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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, Salomé d’Ornano, directrice de la Fisheye Gallery nous présente l’exposition « The Pigment Change » de l’artiste espagnole Almudena Romero. L’exposition est visible à la galerie jusqu’au 6 janvier prochain, l’occasion de découvrir un travail qui explore les relations des êtres humains à la nature mais également le rôle de l’artiste dans le contexte de la crise climatique actuelle. À l’occasion du lancement de son deuxième livre, « The Pigment Change », publié par Fisheye Editions, nous accueillons sur nos cimaises le très délicat travail d’Almudena Romero. L’exposition « The Pigment Change », vise à présenter les chapitres qui composent ce vaste projet : « The Act of Producing » (I), « Family Album » (II) et « Faire une photographie » (IV) et chaque série, cherche à explorer notre relation avec la nature tout en examinant le rôle de l’artiste dans le contexte de la crise climatique actuelle. © Almudena Romero © Almudena Romero © Almudena Romero Almudena Romero, innove en développant de nouvelles techniques photographiques écologiques. Pour créer ses images, elle expose des végétaux à des quantités spécifiques de lumière, utilisant les processus de photopériodisme, de photoblanchiment et de photosynthèse. Ainsi, elle donne naissance à des œuvres littéralement vivantes et parfois éphémères (Familly album). En résultent des images absolument uniques qui mettent à mal les conceptions traditionnelles de la photographie – in fine vouées à la disparition, car très polluantes. « Je n’utilise pas la photographie pour documenter les faits. Il ne s’agit pas de faire une photo, mais de la cultiver. La photo est vivante ! », explique Almudena Romero. Dans le premier chapitre de « The Pigment Change », intitulé « The Act of Producing » (I), l’artiste a identifié plus d’une trentaine d’espèces végétales du jardin de sa grand-mère pouvant être utilisées pour créer des œuvres photographiques. En exploitant simplement l’action blanchissante du soleil sur les pigments chlorophylliens des feuilles, Almudena Romero imprime des photographies de ses mains, créant ainsi une mise en abyme de l’acte photographique et révélant notre interdépendance avec les plantes. Si les œuvres issues de « The Act of Producing » sont figées, l’image éphémère prend une part très importante dans le projet « The Pigment Change ». Partant de ce paradoxe entre l’éphémère illimité et l’archivage limité, les impressions de cresson vivant de « Family Album (II) », basées sur la photosynthèse, amènent une réflexion sur les notions de filiation, de documentation, de continuité, de propriété, d’héritage et de patrimoine. À voir à la Fisheye Gallery jusqu’au 6 janvier Pour acheter le livre : https://store.fisheyemagazine.fr/produit/amudena-romero-the-pigment-change/ INFORMATIONS PRATIQUES Fisheye Gallery2, rue de l’Hôpital-Saint-Louis 75010 Paris ven03nov(nov 3)14 h 00 min2024sam20jan(jan 20)19 h 00 minAlmudena RomeroThe Pigment ChangeFisheye Gallery, 2, rue de l’Hôpital-Saint-Louis 75010 Paris Détail de l'événementÀ l’occasion de la sortie de son second livre The Pigment Change, édité par Fisheye Editions. la Fisheye Gallery est heureuse de présenter le travail de l’artiste espagnole Almudena Romero. L’exposition Détail de l'événement À l’occasion de la sortie de son second livre The Pigment Change, édité par Fisheye Editions. la Fisheye Gallery est heureuse de présenter le travail de l’artiste espagnole Almudena Romero. L’exposition The Pigment Change vise a présenter les chapitres qui structurent ce grand projet: The Act of Producing (I), Family Album (II) et Faire une photographie (IV). Fruits d’expériences lumineuses, chaque série explore nos relations à la nature mais également le rôle de l’artiste dans le contexte de la crise climatique actuelle. Pour son projet photographique et de recherche Almudena Romero invente de nouvelles techniques écologiques. Afin d’obtenir des images, elle expose des végétaux à des quantités spécifiques de lumière et des longueurs d’onde particulières (grâce aux procédés de photopériodisme, de photoblanchiment et de la photosynthèse). Ainsi, elle forme une œuvre littéralement vivante, mais aussi éphémère. En résultent des images absolument uniques qui mettent à mal les conceptions traditionnelles de la photographie – in fine vouées à la disparition, car très polluantes. « Je n’utilise pas la photographie pour documenter les faits. Il ne s’agit pas de faire une photo, mais de la cultiver. La photo est vivante ! », explique Almudena Romero. Pour le premier chapitre de The Pigment Change, appelé The Act of Producing (I), l’artiste a par exemple identifié plus d’une trentaine d’espèces végétal du jardin de sa grand-mère pouvant être utilisées pour créer des oeuvres photographiques. En exploitant simplement l’action blanchissante du soleil sur les pigments chlorophylliens des feuilles, Almudena Romero imprime des photographies de ses mains dans une mise en abyme de l’acte photographique, révélant notre interdépendance avec les plantes. Si les oeuvres issues de The Act of Producing sont figées, l’image éphémère prend une part très importante dans le projet The Pigment Change. Partant de ce paradoxe entre l’éphémère illimité et l’archivage limité, les impressions de cresson vivant de Family Album (II), basées sur la photosynthèse, amènent une réflexion sur les notions de filiation, de documentation, de continuité, de propriété, d’héritage et de patrimoine. Vit et travaille entre Londres et Valence. Almudena Romero (née à Madrid en 1986) est une artiste visuelle basée à Londres qui travaille avec un large éventail de procédés photographiques. Sa pratique fait appel à des procédés photographiques pour proposer une réflexion sur des questions d’identité, de représentation et d’idéologie. Elle promeut une approche élargie de la photographie, au-delà de l’analogique ou du numérique, où la photographie est un processus, plutôt qu’une fin, qui existe sous une pluralité de formes et de matériaux. Son travail explore le rôle d’une artiste dans la crise environnementale actuelle ainsi que notre relation à la nature. Elle utilise des processus photographiques naturellement présents dans les plantes et la matière organique, tels que la photopériodicité, le photoblanchiment et la photosynthèse. Elle développe ainsi une réflexion scientifique, artistique, philosophique et intime sur la production, la reproduction et la durabilité. Son travail a été exposé dans des institutions publiques internationales, notamment le Victoria and Albert Museum (Royaume-Uni), la National Portrait Gallery (Royaume-Uni), la TATE Modern-TATE Exchange (Royaume-Uni), la Photographers’ Gallery (Royaume-Uni), le Tsinghua Art Museum (CH), Le Cent-Quatre Paris (FR), University of the Arts London (UK) et des festivals de photographie internationaux tels que Unseen Amsterdam (NL), Les Rencontres d’Arles (FR), Paris Photo 2021 (FR), PhotoLondon 2021 (Royaume- Uni), Circulations (FR), Belfast Photo Festival (Royaume-Uni) et Brighton Photo Biennale (Royaume-Uni). DatesNovembre 3 (Vendredi) 1 h 00 min - Janvier 20 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuFisheye Gallery2, rue de l’Hôpital-Saint-Louis 75010 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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