La galerie NegPos visée par une attaque misogyne après l’ouverture de l’exposition “Benzine Cyprine” 1 jour ago
Rencontre avec Manuela Federl « Avec mon travail, je veux donner une voix aux personnes qui ne peuvent pas parler pour elles-mêmes » 5 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 1 jour ago
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 7 mai 2025
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 mai 2025
Art Brussels Off,Interview Silja Hubert, exposition VOR, Ambassade d’Islande x Résidence Huet-Repolt 1 jour ago
Charlotte Moth et Aurélie Voltz, Musée d’art moderne et contemporain, MAMC+, Saint-Étienne : A Rounded Landscape / Un paysage arrondi 2 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsL’exposition de l’artiste français basé à Marseille, Aurélien Potier au MO.CO. Panacée est la révélation de cette saison. Les notions d’impermanence et d’instabilité traversent l’ensemble du parcours. Du mortier qui se désagrège, des plaques d’acier soumises à l’érosion du temps, des câbles qui traversent le bois de meubles ou qui rampent sur les murs, des pics d’acier dont la torsion dessine un langage, un simple T-shirt brodé rejouant les plis de la peinture…une porosité s’installe dans ces interstices fluides et ambigus. Et Anya Harrison co-commissaire de citer la philosophe Sara Ahmed autour de la dynamique de perturbation induite par la « phénoménologie queer ». C’est de la vulnérabilité de nos désirs, de leur précarité que nous pouvons à l’issue de ces zones de friction, tendre vers une possible libération de structures sociétales qui nous conditionnent, tel est le message proposé par l’artiste qui s’est entouré d’un compositeur afin d’amplifier l’impact de cette traversée sensorielle et métaphorique. Aurélien Potier a répondu à mes questions. Aurélien, que vous a permis la résidence du MO.CO. ? Pour un jeune artiste cela permet de produire et d’imaginer des choses que l’on n’envisagerait pas forcément avec notre économie de moyens habituelle. De plus, cela m’a permis de considérer ma pratique avec plus de précision autour de problématiques spatiales fortes. Aurélien PotierVue de l’exposition DÉFAILLANCE DÉSIR, Techniques mixtes Production MO.CO. Montpellier Contemporain Courtesy Aurélien Potier et Gianni Manhattan, Vienna Le titre de l’exposition « Défaillance désir » suggère une ambivalence : qu’est ce qui traverse ce paysage ? Il suggère une interrogation sur des forces extérieures, ces structures qui à la fois maintiennent et détruisent, érodent les individus et les entités. Ces deux forces contradictoires sont à l’œuvre : quelque chose qui se délite et en même temps s’érige pour venir se rencontrer au même endroit. A ce même endroit est permis l’impermanence, un potentiel de déviation face à la réalité à laquelle nous faisons face actuellement. Il s’agit selon moi de se saisir de ces forces et ne pas tomber dans une forme d’onirisme mais au contraire d’en capter toute la capacité de destruction et de construction. Cette dualité est une exploration du désir comme ce lieu à l’intérieur de nous-même où cette reconsidération est rendue possible. Aurélien PotierVue de l’exposition DÉFAILLANCE DÉSIR, Techniques mixtes Production MO.CO. Montpellier Contemporain Courtesy Aurélien Potier et Gianni Manhattan, Vienna Que dégagent ces structures-assemblages ? peut-on parler de ruines ? Elles s’écartent d’un registre post romantique et évoquent plutôt des zones de tension et de paradoxes qu’il faut traverser, négocier pour arriver à de possibles libérations. Les notions de navigations et de déplacement au sein de ces infrastructures dont on fait partie nécessairement, restent instables et irrésolues. Votre collaboration avec le compositeur Lou O’Neill également basé à Marseille : genèse et enjeux C’est la première fois que je collabore avec le compositeur, Lou O’Neill qui fait partie du cercle de mes amis et dont je connaissais le travail. Je lui ai d’abord envoyé des photos du projet que je développais à l’atelier. Son premier retour m’a semblé très juste sur ce que j’avais pressenti. Très vite les mots sont arrivés autour d’une certaine retenue sensorielle, les pièces dégageant déjà beaucoup d’émotivité visuelle. Le résultat final est une composition générative conçue à partir de différents éléments et fragments enregistrés au préalable. Aurélien PotierVue de l’exposition DÉFAILLANCE DÉSIR, Techniques mixtes Production MO.CO. Montpellier Contemporain Courtesy Aurélien Potier et Gianni Manhattan, Vienna Vous pratiquez une économie de moyens et de matériaux comme une possible résistance Cette économie des moyens et des matériaux rejoint une question centrale autour de la production d’une exposition de cette envergure dans les limites de ma réalité économique. C’est pourquoi j’ai choisi les meubles qui suggèrent un espace intime mais aussi normatif et domestique ayant grandi en milieu rural. La plupart ont été récupérés dans la rue, d’autres ont été acheté chez Emmaüs de sorte que ces questions d’écologie qui me traversent s’incarnent véritablement dans les œuvres et ne soient pas juste une représentation de ces concepts. A la précarité des matériaux semble répondre une vulnérabilité qui infuse l’ensemble La notion de vulnérabilité est présente à la fois dans ma vie et mon travail dans la mesure où il s’agit de se laisser affecter par les choses qui nous entourent autant qu’elles le sont par nous et de créer ce va et vient entre ces deux forces simultanées. L’importance du langage Les pics d’acier tout comme les câbles dessinent des mots, les traces et les empreintes du dessin s’entremêlent. Il s’agit aussi bien de dessiner dans l’espace que de dessiner l’espace. A découvrir également l’exposition monographique de Laura Garcia-Karras « Perennial ». Les deux expositions s’inscrivent dans la nouvelle saison du MO.CO. autour de la Collection Laurent Dumas « Parade, une scène française » sous le commissariat d’Eric de Chassey. INFOS PRATIQUES : « Défaillance Désir » Aurélien Potier Et aussi « Perennial » Laura Garcia-Karras Jusqu’au 12 janvier 2025 MO.CO. 13 Rue de la République 34000 Montpellier https://www.moco.art/fr/exposition/defaillance-desir-aurelien-potier MO.CO. Panacée : Laura Garcia-Karras « La peinture est une sorte de sorcière qui ne règle pas tout mais qui fait en sorte que ce soit magnifique » Marque-page1
Interview Art Contemporain Art Brussels, Off : rencontre avec François Huet, Résidence Huet-Repolt Fondateur de la résidence artistique Huet-Repolt, inscrite au parcours off d’Art Brussels François Huet et son épouse Odile, participent au dynamisme de ...
Interview Art Contemporain Art Brussels Off,Interview Silja Hubert, exposition VOR, Ambassade d’Islande x Résidence Huet-Repolt Poursuite du parcours Off d’Art Brussels avec l’exposition collective organisée par la Résidence Huet-Repolt et l’Ambassade d’Islande en Belgique, avec l’artiste Silja ...
L'Interview Passion vintage. Rencontre avec Léopold Fulconis et Clément Lacombe de The Analog Club C’est en 2016, sur le réseau social Instagram, que l’aventure The Analog Club a commencé dans le but de promouvoir la photographie ...
Interview Art Contemporain Charlotte Moth et Aurélie Voltz, Musée d’art moderne et contemporain, MAMC+, Saint-Étienne : A Rounded Landscape / Un paysage arrondi
Interview Art Contemporain Rencontre avec Eva Nielsen, La Verrière, Fondation d’entreprise Hermès (Bruxelles)
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
La galerie NegPos visée par une attaque misogyne après l’ouverture de l’exposition “Benzine Cyprine” 1 jour ago
Rencontre avec Manuela Federl « Avec mon travail, je veux donner une voix aux personnes qui ne peuvent pas parler pour elles-mêmes » 5 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 1 jour ago
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 7 mai 2025
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 mai 2025
Art Brussels Off,Interview Silja Hubert, exposition VOR, Ambassade d’Islande x Résidence Huet-Repolt 1 jour ago
Charlotte Moth et Aurélie Voltz, Musée d’art moderne et contemporain, MAMC+, Saint-Étienne : A Rounded Landscape / Un paysage arrondi 2 jours ago