Le Monde selon l’IA, Jeu de Paume : Interview avec Ada Ackerman, commissaire associée. Ce que l’IA fait à la culture visuelle 7 jours ago
Photo London 2025, Interview Sophie Parker, directrice : « Une édition emblématique pour célébrer les 10 ans de Photo London ! » 16 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 7 mai 2025
WORTH au Petit Palais, interview Marine Kisiel, conservatrice du patrimoine, département mode XIXe siècle au Palais Galliera 3 jours ago
Année Brésil/France 2025 : Interview Barbara Gouget, directrice du musée des Beaux-Arts de Nîmes 4 jours ago
Saison Brésil-France 2025 x Carré d’Art de Nîmes, Interview Jean-Marc Prévost : « Un musée devenu prescripteur que j’ai voulu ouvrir à d’autres parties du monde » 5 jours ago
Paris Gallery WE : Interview Marina Schiptjenko, Andréhn-Schiptjenko Gallery (Stockholm/Paris) 6 jours ago
Partager Partager L'EditionL'Invité·ePhoto Carte blanche à Elisabeth Hébert : Brothers of cycles de Lionel Antoni, le dernier né des éditions Photopaper La Rédaction24 avril 2019 Temps de lecture estimé : 7minsPour sa seconde carte blanche, notre invitée de la semaine, Elisabeth Hébert, nous présente le dernier ouvrage de sa maison d’édition Photopaper : Brothers of cycles de Lionel Antoni. Sa série est actuellement exposée au Théâtre-Sénart, avant d’être présentée à Biarritz… « L’été 2009 marquera ma première rencontre avec le « vélo custom ». Ma compagne avait choisi pour destination de nos vacances familiales Bali. Je ne connaissais pas grand-chose de cette île indonésienne, en dehors de ses couchers de soleil et de la “zen attitude” vantée par tous les guides touristiques. Moi qui pensais n’y voir que des temples et des singes sacrés, la première image, dès la sortie de l’aéroport, fut un immense hangar avec pour enseigne « MC Harley-Davidson »… » C’est en Indonésie que Lionel Antoni croise pour la première fois un custom biker. Il travaille régulièrement sur des sujets autour du custom et du monde de la moto, quand il découvre par hasard un vélo hallucinant fabriqué et préparé par son propriétaire aux allures de motards. Ce qu’il croit au départ n’être qu’un petit groupe de passionnés de vélo et de custom un peu “barrés”, va se révéler au fil des mois et des années, être un mouvement organisé, codifié, et planétaire. Chaque nouvelle rencontre le fait avancer : de région en région, de pays en pays, jusqu’à le mener en Indonésie et en Californie. Souvent réfractaires à la mise en lumière de leur mouvement, désireux de garder anonymat et tranquillité, il finit par se faire accepter par eux et commence à les suivre de ride en ride, et à les photographier dans leur quotidien. Ce travail photographique est un travail documentaire sur un milieu méconnu. Mais aussi sur le besoin de retrouver un clan, de fonder une tribu. « Le custom est le socle de leur fraternité. » nous dit Lionel Antoni. Le vrai sujet, au-delà du monde fascinant du vélo custom, est le lien sacré qui les unit, et leur amitié pleine et entière. © Lionel Antoni Lionel Antoni est photographe depuis 25 ans. S’il a démarré sa carrière dans la publicité, c’est le reportage d’actualité, la presse et l’image documentaire qui prennent le pas. C’est en Afrique, à partir des années 1990, qu’il va entamer ses premiers sujets au long cours. Pendant dix ans il sillonne le continent. Il publiera trois livres (Faso nord-sud, Confidence d’Afrique, Djéol-Mauritanie) et produira de nombreuses expositions (L’âme en transe, Djéol-Mauritanie, Made in Africa, etc.). En parallèle, il ne cesse de travailler sur le terrain politique et social, cherchant sans relâche à “documenter”, tout en gardant un équilibre entre journalisme et esthétisme. Passionné par la custom culture, c’est sous le pseudonyme “Hoppie and the lens rider” qu’il commence à s’intéresser à la question de groupe, de clan et de fraternité. Il rencontre par hasard un vélo custom il y a trois ans, et le sujet prend soudain corps. Brothers of cycle est le premier opus de son travail sur le vélo custom et les BC Lionel Antoni pense déjà à la suite, et compte poursuivre son travail en Russie, au Japon et à Hawaï. Le livre est accompagné d’une exposition actuellement en cours au Théatre de Sénart, Scène Nationale, ouverte jusqu’au 29 avril prochain. Elle rejoindra la programmation des Wheels & Waves à Biarritz, du 12 juin au 16 juin 2019. © Lionel Antoni EXTRAIT // Préface de Lionel Antoni — « La quarantaine de kilomètres défile tranquillement, au rythme des pauses clopes et bières. À cet instant, je ne sais pas encore que cette virée va m’embarquer pour les trois années à venir, à les suivre en région parisienne et dans les pays frontaliers. Et que je profiterais de chaque vacance familiale pour aller à la découverte d’autres groupes. Qu’au fil du temps et des rencontres, j’apprendrai que le mouvement est discret, certes… mais planétaire. Plusieurs années passent… avant qu’ils ne me rattrapent. … Définir le profil type du custom biker est impossible. Il est ouvrier, commerçant, communicant, restaurateur, fonctionnaire, tatoueur, mécanicien… Ce n’est plus un gamin, il n’a plus l’âge des premières libertés, celles que te procure ton premier vélo, celui qui t’embarque au-delà de ta rue, seul ou avec une bande de potes, tel le jeune Elliott s’envolant face à la Lune et sauvant E.T. dans le célèbre film de Spielberg. Issus de ce vaste monde de la custom culture, les « Bro » créent leurs vélos, d’incroyables engins à la limite du « roulable ». Parfois en couple avec enfants — toujours la famille —, le custom biker n’est pas spécialement sportif et n’a pas de sensibilité particulière pour l’écologie, mais partage souvent un point commun : un attrait pour les sports de glisses, le skate ou le BMX. Quelques-uns ont une moto, forcément très modifiée. Ce qui les anime, c’est le « faire soi-même », ne pas avoir le vélo du voisin, la culture vintage américaine et par-dessus tout, oui, par-dessus tout, se retrouver entre Frères. Aux quatre coins de France et de Navarre, ou dans le monde entier, « taper » quelques kilomètres, boire des litres de bières de préférence artisanales, retrouver la « Famille »… Le ride fédère ; le custom est le socle de leur fraternité. » Lionel Antoni. © Lionel Antoni EXTRAIT // Préface de Yan Morvan — « … Au début des années 1950, des motards américains, rebelles, se groupèrent en chapitres pour faire régner leurs lois sur des territoires qu’ils estimaient leur revenir. Ces « Anges de l’Enfer » devinrent une bande d’affreux qui terrorisaient les paisibles villes californiennes, au son du rock et dans des vapeurs hallucinogènes. Leur monture : la Harley-Davidson, un cadre rigide propulsé par le descendant d’un bicylindre Peugeot du début du xxe siècle. Pas cher et facile à réparer… De nos jours, ces rebelles ont essaimé partout… jusque chez les « premiers de cordée » ! Le bon air, la bière, les repas entre potes ont fait du mal à la « ligne de chats » écorchés des premiers bikers. … Entre le P.-D.G. roulant en CVO limited toutes options, accessible à partir de 42 690 euros, et le gagnant du Tour de France, il restait une place pour une espèce de pirates hybrides. Les « Frères de roues », que Lionel Antoni nous fait découvrir ici. La quintessence de l’esprit « Rebel » des années 1970, sans la démesure consumériste des bikers d’aujourd’hui… Une sorte de pied de nez à la société de performance et des roulants bling-bling… Des « Frères » habités par le vieil esprit nomade et tribal des débuts de l’aventure humaine. Tournez les pages du livre… Il n’y a rien qui vous choque ? Ces types-là, barbus, chevelus, tatoués, portant les couleurs d’un club, pédalent comme les forçats du Tour de France ! Moi, je n’y croyais pas. Je pensais à un fake. « Ah, Lionel, tu m’as bien eu ! Tu as remplacé les Harley de tes images par des vélos grâce à Photoshop, et tu me prends pour un nigaud ! » … Pourtant, en réfléchissant bien, il se pourrait que ces types-là soient des précurseurs… Comme si les ressources du pétrole s’étaient épuisées, l’État-nation s’était désintégré, et qu’il subsistait de petites communautés autonomes circulant à vélo… … ». Yan Morvan INFORMATIONS PRATIQUES Brothers of cycles, de Lionel Antoni 240 pages, Format 210 x 270 mm Préface de Yan Morvan Textes français / anglais Couverture carton sérigraphiée, dos carré cousu, 126 photographies en N.B 40 euros Disponible sur https://www.photopaper.fr/ Exposition Brothers of cycles > Jusqu’au 30 avril 2019 au Théatre-Sénart Scène Nationale. Renseignements sur www.theatre-senart.com > Du 12 et au 16 juin 2019 aux Wheels & Waves, Biarritz Marque-page2
Photo Notes de Tahiti, une expérience du territoire par Jérémy Godard Aujourd’hui, nous avons choisi de partager avec vous « Notes de Tahiti » proposé par Jérémy Godard. Cette série photographique retrace l’adaptation de jeunes ...
News Situation désespérée à la Gaîté Lyrique Suite à l’occupation pendant 100 jours d’un groupe de 300 jeunes demandant des solutions de logements décents dans leur locaux, la Gaîté ...
L'Invité·e Coup de cœur de Marion Parent : Bruce Milpied Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, Marion Parent photographe et co-directrice de l’association bordelaise Cdanslaboite, nous ...
L'Edition L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique
L'Edition Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Le Monde selon l’IA, Jeu de Paume : Interview avec Ada Ackerman, commissaire associée. Ce que l’IA fait à la culture visuelle 7 jours ago
Photo London 2025, Interview Sophie Parker, directrice : « Une édition emblématique pour célébrer les 10 ans de Photo London ! » 16 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 7 mai 2025
WORTH au Petit Palais, interview Marine Kisiel, conservatrice du patrimoine, département mode XIXe siècle au Palais Galliera 3 jours ago
Année Brésil/France 2025 : Interview Barbara Gouget, directrice du musée des Beaux-Arts de Nîmes 4 jours ago
Saison Brésil-France 2025 x Carré d’Art de Nîmes, Interview Jean-Marc Prévost : « Un musée devenu prescripteur que j’ai voulu ouvrir à d’autres parties du monde » 5 jours ago
Paris Gallery WE : Interview Marina Schiptjenko, Andréhn-Schiptjenko Gallery (Stockholm/Paris) 6 jours ago