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Les noms des cinq photographes étudiant·es finalistes de la sixième édition du Prix AOYF de photographie des droits humains viennent d’être dévoilés. Ce prix est décerné par six écoles d’art européennes* et invite leurs étudiant·es à proposer un projet sur une problématique actuelle en lien avec les droits humains. Cette année, ce sont cinq projets autour de la thématique des technologies numériques et leur impact sur notre vie quotidienne («Droits humains 3.0») qui ont été retenus. Les travaux finalistes seront à découvrir au  Centre de la photographie Genève du 28 avril au 28 mai 2023.

Le Prix AOYF de photographie des droits humains offre à des artistes émergent·e·s un soutien financier, la possibilité de participer à une exposition collective d’un mois au Centre de la photographie Genève, ainsi qu’une visibilité pour faire connaitre leurs travaux et les encourager à poursuivre leur engagement en faveur des droits humains. Le projet lauréat sera annoncé le 27 avril prochain, à l’occasion du vernissage de l’exposition. En outre, un cycle de conférences, des ateliers et des visites guidées seront proposés pour sensibiliser le public aux droits humains au travers des œuvres exposées.

Voici les cinq projets nominés :

Rodrigo Alcocer de Garay (HGB, Leipzig) pour Downtime

Rodrigo vit et travaille entre Leipzig, Berlin et Mexico. Son travail se concentre sur les transitions et les remédiations entre les modalités analogiques et numériques de la création d’images photographiques contemporaines. Il est diplômé en architecture de l’UNAM à Mexico et a étudié la photographie à l’AAVI et à l’UNAM à Mexico, ainsi qu’à la Neue Schule für Fotografie à Berlin.
Il est actuellement étudiant en master sous la direction de Törsten Hattenkerl à la Hochschule fur Grafik und Buchkunst de Leipzig, en Allemagne.
Son travail a été exposé au Mexique, en Allemagne, aux États-Unis, en Espagne et au Japon. Il a été finaliste de la XVIIe Biennale de photographie au Centro de la Imagen de Mexico et du concours latino-américain Luz del Norte. Il a participé au festival OFF Photo-España, à EMOPBerlin, à Atlanta Celebrates Photography et à Fotoseptiembre au Mexique. Son travail a fait l’objet de critiques et d’articles dans des livres et des médias spécialisés en Allemagne, en Autriche, aux États-Unis et au Mexique.
Parallèlement à sa pratique artistique, il a été professeur et conférencier invité dans différentes institutions d’enseignement de la photographie à Mexico (SPVM, Centro, ADM, AAVI, CI) et à Berlin (IPS).

Yue Cheng (ENSP, Arles) pour Nuit Blanche

Yue Cheng est une artiste chinoise résidant en France depuis 2018. Après avoir obtenu son diplôme à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2022, elle travaille actuellement au Fresnoy – Studio national des arts contemporains en France.
Son travail artistique s’inspire du mouvement d’urbanisation, dans lequel des spectacles artificiels sont largement utilisés dans les espaces publics pour confondre les sens des spectateurs et masquer la fragilité des inondations industrielles en leur donnant une apparence brillante. Yue Cheng s’intéresse à l’atmosphère spatiale des environnements dans le contexte de l’anthropocentrisme, et cherche à évoquer l’écosomatique du spectateur afin de susciter une réflexion philosophique sur la place de l’humain dans l’environnement.

Thaddé Comar (ECAL, Lausanne) pour How was your dream?

Thaddé Comar est né en France en 1993. En 2018, il obtient son diplôme avec distinction de l’ECAL / École cantonale d’art de Lausanne. Sa pratique est profondément liée à l’actualité et aux mouvements sociaux. Il est aujourd’hui basé entre Paris et la Suisse, où sa pratique s’étend du travail éditorial aux commandes, en passant par des projets personnels. Son travail a été exposé au Athene Photo Festival, Fotoforum Winterthur, GextoPhoto, f2 Fotofestival et a été présenté dans diverses publications, telles que The Guardian, Libération, Harper’s Magazine, Bloomberg Buisiness week, El pais, et d’autres.

Luisa Tormenta (ECAL, Lausanne) pour Can I hear from you?

Luísa Tormenta (Porto, 1996) est une créatrice d’images multidisciplinaire qui travaille dans les domaines de la photographie, de l’imagerie numérique et du graphisme. Elle est titulaire d’une licence en communication visuelle de l’ESAD et termine actuellement son master en Photographie à l’ECAL / École cantonale d’art de Lausanne.
Son travail porte sur les expériences d’intimité et de connexion humaine dans les environnements numériques. Elle utilise une combinaison de photographies, d’imageries générées par ordinateur et de manipulations numériques pour incarner des récits sous la forme d’installations vidéo ou d’images fixes.

Yingying Zhang (RCA, Londres) pour Release

Née en 1999, Yingying Zhang est originaire de Chine. Elle étudie actuellement la photographie à la Royal College of Art de Londres. Son travail se concentre sur l’exploration de soi comme point de départ et incorpore de multiples perspectives sur le corps, le genre, le pouvoir et la technologie.

*Les six écoles sont :
• ECAL / École cantonale d’art de Lausanne
• HEAD – Genève / Haute école d’art et de design de Genève
• ENSP / École nationale supérieure de la photographie d’Arles
• RCA / Royal College of Art de Londres
• HGB / Hochschule für Grafik und Buchkunst de Leipzig
• AALTO / École supérieure Aalto d’art, de design et d’architecture

Ericka Weidmann
Après des études d'Arts Appliqués et de photographie, elle rejoint un magazine en ligne consacré à la photo en tant que directeur artistique, poste qu'elle occupera pendant 10 ans. En 2010, elle s'installe comme DA en indépendant. En parallèle, elle devient responsable éditorial pour Le Journal de la Photographie et c'est en septembre 2013 qu'elle co-fonde le quotidien L’Oeil de la Photographie pour lequel elle est rédactrice en chef jusqu'en septembre 2016 avant de fonder 9 Lives magazine ! Ericka Weidmann est également journaliste pigiste pour d'autres médias.

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