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Partager Partager Temps de lecture estimé : 9minsCette semaine, la Maison Européenne de la Photographie inaugure sa saison 2023 dont les notions, chères à Simon Baker, son directeur, d’inclusivité et de diversité sont au cœur de la programmation depuis sa nomination. La première rétrospective française de l’artiste et activiste sud-africain·e non binaire, Zanele Muholi ouvre ses portes au public mercredi prochain, une exposition qui devait être initialement présentée à la fin de l’année 2020, mais qui avait été contrainte d’être décalée face à la crise sanitaire. Quelques jours avant son inauguration, nous avons rencontré Simon Baker. ID Crisis, 2003Courtesy of the Artist and Stevenson, Cape Town/Johannesburg and Yancey Richardson, New York © Zanele Muholi Ericka Weidmann : Le 1er février, vous inaugurez la première rétrospective française consacrée à Zanele Muholi. Une exposition qui aurait dû être présentée plus tôt au public parisien et qui a du être repoussée à cause de la crise sanitaire. Depuis quand travaillez-vous à l’élaboration de cette exposition ? Simon Baker : L’idée de faire une exposition consacrée à Zanele Muholi remonte à plusieurs années. J’ai donc contacté ses différents représentants (ndlr : la Galerie Stevenson au Cape Town et à Johannesburg et la Galerie Yancey Richardson à New York), ils m’ont informé qu’un grand projet était en cours de réalisation avec la Tate Modern de Londres. Je me suis rapproché d’eux pour savoir si nous pouvions organiser quelque chose en commun pour que la MEP puisse faire partie de l’itinérance de l’exposition. La crise sanitaire a pas mal bousculer les choses. Avec toutes les périodes de fermeture des lieux d’exposition, nous avons dû revoir le calendrier de tous nos programmes d’expositions. Le créneau d’itinérance a donc dû être repoussé. Et cette rétrospective qui devait être présentée à Paris fin 2020 ne va voir le jour que cette année. Cela a été fastidieux, car nous avons du à chaque fois nous adapter, on travaillait sur le projet, puis d’un coup il fallait arrêter, pour le reprendre quelques mois plus tard… Malgré tout cela, nous sommes heureux d’inaugurer cette première rétrospective française le 1er février. Katlego Mashiloane and Nosipho Lavuta,Ext. 2, Lakeside, Johannesburg, 2007 Courtesy of the Artist and Stevenson, Cape Town/Johannesburg and Yancey Richardson, New York © Zanele Muholi E. W. : Cette exposition est donc organisée par la Tate Modern en collaboration avec la MEP, il y a également le Gropius Bau à Berlin, le Bildmuseet à l’université d’Umea, et le Kunstmuseum Luzern. Comment avez-vous pensé cette exposition pour la MEP et le public parisien ? S. B. : Zanele Muholi a 50 ans, c’est un·e jeune artiste qui travaille sur des sujets au long cours. Ce qui nous a permis d’organiser l’espace d’exposition à travers ses grandes séries ou ses projets de recherche. La MEP est un lieu d’exposition beaucoup plus intimiste que la Tate Modern, mais les salles d’exposition sont assez grandes, ce qui nous permet d’accrocher de grandes œuvres et d’importants corpus d’images pour présenter les différentes séries. Nous avons donc assez peu modifié la scénographie initiale, notre mission était de pouvoir présenter les œuvres au sein de notre espace pour qu’elles soient le mieux mises en valeur. Ce que nous avons pensé différemment ce sont les textes et l’écriture. Nous avons réalisé un important travail sur le langage inclusif parce que Zanele est non binaire et la langue française est très binaire. Il a fallu développer tous les enjeux de son travail qui découlent du profil de Zanele, qui est un·e artiste visuel·le militant·e issu·e de la communauté LGBTQIA+. Il était important que tous les textes puissent parfaitement satisfaire cet·te artiste non binaire. Bona, Charlottesville, 2015. Courtesy of the Artist and Stevenson,Cape Town/Johannesburg and Yancey Richardson, New York © Zanele Muholi E. W. : Qu’allons-nous retrouver dans cette exposition ? S. B. : Au sein de cette rétrospective, nous allons retrouver les plus grandes séries de Zanele Muholi, ce sont plus de 25 ans de travail et de recherches que nous réunissons ici. Cela va de ses premières œuvres, ses premiers autoportraits aux séries plus récentes, dont certaines sont toujours en cours… L’exposition occupera les deuxième et troisième étages de la MEP, pour retracer le parcours artistique de Zanele à travers plusieurs projets emblématiques. Elle s’ouvre sur deux séries relativement confidentielles marquant les débuts de l’artiste, qui capturent des moments d’intimité entre couples ainsi que leur vie quotidienne, leurs routines et leurs rituels. Ces travaux donnent à voir des images fortes et positives d’une communauté jusqu’alors souvent cachée, sans voix et marginalisée. L’exposition présente également des images prises lors de concours de beauté queer, ainsi qu’une installation immersive du célèbre projet « Faces and Phases », une vaste collection de portraits dont la production est toujours en cours. Cette dernière reflète l’ambition de Muholi de documenter les communautés queer noires sud-africaines, de leur donner de la visibilité, de promouvoir le respect et la reconnaissance des individus qui les constituent. Only Half the Picture (2002–2006) La première série de Muholi documente la vie de survivant·es de crimes haineux vivant à travers l’Afrique du Sud dans des quartiers érigés sous l’apartheid pour regrouper les personnes expulsées des lieux « réservés aux Blancs·ches ». Being (2006 – en cours) Muholi photographie des couples amoureux dans leur sphère privée à travers des images tendres et intimes. Elles incarnent la nécessité d’exprimer réciproquement l’amour et la protection pour panser les blessures de l’oppression. Brave Beauties (2014 – en cours) Les concours de beauté queer offrent un espace de résistance au sein de la communauté noire LGBTQIA+ en Afrique du Sud, par l’expression d’une beauté qui échappe aux cultures hétéronormatives et suprémacistes blanches. Donner une dimension queer à l’espace public (2006-2020) Muholi photographie des participant·es noir·es LGBTQIA+ dans les espaces publics pour démontrer l’importance de l’activisme visuel de Zanele Muholi. Pour enrichir cette exposition, nous présentons beaucoup de documentations concernant les associations dans lesquelles iel est impliqué·e. Muholi est notamment fondateur·ice de plusieurs associations en Afrique du Sud qui luttent pour toute la communauté LGBTQIA+ mais aussi contre la violence envers les femmes. Mpho Nefuri, Pretoria North, Gauteng,2018Courtesy of the Artist and Stevenson,Cape Town/Johannesburg and Yancey Richardson, New York © Zanele Muholi Triple III, 2005Courtesy of the Artist and Stevenson, Cape Town/Johannesburg and Yancey Richardson, New York © Zanele Muholi E. W. : Comment expliquez-vous qu’un·e artiste tel·le que Zanele Muholi n’ait jamais eu de rétrospective en France avant vous ? ? S. B. : Il faudrait demander aux autres… Ce que je peux dire, c’est que depuis mon arrivée à la MEP, j’ai la volonté d’exposer des artistes qui n’ont jamais eu une grande exposition dans une institution en France. Une exception pour Daidō Moriyama, mais là encore, j’avais organisé une exposition qui présentait également Shomei Tomatsu, ce dernier étant présenté dans une institution française pour la première fois. Zanele a été plusieurs fois exposé·e en France, on voit souvent ses photographies à Paris Photo, à la Fondation Luma, en 2012, les Rencontres d’Arles lui avait consacré une importante exposition aux Ateliers. On ne peut pas dire que son travail soit invisible en France, mais il manquait une rétrospective dans une institution. Zanele est pour moi, le·a meilleur·e artiste visuel·le activiste africain·e, mais aussi mondialement. C‘est un·e artiste qui maîtrise parfaitement l’équilibre entre artiste et activiste. E. W. : L’inclusivité et la diversité sont des axes importants pour la programmation de la MEP ? S. B. : J’ai tenu a mener une politique de diversité et d’inclusivité très importante. La première saison présentait Ren Hang et Coco Capitain, deux artistes issus de la communauté LGBTQIA+, nous mettons également en avant les artistes de la scène extra-européenne comme Hassan Hajjaj ou Samuel Fosso. Et bien évidemment les femmes artistes ont une large place au sein de la programmation. D’ailleurs, cette année, en 2023, aucun homme n’est exposé à la MEP, nous avons un·e artiste non binaire et que des femmes ! Milk de la série « Lexicon » © Viviane Sassen E. W. : C’était justement l’objet de ma prochaine question, quelles sont les expositions à venir ? S. B. : En 2023, après Zanele Muholi, nous accueillons une double exposition avec Jay DeFeo et Maya Rochat dans les galeries supérieures. La première c’est Jay DeFeo (1929 – 1989), une artiste américaine qui vivait sur la côte Ouest et qui a fait de nombreuses expérimentations entre sculpture, peinture et photographie. C’est une exposition historique conçue avec la Fondation Jay DeFeo. Cela nous a paru particulièrement intéressant de présenter son travail aujourd’hui, dans la mesure où il y a de plus en plus d’artistes pluridisciplinaires et qui utilisent la photographie parmi d’autres mediums différents. On a associé son exposition à l’artiste suisse Maya Rochat dont le travail mélange également photographie avec la peinture, la vidéo, l’installation et la performance. Ensuite nous aurons une grande rétrospective de Viviane Sassen, c’est une véritable référence pour les jeunes photographes, c’est un personnage incontournable dans la photographie. L’exposition réunira plus de 200 œuvres et retracera 30 ans de création. INFORMATIONS PRATIQUES La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer01fev11 h 00 mindim21mai(mai 21)20 h 00 minZanele MuholiLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementLa MEP est fière de présenter la première rétrospective en France consacrée à Zanele Muholi, photographe et activiste sud-africain·e* de renommée internationale, dont le travail documente la vie de la Détail de l'événement La MEP est fière de présenter la première rétrospective en France consacrée à Zanele Muholi, photographe et activiste sud-africain·e* de renommée internationale, dont le travail documente la vie de la communauté noire LGBTQIA+ (lesbienne, gay, bisexuel·le, transgenre, queer, intersexe, asexuel·le +) et des individus qui la constituent. Cet événement majeur, qui rassemble plus de 200 photographies, vidéos et installations créées depuis le début des années 2000 ainsi que de nombreux documents d’archives, couvre toute l’étendue de la carrière de Muholi à ce jour, faisant ainsi honneur à l’un·e des artistes les plus salué·es aujourd’hui. Zanele Muholi, qui se définit comme « activiste visuel·le », utilise l’appareil photo comme un outil contre les injustices. Dans les années 1990, l’Afrique du Sud connaît des changements sociaux et politiques importants. La démocratie s’établit en 1994 avec l’abolition de l’apartheid, suivie par une nouvelle Constitution en 1996, la première au monde à interdire toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle. Malgré ce progrès, les personnes noires LGBTQIA+ y restent la cible de violences et de préjugés. Les photographies de Zanele Muholi encouragent le spectateur à interroger les idées reçues. Elles créent un nouveau lexique d’images positives pour des communautés mal et sous-représentées en vue de promouvoir le respect mutuel. Zanele Muholi, Sebenzile, Parktown, 2016 Courtesy of the Artist and Stevenson, Cape Town/ Johannesburg and Yancey Richardson, New York © Zanele Muholi DatesFévrier 1 (Mercredi) 22 h 00 min - Mai 21 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer01fev11 h 00 mindim26mar(mar 26)20 h 00 minCédrine ScheidigDe la mer à la TerreLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementPour l’ouverture de la Saison, le Studio accueille la jeune photographe franco-caribéenne Cédrine Scheidig, lauréate du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels pour Jeunes Talents 2021. L’artiste met Détail de l'événement Pour l’ouverture de la Saison, le Studio accueille la jeune photographe franco-caribéenne Cédrine Scheidig, lauréate du Prix Dior de la Photographie et des Arts Visuels pour Jeunes Talents 2021. L’artiste met en dialogue ses deux séries : « It is a Blessing to be the Color of Earth » (2020) – pour laquelle elle remporte le Prix Dior – documentant la vie des membres de la diaspora africaine-caribéenne qui résident en banlieue parisienne, et « Les mornes, le feu », débutée en 2022 dans la ville martiniquaise de Fort-de-France. La photographe crée des ponts entre les deux territoires et les imaginaires de leurs communautés. En léger décalage avec la tradition de la photographie documentaire, l’artiste pose un regard subjectif et poétique sur la jeunesse des îles et du continent. À travers ses portraits délicats baignés d’une lumière douce, des fragments de paysages urbains et de natures mortes, Cédrine Scheidig cherche à transmettre la sensation d’un lieu plutôt que d’exposer une vision objective de la réalité. L’artiste explore des récits personnels de la jeunesse diasporique en quête d’identité, tout en ouvrant une réflexion autour des sujets politiques tels que le passé colonial, l’hybridité culturelle, les masculinités modernes ou encore la migration. Née en 1994, Cédrine Scheidig est une photographe originaire de la Seine-Saint-Denis. Diplômée de l’ENSP Arles, elle vit et travaille en région parisienne. En 2019, elle participe au Curatorial Programme de la Biennale de Lagos, au Nigeria. La même année, elle réalise une résidence d’artiste au Centre national des arts à La Valette. En 2021, elle expose aux Rencontres d’Arles et gagne le Prix Dior. L’année 2022 est marquée par sa nomination parmi les « Ones to Watch » du British Journal of Photography, et par la présentation de son travail dans le cadre de Plat(t)form au Fotomuseum Wintethur en Suisse. DatesFévrier 1 (Mercredi) 22 h 00 min - Mars 26 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal A VENIR La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer07jui(jui 7)11 h 00 mindim16jul(jul 16)20 h 00 minJay DeFeo / Maya RochatLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementLa MEP est heureuse d’accueillir deux grandes artistes expérimentales : l’artiste américaine Jay DeFeo, membre de la Beat Generation, connue pour sa pratique multidisciplinaire qui explore photographie, sculpture, dessin, collage Détail de l'événement La MEP est heureuse d’accueillir deux grandes artistes expérimentales : l’artiste américaine Jay DeFeo, membre de la Beat Generation, connue pour sa pratique multidisciplinaire qui explore photographie, sculpture, dessin, collage et peinture ; et l’artiste suisse Maya Rochat dont le travail mélange photographie, peinture, vidéo, installation et performance. Photo : © Jay DeFeo DatesJuin 7 (Mercredi) 22 h 00 min - Juillet 16 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer18oct(oct 18)11 h 00 min2024dim11fev(fev 11)20 h 00 minViviane SassenPHOSPHOR : Art & Fashion 1990-2023La Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementLa MEP – Maison Européenne de la Photographie présente la première rétrospective en France de l’artiste néerlandaise Viviane Sassen. L’exposition réunit plus de 200 créations et retrace 30 ans de Détail de l'événement La MEP – Maison Européenne de la Photographie présente la première rétrospective en France de l’artiste néerlandaise Viviane Sassen. L’exposition réunit plus de 200 créations et retrace 30 ans de production d’une oeuvre protéiforme où la photographie côtoie le collage, la peinture et la vidéo. Déployée sur les deux principaux niveaux de la MEP, cette exposition réunit ses séries iconiques, parmi lesquelles « Umbra », « Parasomnia », « Flamboya » ou « Roxane », des archives inédites, ses oeuvres aux techniques mixtes mêlant tirages photographiques, peintures, collages et vidéos ainsi qu’une sélection de ses photographies de mode. L’exposition ambitionne d’éclairer le processus créatif de Viviane Sassen en suivant deux grands axes : la recherche constante de renouvellement des formes photographiques et l’importance de la sphère intime dans son oeuvre. Chez Sassen, la photographie n’est pas une simple surface mais un lieu ouvert où elle fait cohabiter ses rêves, ses désirs et ses craintes avec la réalité tangible du monde. Après quelques années passées à étudier la mode, Viviane Sassen se tourne rapidement vers la photographie où elle se forme à la Utrecht School of the Arts (HKU). Dès la fin de ses études, elle alterne entre projets personnels et commandes commerciales. Son style photographique – aux couleurs intenses, aux jeux graphiques sur l’ombre et la lumière ainsi que le regard singulier qu’elle porte sur les corps – est rapidement plébiscité. Sassen acquiert une renommée internationale, aussi bien dans la sphère de la mode qu’au sein des institutions culturelles. Un ouvrage de plus de 400 pages, mêlant essais et photographies, sera publié à l’occasion de cette exposition aux éditions Prestel et en collaboration avec la MEP. La conception du livre est assurée par la graphiste néerlandaise Irma Boom. Viviane Sassen est née en 1972 à Amsterdam où elle vit et travaille. Elle étudie la mode avant de se tourner vers la photographie à l’Utrecht School of the Arts (HKU) et aux Ateliers Arnhem. Son travail a bénéficié d’importantes expositions personnelles, parmi lesquelles In and Out Of Fashion, Huis Marseille, Amsterdam (2012) ; Umbra, Nederlands Fotomuseum, Rotterdam (2014) ; Analemma: Fashion Photography 1992 -2012, The Photographers’ Gallery, Londres (2015) ; Pikin Slee, l’ICA, Londres (2015) ; Umbra , Fotografiska, Stockholm (2017) ; Lexicon, Foto Kunst Stadforum, Innsbruck, Autriche (2017) ; Umbra, Deichtorhallen, Hambourg (2017) ; Umbra, Museum of Contemporary Photography, Chicago (2017). Sassen a également participé à de nombreuses expositions collectives dont New Photography au Museum of Modern Art, New York (2011), à No Fashion, Please! Photography between gender and lifestyle à la Kunsthalle de Vienne (2011) ; au Museum für Neue Kunst Freiburg, Allemagne (2016) ; au Museum de Fundatie, Zwolle (2016) ; à la Pulitzer Arts Foundation (2017) ; au Rijksmuseum, Amsterdam (2017) ; au CAFA Museum, Chine (2018) ; à la McEvoy Foundation for the Arts, San Francisco (2020) et au Fotomuseum, Winterthur (2022). Ses oeuvres ont été présentées lors de l’exposition principale de la 55e Biennale de Venise, The Encyclopedic Palace, en 2013. Viviane Sassen a reçu le prix de Rome en 2007 et a remporté, en 2011, le ICP Infinity Awards à New-York. En 2015, elle a reçu la médaille David Octavius par la Deutsche Fotografische Akademie et a été nominée pour la Deutsche Börse pour son exposition Umbra. Ses ouvrages ont également été récompensés à de nombreuses occasions. Photo : Viviane Sassen, Eudocimus Ruber, de la série « Of Mud and Lotus », 2017.© Viviane Sassen et Stevenson (Johannesburg / Cape Town / Amsterdam) DatesOctobre 18 (Mercredi) 22 h 00 min - Février 11 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal A LIRE Entretien avec Simon Baker, Love Songs à la MEP Parlement de la Photographie 2021 : Crise sanitaire, comment exposer la photographie à l’heure du tout numérique ?Entretien avec Quentin Bajac (Jeu de Paume) & Simon Baker (MEP) Simon Baker, Saison 2 à la MEP : Moriyama-Tomatsu, la crise et le Brexit ! 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