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Trois photographes européens viennent de rejoindre l’agence VU’, co-dirigée par Patricia Morvan et Patrick Codomier, il s’agit de Lys Arango et Camille Brasselet, deux autrices photographes, et du photojournaliste Cédric Gerbehaye, qui reprend sa collaboration avec l’agence, entamée en 2007. Les trois photographes rejoignent ainsi l’une des plus grandes agences françaises consacrée à la photographie. Découvrez dès à présent leur profil et leurs travaux.

Camille Brasselet

Photographe française – basée à Lyon (France)

Untitled Story V © Camille Brasselet / VU’

Pendant ses études à l’École des Beaux-Arts de Saint-Brieuc, elle a expérimenté la peinture, le dessin, la sculpture, la gravure, le modelage… et la photographie qui l’attire tant. Elle décide de poursuivre ses études à l’École de Condé à Lyon. Tireuse-filtreuse professionnelle en laboratoire argentique noir & blanc à Lyon pendant 2 ans, elle franchit le pas et devient photographe.
Son travail qui « navigue autour du corps et du personnage » s’exprime par des mises en scène très élaborées dans des décors réels, minutieusement repérés.
Tout en étant « psychorigide du cadrage » comme elle se définit elle-même, elle aime, aussi, le hors champs « temporel et spatial » pour raconter des histoires dont elle livre juste des indices. Ses images à la géométrie d’une exceptionnelle rigueur, aux éclairages soignés, aux couleurs, pastels le plus souvent, mêlent réalité et imaginaire, références picturales et étrangeté.

Cédric Gerbehaye

Photographe et réalisateur belge – basé à Lille (France) et Bruxelles (Belgique)

Fault Lines, India © Cédric Gerbehaye / VU’

La photographie s’est imposée à lui comme une forme d’écriture journalistique, entre information documentaire et subjectivité assumée. Depuis 20 ans, il n’a de cesse de repousser les limites de sa pratique de narration visuelle, évoluant entre essais photographiques à long terme, webdocumentaires et longs-métrages.
Photographe documentaire et réalisateur, il s’intéresse principalement à la condition humaine, aux droits humains, au Moyen-Orient d’abord, à Hébron ou Gaza, puis en Turquie, en Irak, en République démocratique du Congo et au Soudan ensuite, et plus récemment en Belgique et au Cachemire.
Par son « acte photographique », humble et discret,, il ne s’agit pour lui ni de décrire ou de témoigner, mais d’enquêter et de comprendre. « Comprendre l’inacceptable autant que l’incompréhensible, les gens comme les paysages, la dévastation et les émotions ».

Lys Arango

Photographe et journaliste espagnole – basée à Paris (France)

A worker ventures into the sugar cane plantation wearing protective clothing for the application of pesticides/herbicides. © Lys Arango / VU’

Après avoir, dans un premier temps, pensé étudier les Beaux-Arts et devenir peintre, c’est finalement vers le journalisme et la photographie qu’elle s’est orientée.
Tout a commencé pour elle en 2016 par trois ans de missions pour les Nations Unies, des ONG et la presse internationale. Trois années d’immersion dans des zones de conflits, de crises humanitaires ou alimentaires, dans 17 pays.
En 2019, elle entreprend des projets personnels au long cours qui croisent écriture et photographie. Son travail sur l’insécurité alimentaire et la migration climatique au Guatemala a été exposé lors de la 4ème édition du festival Les Femmes s’exposent à Houlgate.
En 2021, lauréate de la grande commande photojournalisme Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire, elle ouvre un nouveau chapitre de son travail en s’intéressant aux populations précaires en Île-de-France.

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