exposition principale est cette année consacrée à Françoise Huguier, photographe membre de l’agence VU’, organisée en partenariat avec le festival Visa pour l’Image ! Consacrée à un ou plusieurs artistes photographes ou à une collection, la Grande Expo du Salon de la Photo rend hommage chaque édition à une personnalité et ses créations. Cette exposition de plus de 100 œuvres est une occasion unique de découvrir les principales œuvres d’un·e photographe. Cette année, le Salon de la Photo propose une rétrospective de l’œuvre de Françoise Huguier à travers une exposition intitulée « De femme à femmes ». « En revisitant Secrètes, le travail que j’ai fait sur l’intimité des femmes au Burkina Faso et au Mali, j’ai eu envie d’aller plus loin, d’approfondir la recherche dans mes archives. Je me suis aperçu que les femmes apparaissaient dans tous mes reportages : à Saint-Pétersbourg dans les appartements communautaires, à Deauville dans les logements sociaux… La plupart du temps ce sont des femmes seules. En Sibérie polaire et au Japon, dans les bains, j’allais bien sûr du côté réservé aux femmes, ce qui me permettait ensuite de les suivre chez elles et de les photographier dans leur quotidien […]. Je suis toujours à l’écoute, même dans les familles et dans les endroits où il est difficile de rentrer […]. En Corée, par exemple, la plupart du temps les femmes ne travaillent pas, ce sont elles qui gèrent la famille, et même le week-end je ne voyais presque jamais leur mari. Ce sont elles qui s’occupent de tout, elles ont donc beaucoup de choses à raconter. Leur histoire m’intéresse. Au début elles me racontent leur vie, moi la mienne […]. Dans la rue, lorsque je photographie des femmes ou des jeunes filles, c’est leur allure, leur élégance qui m’interpellent. C’est sans doute parce que pendant des années j’ai photographié des défilés de mode et que je me suis intéressée au savoir-faire français qui m’a été révélé par les studios de haute-couture. Au début j’étais quasiment la seule femme à photographier les défilés, et comme j’avais l’audace de m’installer au bon endroit, il y avait toujours un voisin qui collait son téléobjectif devant mes yeux, et m’expliquait qui était tel ou tel mannequin. Si je m’absentais quelques minutes, on me prenait ma place. Et là ça devenait la guerre. Qui ne me fait pas peur, car la guerre je l’ai vécue à 8 ans. Et j’ai appris dès cet âge là à devenir révolutionnaire. D’une certaine façon j’appuie toujours au mauvais moment, je suis naturellement décalée. Serge Daney, critique de cinéma et ami avec qui j’ai voyagé, répétait que j’étais opiniâtre, c’est vrai. La photographie a besoin de paroles. Moi, j’ai besoin de parler, ça fait partie de mon métier. Comme tous les photographes, je suis une manipulatrice, mais je ne me jette pas sur les gens, je cherche à les comprendre avant de shooter. Je ne triche pas, je ne fais pas de provocation, je ne déforme rien. Si tu mitrailles en débarquant chez quelqu’un, tu ne vois rien, la distance autorise l’approche. La photographie, c’est quand même très agressif. Il faut être rassurante et attentive. Être à l’écoute. Et avoir des réserves d’humour. J’ai l’esprit de répartie, ça aide. La photographie est l’école de la patience. » – Françoise Huguier INFORMATIONS PRATIQUES De femme à femmes Françoise Huguier Du 6 au 9 octobre 2022 Salon de la Photo et est accessible librement à tout visiteur https://www.lesalondelaphoto.com/Animations/La-Grande-Expo-du-Salon-de-la-Photo Favori0
L'Edition Jusqu’où. La destruction du vivant par Joël Van Audenhaege A lire le nouvel ouvrage de Joël Van Audenhaege paru chez ARP2 Éditions, il semble que le monde n’a pas vraiment de ...
News Elles & Cité 2024 : Découvrez les photographes lauréates Lancé en juillet dernier, l’appel à candidatures Elles & Cité a rassemblé plus de 120 candidatures de femmes photographes pour les résidences ...
L'Invité·e Carte blanche à Salomé d’Ornano : Férale – Réensauvager l’art pour mieux cultiver la terre Pour sa seconde carte blanche, notre invitée de la semaine, Salomé d’Ornano, directrice de la Fisheye Gallery nous invite à découvrir l’essai ...
Evénements « The Analog Days » : le nouveau rendez-vous de la photo argentique à Paris ! 5 questions à Léopold Fulconis
Carte blanche à Salomé d’Ornano : Férale – Réensauvager l’art pour mieux cultiver la terre 7 heures ago
Carte blanche à Brodbeck & de Barbuat : Un journal. La photographie et la technologie (2020-2023) 5 jours ago
Julien Alamo, A Conversation about Museum-Quality Printing, Commuting to Brooklyn by Ferry, and Success 2 jours ago
« The Analog Days » : le nouveau rendez-vous de la photo argentique à Paris ! 5 questions à Léopold Fulconis 20 novembre 2023
Masterclass Oeildeep : Pulsion, Corps & Figures, une série d’autoportraits par Camille Guichard 17 novembre 2023
Mark Rothko : « Mon art n’est pas abstrait, il vit et il respire », Fondation Louis Vuitton, ARTE 2 jours ago