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©SMITH / Galerie Christophe Gaillard / Modds

L’Observatoire de l’Espace, laboratoire culturel du Cnes, a lancé un appel à création auprès des artistes pour une résidence en impesanteur. C’est le photographe SMITH qui a été choisi pour réaliser son projet intitulé « DAMI », au printemps prochain, il réalisera une œuvre lors d’un vol parabolique à bord de l’Airbus zero-g qui alterne périodes d’impesanteur et d’hypergravité. Grâce à une caméra thermique, il immortalisera les mouvements de son corps soumis à l’apesanteur et à la force de gravité.

L’Observatoire de l’Espace, le laboratoire culturel du Cnes, invite les artistes, via sa politique de soutien à la création, à ouvrir des brèches dans les représentations de l’aventure spatiale et favorise l’émergence de nouveaux récits de l’Espace dépassant le seul rapport de fascination au cosmos.

Au printemps prochain, l’Observatoire de l’Espace accueillera SMITH dans sa résidence en impesanteur. L’artiste réalisera une oeuvre au cours d’un vol parabolique à bord de l’Airbus zero-g. À l’aide d’une caméra thermique, SMITH filmera son corps évoluant en impesanteur. Il entend ainsi composer un langage visuel reposant sur un ensemble de gestes spontanés générés par cette perte de repères.
L’artiste réalisera son oeuvre intitulée DAMI. Placé dans un environnement nouveau et inconnu, SMITH filmera avec une caméra thermique les mouvements spontanés déployés par son propre corps. Ce projet s’inscrit dans sa recherche artistique, fondée sur un processus d’auto-expérimentation, où les oeuvres prennent la forme d’une enquête dont le point de départ est son propre corps, jusqu’à la mise au jour de nouvelles manières de considérer le monde qui nous entoure.

Artiste-chercheur, diplômé de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, du Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains, de la Sorbonne et de l’UQAM (Montréal), SMITH expérimente et explore les liens entre l’humanité contemporaine et ses figures-limites – spectres, mutants, hybrides – engageant son propre corps et celui des personnes avec lesquelles il collabore. Troublant les genres, les langages et les disciplines, SMITH propose des oeuvres qui stimulent la curiosité à l’égard du monde. Ses travaux sont régulièrement présentés lors d’expositions personnelles, notamment aux Rencontres d’Arles, au Palais de Tokyo, au Centre Pompidou, dans de nombreux pays d’Europe, en Californie, en Chine, en Corée et en Amérique Latine.
SMITH est représenté par la galerie Christophe Gaillard et l’agence Modds à Paris.

La Rédaction
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