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Partager Partager Temps de lecture estimé : 7minsLes Rencontres d’Arles viennent de dévoiler le programme de leur 54ème édition ! Le chef d’orchestre de la manifestation, Christoph Wiesner, souhaite faire écho de notre monde à travers nos états de conscience. Du 3 juillet au 24 septembre, les photographes, artistes et commissaires sélectionnés vous donneront à voir les transformations que nous vivons. La prise en considération – a minima – du réchauffement climatique qui s’est imposée à nous, impactant directement nos habitudes. Les expositions monographiques et collectives de cette nouvelle édition sont regroupées en cinq grandes parties, que nous vous proposons de découvrir ici. DE FILMS EN IMAGES Pour le premier chapitre de ce festival, vous découvrirez quatre expositions qui croisent le médium de l’image fixe et l’image animée à travers une trilogie de l’œuvre de l’américain Gregory Crewdson. À la mécanique Générale, vous êtes invité·e à revenir sur une décennie de création où Crewdson dresse le portrait de l’Amérique moyenne avec des photographies conçues comme des scènes de cinéma. Au Cloître Saint-Trophime, les commissaires Carole Sandrin et Elisa Magnani vous proposent de plonger dans les archives photographiques d’Agnès Varda, pièces essentielles de préparation de ses films… Wim Wenders.L’Ami américain en personne.Avec l’aimable autorisation de l’artiste / Fondation Wim Wenders. Le réalisateur allemand Wim Wenders quant à lui dévoilera à l’Espace Van Gogh, un journal intime en images à travers une série de polaroids. Dans le même espace d’exposition, le lauréat de la Bourse de Recherche curatoriale 2021, Matthieu Orléan présentera l’exposition collective « Scrapbooks, dans l’imaginaire des cinéastes » proposant un voyage à l’origine de la création secrète de films d’une quinzaine de cinéastes. MISES EN SCÈNES Hannah Darabi. Sans titre, tirage numérique jet d’encre, série Soleil of Persian Square, 2022.Avec l’aimable autorisation de l’artiste Quatre nouvelles expositions constituent le seconde chapitre « Mises en Scènes ». En premier lieu et dans la même lignée que le premier chapitre, on retrouve « Théâtre optique » au Monoprix, une proposition d’Aurélien Froment et Pierre Zucca autour de la photographie de plateau de cinéma. L’expo « Mythes et clichés » propose une relecture de l’œuvre de Nicole Gravier à ce jour méconnue du grand public mais révélatrice des usages nouveaux de la photographie et des trajectoires d’artistes femmes dans l’après-Seconde Guerre mondiale. À voir à la galerie de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles. © Emma Sarpaniemi. autoportrait en Cindy, 2022, série deux façons de transporter un chou-fleur. avec l’aimable autorisation de l’artiste. design abm studio La salle Henri Lecomte accueille « Soleil of Persian Square », une exposition réalisée en coproduction et qui est le fruit d’une recherche sur l’identité visuelle du style de vie de la diaspora iranienne à Los Angeles par la photographe Hannah Darabi. Enfin, à l’Eglise Saint-Anne, vous découvrirez la scène féminine contemporaine nordique avec Søsterskap. L’autoportrait d’Emma Sarpaniemi, issue de cette exposition, a d’ailleurs été choisi pour être l’affiche du festival ! REVISITER Saul Leiter.Sans titre.Avec l’aimable autorisation de la Saul Leiter Foundation À travers quatre nouvelles propositions, le festival propose la première monographie de Zofia Kulik en France, une exposition qui dévoile le répertoire de symboles et d’images constitué par l’artiste, mais revient également sur les détails de sa technique inimitable et sur les origines de sa fascination pour la photographie transformée, qui date de ses études à la fin des années 1960. Au Palais de l’Archevêché, la commissaire Anne Morin, propose une revisite du travail de l’américain Saul Leiter, disparu il y a dix ans. Deux autres expositions collectives vous sont proposées avec l’anniversaire des 50 ans de Libé à l’Abbaye Montmajour – magnifique lieu mais très excentré – et un pèlerinage des Saintes-Marie-de-la-Mer ! GÉOGRAPHIE DU REGARD Tanja Engelberts.Image extraite de la vidéo Nous expirons, vidéo 4k, 16/9, couleur, 15 min, Pays-Bas, 2022.Avec l’aimable autorisation de l’artiste C’est le quatrième chapitre le plus conséquent avec neuf expositions proposées ! Au Monoprix, « Ici près » présente trois projets traitant des nuisances variées qui menacent l’équilibre écologique d’Arles et de ses environs avec les photographies de Mathieu Asselin, Tanja Engelberts et Sheng-Wen Lo. « Soleil gris » réunit à Ground Control l’aventure d’Eric Tabuchi et Nelly Monnier pour documenter tous types de constructions présentes en France. Yohanne Lamoulère.Léo, série Les enfants du fleuve, Genève, 2022.Avec l’aimable autorisation de l’artiste / Tendance Floue. Juliette Agnel.Série La main de l’enfant, 2023.Avec l’aimable autorisation de la galerie Clémentine de la Féronnière, Paris On découvrira également les photographes françaises Johanne Lamoulère et Juliette Agnel qui présenteront respectivement « Les enfants du fleuve » – la découverte d’une île sauvage située dans le delta du Rhône – au Jardin d’été et « La main de l’enfant » dans un nouveau lieu, les Cryptoportiques. Juliette explore des paysages extrêmes dans les grottes préhistoriques d’Arcy-Sur-Cure, qui furent habitées depuis le Paléolithique et hébergent des peintures pariétales datant d’il y a environ 28 000 ans. RÉMINISCENCES Grégoire Keussayan.Avec l’aimable autorisation de la Collection Jean-Marie Donat. Cinq nouvelles expositions pour ce cinquième et dernier chapitre « Réminiscences ». Trois expositions sont consacrées aux lauréats de la Bourse de Recherche curatoriale 2022, au Prix Women in Motion avec Rosângela Rennó et la lauréate du Photo Folio Review 2022, Oleñka Carrasco. Les deux autres expositions nous plongent dans les archives photographiques : la première réunit une sélection d’images des années 50 et 60 découvertes en 2004 par deux antiquaires sur un marché aux puces de New York. La singularité de ces images tient au fait que les hommes qui y figurent soient travestis en femme et que leur identité féminine soit celle de la femme au foyer « respectable », de la fille d’à côté ou de la dame patronnesse. Exit les plumes et le maquillage exagéré du cabaret : ici, juste de parfaites maîtresses de maison dans l’intimité de leur intérieur. « Ne m’oublie pas » rassemble la collection singulière de Jean-Marie Donat. À force de juxtaposer, de sélectionner et d’assembler ces « images-traces » liant l’intime à la preuve historique, il en ressort un travail mémoriel iconographique de grande ampleur, articulé autour de trois typologies de photographies. Retrouvez le programme complet sur le site du festival : https://www.rencontres-arles.com/ Les Rencontres d’Arles continuent d’accorder une grande visibilité aux femmes photographes, pour cette nouvelle édition, leur programmation leur est consacrée à plus de 63% (avec programme associé et hors grandes expositions collectives). De plus, alors que la sortie du rapport du CLAP sur la visibilité de la photographie française a démontré une grande faiblesse depuis 2019 sur cette manifestation, avec 9% en 2021 et 16% en 2022 pour la photographie française, cette année a manifestation atteint les 50% de photographes français ou vivant en France ! INFORMATIONS PRATIQUES Les Rencontres d'Arles32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles lun03jul(jul 3)10 h 00 mindim24sep(sep 24)19 h 00 minLes Rencontres d'Arles 2023Un état de conscienceLes Rencontres d'Arles, 32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles Détail de l'événementTel un relevé sismographique de notre temps, chaque année les Rencontre d’Arles se font l’écho de l’état de conscience de notre monde, aussi étrange qu’il puisse paraître. Les photographes, artistes Détail de l'événement Tel un relevé sismographique de notre temps, chaque année les Rencontre d’Arles se font l’écho de l’état de conscience de notre monde, aussi étrange qu’il puisse paraître. Les photographes, artistes et commissaires nous donnent à voir, à percevoir, avec une acuité aiguisée, les transformations que nous vivons. La prise en considération – a minima – du réchauffement climatique s’est imposée à nous, impactant directement nos habitudes. Conscient de la nécessité et de son rôle de défricheur, le festival, en collaboration avec la Cité Anthropocène de Lyon, s’est lancé cette année dans l’exploration du territoire arlésien et de son écosystème. Scientifiques, chercheurs, penseurs et artistes sont partis à sa découverte afin d’en faire un état des lieux. Choisi comme QG de cette réflexion, Ground Control, ancienne halle industrielle de la SNCF, a été au coeur de toutes les discussions ; en résulte un dispositif de reformulation de l’espace. L’exploration du territoire peut prendre de multiples formes. Ainsi, l’exposition Soleil Gris d’Eric Tabuchi et Nelly Monnier présente un corpus territorial issu du travail au long court Atlas des Régions Naturelles. Tandis que l’enquête sur la zone industrielle, autrefois fleuron de la modernité de Tarascon, menée par Mathieu Asselin au coeur de l’exposition Ici près nous en donne une tout autre vision. Entouré de Tanja Engelberts explorant le Rhône et de Sheng-Wen Lo en arpenteur camarguais ; chacun par son approche et sa sensibilité nous rappelle que cet espace entre terre et eau est à protéger, si l’on veut pouvoir continuer à en jouir dans un futur proche. Car la Camargue c’est surtout le delta et son fleuve, Yohanne Lamoulère nous propose un voyage entre étrange et réalisme à la fois hors du temps et magique. Non loin de là, aux Saintes-Maries-de-la-Mer, Lumières des Saintes explore l’histoire de ce pèlerinage sur plus d’un siècle avec ses moments joyeux mais aussi ses temps tragiques. Entre matériel vernaculaire issu d’archives et grands noms de la photographie, nombreux sont les artistes à avoir fait le voyage, de Chiki Weisz à Lucien Clergue, d’Erwin Blumenfeld à Martine Franck, pour nous faire rêver et revivre une partie de ce qui fait l’histoire de la Camargue. Marseille, terre d’arrivée et de départ, halte avant une prochaine étape, ville de passage de femmes et d’hommes venus du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. C’est de cette histoire que témoignent les archives du Studio Rex du quartier de Belsunce que Jean-Marie Donat nous fait découvrir. Souvenir lointain et exil. Entre nos murs retrace une Histoire de l’Iran des années 1950 à nos jours tandis que la présence de la diaspora iranienne sur la côte ouest américaine est rendue visible avec Soleil of Persian Square d’Hannah Darabi. Se promener à travers l’Histoire de notre monde et de l’actualité c’est ce que propose l’exposition célébrant les 50 ans du journal Libération à l’abbaye de Montmajour. Photographie vernaculaire et archives, les supports sont multiples pour documenter une époque et scandent une partie de la programmation. En 2004, deux antiquaires découvrent 340 photographies tirages et polaroïds des années 1950 et 1960 sur un marché aux puces de New York. Ces images content l’histoire d’une Amérique, celle de la Casa Susanna, celle dont on ne pouvait parler, d’une minorité qui risquait à tout moment sa place dans la société. D’une intimité secrète naissent toutes ces photographies qui ont la particularité de représenter des hommes travestis en femme d’intérieur – telles qu’elles furent vantées par cette Amérique victorieuse de l’après-guerre. Ces images sont là pour témoigner de l’essentialité de la photographie pour l’un des premiers réseaux de la communauté LGBTQIA+. Une autre Amérique surgit, avec Gregory Crewdson, qui convie les techniques cinématographiques dans sa réalisation d’images d’un rêve en déliquescence, l’Amérique de la crise. C’est l’aboutissement de 10 ans de travail. C’est la version noire des images d’Edward Hopper, image à la Melville et représentation du polar qui tourne mal, tout comme dans l’Ami américain dont Wim Wenders nous révèle la genèse de son film dans ses polaroïds avec Dennis Hopper et Bruno Ganz. Kaléidoscopique, la richesse de la rétrospective de Saul Leiter nous invite, entre noir, blanc, et couleur, à une déambulation dans les rues de New York ; comme Diane Arbus, née la même année que Saul Leiter, en 1923, à travers une exposition présentée par LUMA Arles. Tandis qu’à la même époque, à la fin des années 1940, Agnès Varda revient à Sète après y avoir passé la période de l’occupation. Elle photographie la vie locale du quartier populaire de la Pointe courte, prémisse quelques années plus tard de son premier long métrage La Pointe courte avec Philippe Noiret et Silvia Montfort. Cette année encore, l’expérimentation traverse le champ des expositions et des thématiques. Avec le scrapbook dont l’origine de la pratique anglo-saxonne mêle la tradition de l’album photo au journal intime pour prendre une forme très cinématographique, mais également par la manipulation du médium photographique de Zofia Kulik qui vient construire une nouvelle identité féminine, pleine de symboles. Aux confins de l’expédition et de l’expérience des premiers inventeurs, Roberto Huarcaya convoque dans une pratique nocturne la technique du photogramme pour jouer de nos sens dans la représentation de la forêt tropicale péruvienne pendant que Juliette Agnel nous invite au mystère de nos origines dans les cryptoportiques, lieu antique et magique, investi pour la première fois cette année par le festival. Et pour finir une exposition, non moins importante dans la poursuite de la représentation de la création féminine, qui convoque les pays nordiques et la découverte d’une scène méconnue, de l’après-guerre à l’époque contemporaine, où une réflexion sur la relation que l’État providence a entretenue avec une certaine idée de la sororité [Søsterskap] se déploie au travers des regards de 18 photographes. Cette année, c’est l’artiste finlandaise Emma Sarpaniemi, qui signe l’affiche du festival avec son autoportrait, à retrouver à l’église Sainte-Anne. Les Rencontres d’Arles font cette année encore la part belle à l’émergence avec l’exposition Une attention particulière, réunissant l’oeuvre photographique de trois étudiants de l’École nationale supérieure de la photographie, et le Prix Découverte Fondation Louis Roederer à l’église des frères Prêcheurs, écrin du magnifique travail sur la scène du grand Sud proposé par la commissaire Tanvi Mishra, qui nous ouvre de nouveaux horizons de Kolkata au Caire, en passant par Dhaka. Avec Aurélie de Lanlay, et toute l’équipe du festival, nous vous attendons pour vous faire découvrir l’ensemble de la programmation, dès le 3 juillet à Arles. Christoph Wiesner Dates3 Juillet 2023 10 h 00 min - 24 Septembre 2023 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuLes Rencontres d'Arles32, rue du Docteur Fanton 13200 ArlesOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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