Olivia Arthur est la première lauréate du Fonds de soutien au livre photo jeunesse de l’Institut pour la photographie 4 heures ago
Découvrez les finalistes 2024 du Prix Thinking Sustainability de la Fondation Louis Roederer 3 jours ago
Amélie Labourdette première lauréate soutenue par C-E-A dans le cadre de la seconde édition d’unRepresented 3 jours ago
Rencontre avec Delphine Dumont, Hangar, Bruxelles : « Interroger l’essence même du médium photographique et son caractère unique » 4 heures ago
Legs d’Algérie, une trilogie avec les ouvrages de Louise Narbo, Stéphane Léage et Dominique Mérigard 5 jours ago
Trois mers et quatre terres, un objet proteiforme de Stéphane Charpentier et Damien Daufresne 3 avril 2024
Masterclass Oeildeep : Réinvoque, la représentation affirmée comme vraie par Véronique Lechevallier 26 avril 2024
Partager Partager OtherSide Les 50 nuances de gris d’Hammershøi au musée Jacquemart André Marie-Elisabeth De La Fresnaye19 avril 2019 Temps de lecture estimé : 3minsDans un remarquable ouvrage « La porte au coeur de l’intime » dont la couverture n’est autre que celle d’un tableau d’Hammershøi, l’auteur revient sur les variations nordiques autour de l’habitat, refuge et protection, écrin précieux d’une solitude intérieure. Hammershøi découvert par le public parisien à l’occasion d’une exposition au musée d’Orsay en 1997, revient avec majesté dans un parcours exceptionnel et renouvelé, imaginé par le musée Jacquemart André, sous le patronage de l’Ambassade du Danemark en France. Un évènement tant ses apparitions sont attendues par le public, amateur de sa petite musique de l’intime. S’inscrivant dans une tradition de l’épure à rebours des courants dominants en Europe alors, de Rembrandt à Pieter de Hooch ou plus proche, Khnopff (redécouvert au Petit Palais récemment) à ses proches, son ami Carl Holsoe et son beau-frère Peter Ilsted, il s’en distingue néanmoins par une veine plus radicale. Ainsi ces femmes absorbées par leurs pensées dans des intérieurs austères où le gris et le blanc dominent, nous tournent le dos, prises dans un temps suspendu et voyage immobile. Silhouette familières et pourtant énigmatiques, recluses, vestales de l’attente et d’une possible résignation. « Intérieur avec une femme debout », « Intérieur avec une femme arrangeant des fleurs », « Hvile ou le Repos »(Orsay), « Intérieur avec une femme de dos », jusqu’à celle d’Ida, penchée à la fenêtre de l’appartement du maître. Infimes variations d’un même motif dans une monochromie qui étouffe et atténue les bruits du dehors. Si les portes sont nombreuses, les fenêtres se font plus rares, sauf pour laisser passer les traces de la lumière comme dans « Rayon de soleil dans le salon » ou « Intérieur avec un pot de fleurs, Bredgade, 25 ». Ce quotidien mental nimbé de mystère n’est pas la seule source de fascination pour Hammershøi et nous découvrons aussi ses paysages citadins aux tonalités froides et vidés de toute présence humaine. Les arbres sont squelettiques. Son exploration des nus est aussi très avant-gardiste et sans concession aucune, annonçant un artiste comme Lucian Freud, comme avec ce monumental Nu féminin de 1910 (Davids Samling de Copenhague) se détachant d’un fond volontairement neutre. Dans ses portraits il insiste sur l’incommunicabiltié des êtres s’appuyant toujours sur une économie de couleurs. Son épouse Ida et ses belles-soeurs « Trois jeunes femmes réunies » ne manifestent aucun signe d’échanges. De même avec les « Cinq portraits » grande toile qui scandalise en 1902 où les artistes réunis semblent plus à une veille mortuaire qu’à une réunion amicale. Comme si une gravité sourde annonçait un mauvais présage. Nous serons loin de pouvoir percer tous les mystères de ces huis clos qui invitent à la méditation pure. Une spiritualité de l’instant dont on ne se lasse pas. Une visite s’impose ! INFOS PRATIQUES : Hammershøi; le maître de la peinture danoise Jusqu’au 22 juillet 2019 Musée Jacquemart André 158 Boulevard Haussmann 75008 Paris Catalogue en vente à la librairie-boutique http://www.musee-jacquemart-andre.com Favori0
L'Interview Rencontre avec Delphine Dumont, Hangar, Bruxelles : « Interroger l’essence même du médium photographique et son caractère unique » Le coton et la soie, le charbon, le stylo bille, la gélatine mais aussi les méduses, les plantes médicinales, les algues, la ...
Actu Art Contemporain Le Champ des Impossibles 2024 : Le peuple de terre de Fanny Ferré Christine Ollier et son équipe ont inauguré la cinquième édition du Champ des Impossibles, ouvrant au public une quinzaine d’expositions dont la ...
L'Invité·e Carte blanche à Loredana Dall’Amico : Pedro Meyer, l’hérétique Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, la directrice de la Lodo Galerie, Loredana Dall’Amico, passe la ...
Olivia Arthur est la première lauréate du Fonds de soutien au livre photo jeunesse de l’Institut pour la photographie 4 heures ago
Découvrez les finalistes 2024 du Prix Thinking Sustainability de la Fondation Louis Roederer 3 jours ago
Amélie Labourdette première lauréate soutenue par C-E-A dans le cadre de la seconde édition d’unRepresented 3 jours ago
Rencontre avec Delphine Dumont, Hangar, Bruxelles : « Interroger l’essence même du médium photographique et son caractère unique » 4 heures ago
Legs d’Algérie, une trilogie avec les ouvrages de Louise Narbo, Stéphane Léage et Dominique Mérigard 5 jours ago
Trois mers et quatre terres, un objet proteiforme de Stéphane Charpentier et Damien Daufresne 3 avril 2024
Masterclass Oeildeep : Réinvoque, la représentation affirmée comme vraie par Véronique Lechevallier 26 avril 2024
Rencontre avec Delphine Dumont, Hangar, Bruxelles : « Interroger l’essence même du médium photographique et son caractère unique »
Olivia Arthur est la première lauréate du Fonds de soutien au livre photo jeunesse de l’Institut pour la photographie