« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 3 jours ago
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« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 3 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPortrait d’enfance d’Emmanuelle Walter Cette semaine, nous accueillons Emmanuelle Walter, responsable arts visuels à la scène nationale, La Filature. Cette ancienne fabrique de coton est désormais un lieu culturel transversal qui mélange les genres. Sa galerie, consacre une programmation exigeante autour du medium photographique. Depuis le 15 janvier, on peut découvrir les œuvres de la photographe d’origine espagnole, Anna Malagrida. Aujourd’hui, rencontre avec Emmanuelle à travers son portrait chinois. Responsable des arts visuels à La Filature, Scène nationale de Mulhouse, Emmanuelle Walter y a développé des projets artistiques et de médiation liés au cinéma, expérimenté des formes de production entre artistes de la scène et des arts visuels et y conçoit depuis 2013 le programme d’expositions de photographes. Parallèlement à ces activités, elle a été administratrice de compagnies de théâtre et de danse. Elle est titulaire du diplôme l’École Supérieure d’Études Cinématographiques (Paris), d’un D.E.A. en anthropologie à l’Université Marc Bloch (Strasbourg), du diplôme d’administration de l’ENSATT-École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Spectacle (Lyon) et de celui de l’Atelier for Young Festival Managers (Beyrouth). Le portrait chinois de Emmanuelle Walter Si j’étais une œuvre d’art : une fresque pariétale préhistorique dans l’espoir d’accéder aux mystères des humains qui s’enfonçaient dans des grottes pour dessiner. Si j’étais un musée ou une galerie : le Barbican Centre du Barbican Estate à Londres. Si j’étais une artiste : Caty Olive. Si j’étais un livre : l’intégrale des Peanuts de Charles Schultz (26 livres chez Dargaud). Si j’étais un film : le mélancolique, néanmoins implacable court-métrage L’Amour existe de Maurice Pialat (1960). Si j’étais un morceau de musique : la Chanson des jours bénis de Philippe Katerine. Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Child teasing another, N.Y.C., 1960 de Diane Arbus. Si j’étais une citation : « Listen: there’s a hell of a good universe next door; let’s go. », E.E. Cummings (Pity this busy monster, manunkind, 1944) Si j’étais un sentiment : la confiance. Si j’étais un objet : un crayon graphite. Si j’étais une expo : Manfred Willmann, Albertina Museum, Foto Wien 2019, Vienne. Si j’étais un lieu d’inspiration : celui d’une rencontre. Si j’étais un breuvage : l’épais et sombre thé du Yorkshire. Si j’étais un·e héros·ine: Orlando tel·le qu’imaginé·e par Virginia Woolf. Si j’étais un vêtement : un T-shirt. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE • Carte blanche à Emmanuelle Walter : Anna Malagrida, l’Attente (mardi 31 janvier 2023) • Carte blanche à Emmanuelle Walter : Franck Christen (mercredi 1er février 2023) • Carte blanche à Emmanuelle Walter : Silvi Simon (jeudi 2 février 2023) • Carte blanche à Emmanuelle Walter : La Galerie de La Filature (vendredi 3 février 2023) INFORMATIONS PRATIQUES Galerie de La Filature20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse dim15jan(jan 15)11 h 00 mindim05mar(mar 5)18 h 30 minAnna MalagridaPhotographiesGalerie de La Filature, 20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse Détail de l'événementNous portons en nous un imaginaire de Paris traversé d’images et de récits, la conscience d’une ville qui serait un mécanisme extraordinaire pour produire de la société. Paris serait, comme Détail de l'événement Nous portons en nous un imaginaire de Paris traversé d’images et de récits, la conscience d’une ville qui serait un mécanisme extraordinaire pour produire de la société. Paris serait, comme toute ville dans son acception la plus classique et sans doute la plus utopique, le lieu de rencontre et d’interactivité, une forme évoluée d’organisation sociale. La chose qui nous frappe dans la représentation que nous livre Anna Malagrida de Paris, telle qu’elle se vit et se déploie dans ses images et sous nos yeux, c’est qu’elle n’est pas ainsi. La ville mondialisée, dans ses murs et ses façades, apparaît comme une peau qui porte les traces des événements et des crises qu’elle traverse. Anna Malagrida (née à Barcelone en 1970) vit à Paris depuis 2004. Elle pratique la photographie et la vidéo. Souvent pensées autour de l’opposition dialectique entre intérieur et extérieur, ses pièces invitent le spectateur à une expérience à la fois intuitive et physique, portée par le sens à l’œuvre dans les photographies. La fenêtre, le voile ou la frontière sont quelques-uns des motifs qu’elle emploie pour faire dialoguer les différents espaces et parler de la dualité, de l’instable et de l’ambigu, par opposition à l’univoque. Sa trajectoire en tant que photographe débute en 1988, année de son inscription à l’Université Autonome de Barcelone, où elle obtiendra une licence en Sciences de l’Information. Décidée à travailler avec le médium photographique, elle poursuit sa formation à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1993. Anna Malagrida est lauréate du prix au Projet des Rencontres internationales de la Photographie en 2005 et obtient la bourse de la Fondation Arte y Derecho en 2006. Elle est également lauréate de la Carte Blanche PMU en partenariat avec le Centre Pompidou en 2016 et de la commande 3.0 du Centre National Arts Plastiques et du Jeu de Paume en 2020. Exposée en France et à l’international (Espagne, France, Afrique du Sud, Allemagne, Danemark…), son œuvre a rejoint de nombreuses collections publiques et privées (Centre Pompidou, le Wolfsburg KunstMuseum, MAGASIN 3 – Stockholm Kunsthall, Fonds National des Arts Plastiques, MACBA de Barcelone, la Fondation MAPFRE…). séries présentées Les passants ((extraits de la série) photographies, vidéo, mars 2020 – février 2021) Nouvelle cartographie photographique de Paris commencée en mars 2020 lors du premier mois du confinement suite à la crise de la COVID-19 et finalisée un an après, en février 2021, alors que la pandémie bouleverse encore la vie quotidienne en France. Par un point de vue unique et immobile, l’autrice interroge la notion de surveillance ; par le montage des diaporamas elle questionne la notion de temps, le temps de la photographie et aussi celui des individus dans la ville et leur rapport à l’espace urbain. Les séquences d’images traduisent le flux et le mouvement des villes mondialisées. Paris barricadé (photographies, installation, 2018-2019) Le mouvement des Gilets jaunes apparaît en France en octobre 2018. Il donnera lieu à de nombreuses manifestations organisées chaque samedi sur l’ensemble du territoire français et notamment à Paris autour du rond-point de l’Étoile et du boulevard des Champs-Élysées. Les habitants et les commerçants du quartier décident alors d’installer des protections pour protéger les vitrines des magasins et les fenêtres des logements. Les dimanches, jours d’après les manifestations, Anna Malagrida et Mathieu Pernot réalisent des photographies de ce quartier et des dispositifs de protection mis en place par les habitants. Cristal House (photographies, vidéo, textes, tickets de jeu usagés, 2016) Projet réalisé dans une salle de jeu au centre de Paris où se croisent deux quotidiens. À l’extérieur, celui de la ville qui défile avec son rythme intense, à l’intérieur de la salle, celui des joueurs qui parient aux courses de chevaux, les mouvements répétitifs de leurs mains et les temps d’attente. Attirés par les grandes mégalopoles, la plupart de ces joueurs sont des migrants, souvent des sans-papiers, qui arrivent de partout dans le monde et rêvent d’une vie meilleure. Les notions de rêve et d’espoir, intrinsèques à chaque joueur, se dédoublent dans l’image de celui qui émigre. Le laveur de carreaux (boucle vidéo, 2010) Vidéo réalisée depuis l’intérieur d’une galerie d’art qui montre l’action du laveur de carreaux. Le geste de savonnage de la vitre rappelle un geste pictural et montre la formation et la transformation de l’image. À travers cette action médusante et la trace laissée par le savon, nous pouvons entrevoir la description concrète du quotidien, la vie de la rue. Par la transparence partielle de la vitrine, la caméra capte l’action du travailleur, dans un acte performatif qui interroge la paternité de l’œuvre. Les vitrines (photographies, 2008-2009) Les images de la série Les Vitrines (Escaparates) se concentrent sur un dispositif de vision – la vitrine – et s’identifient à celui-ci pour annuler son usage et l’utiliser comme le véhicule d’une réflexion. Il s’agit de vitrines de commerces condamnées à Paris, recouvertes avec de la peinture de blanc d’Espagne qui empêche de voir clairement l’intérieur. Le regard rebondit vers le reflet de la ville ainsi qu’à la frontière matérielle de la vitre recouverte d’inscriptions. La tension de la ville s’incarne alors sous forme d’une abstraction dans ces grandes images que nous pouvons aussi regarder avec distance. DatesJanvier 15 (Dimanche) 22 h 00 min - Mars 5 (Dimanche) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuGalerie de La Filature20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse Galerie de La Filature20 allée Nathan Katz 68100 MulhouseEntrée libre du mardi au samedi de 11h à 18h30, les dimanches (excepté de juillet à septembre) de 14h à 18h, ainsi que les soirs de spectacles. Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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