What photography and incarceration have in common with an empty vase

Développée à partir d’une collaboration avec les détenus de la prison de Birmingham et leurs familles sur une période de 3 ans, cette exposition à multiples facettes et pluridisciplinaire, comprend des photographies nouvelles et d’archives, des projections d’installations et des films.

Le projet utilise le contexte social de l’incarcération comme point d’entrée, pour explorer le concept philosophique de l’absence et articule image et texte, la photographie nouvelle et historique, preuves et fictions, pour examiner comment nous traitons l’absence d’un être cher, provoquée par une séparation forcée.

En donnant la parole aux détenus et à leurs familles et en abordant la prison comme un ensemble de relations sociales, plutôt que comme un simple espace physique, Edgar Martins tente de repenser et de contrer le type d’imagerie normalement associé à l’incarcération, qui tourne généralement autour des thèmes de la violence, de la drogue, de la criminalité, de la race.

Ainsi, Edgar Martins s’efforce d’éviter les images dont le seul but est de confirmer les opinions sur le crime et le châtiment déjà exprimées au sein de l’idéologie dominante.

Les œuvres de cette exposition présentent et représentent donc un acte de résistance. Elles sont un contrepoint au rôle que joue normalement la photographie documentaire dans des environnements chargés d’éthique, car elles cherchent des récits cachés, plutôt que des vérités flagrantes.