Loredana Dall’Amico, Directrice de la Lodo Galerie, est notre invitée

Portrait d’enfance de Loredana Dall’Amico avec son père (archives familiales)

Cette semaine nous continuons notre tour du monde en accueillant Loredana Dall’Amico, la directrice d’une toute nouvelle galerie parisienne consacrée à la promotion et à la diffusion de photographes latino-américains. Jusqu’au 20 avril dernier, la Lodo Galerie a consacré une exposition monographique à l’artiste mexicano-canadienne Vita Flumen qui met au cœur de sa création, la relation entre l’humain et son environnement, et les récits qui émergent entre eux. La galerie prépare actuellement sa future exposition mettant à l’honneur l’œuvre de la photographe américano-mexicaine Yvonne Venegas.

Loredana Dall’Amico naît à Mexico en novembre 1965, fille d’un père italien et d’une mère mexicaine. Sa formation universitaire est diversifiée, avec des études réalisées au Mexique et en Italie, notamment à la faculté d’Economie à l’Université Çà Foscari de Venise.

Elle débute sa carrière dans l’industrie de la bijouterie, dirigeant une usine de plus de 100 ouvriers. Plus tard, elle fonde sa propre usine de meubles et d’objets de design, et elle remporte le premier prix à la Biennale de Design de Meubles en 2000. Plus tard, elle se consacre à la promotion de sa marque, en organisant des événements à Mexico, dont un avec l’architecte Zaha Hadid.

Tout au long de sa vie, elle cultive sa passion pour la photographie, devenant une photographe amateur passionnée. Depuis 10 ans elle commence à séjourner en France par intermittence jusqu’à décider de s’y installer définitivement. Depuis l’année dernière, Loredana a ouvert LODOgallery à Paris, une galerie dédiée à la promotion et à l’exposition du travail des photographes latino-américains.

20 Rue de Verneuil, 75007 Paris
Du Mardi au Samedi de 14h à 19h
https://www.lodogallery.com/

Le portrait chinois de Loredana Dall’Amico

Si j’étais une œuvre d’art : Heydar Aliyev Center de Zaha Hadid.
Si j’étais un musée ou une galerie : Punta della Dogana, Pinault Collection, Venise.
Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Franz Xavier Messerschmidt.
Si j’étais un livre : Soie, Alessandro Baricco.
Si j’étais un film : « La double vie de Veronique », Krzysztof Kieslowski.
Si j’étais un morceau de musique : Non, je ne regrette rien. Edith Piaf.
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Hiroshi Sugimoto, quelle que soit la photo de la mer.
Si j’étais une citation : « Ceux qui pensent que c’est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient », Albert Einstein.
Si j’étais un sentiment : le bonheur.
Si j’étais un objet : une valise.
Si j’étais une expo : Egon Schiele a Venise dans les années quatre-vingt.
Si j’étais un lieu d’inspiration : Emporios a Nisyros (Grèce).
Si j’étais un breuvage : un mezcal.
Si j’étais une héroïne : Marie Curie.
Si j’étais un vêtement : des bottes de Trippen.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE

• Carte blanche à Loredana Dall’Amico : Ma première galerie à Privada Juárez au Mexique (mardi 30 avril 2024)
• Carte blanche à Loredana Dall’Amico : La Fille de la Tarentule (mercredi 1er mai 2024)
• Carte blanche à Loredana Dall’Amico : une plongée photographique ! (jeudi 2 mai 2024)
• Carte blanche à Loredana Dall’Amico : Pedro Meyer, l’hérétique (vendredi 3 mai 2024)

INFORMATIONS PRATIQUES

LO.DO Gallery20 Rue de Verneuil 75007 Paris

mer08mai(mai 8)14 h 00 minsam10aou(aou 10)19 h 00 minYvonne VenegasGestes de survieLO.DO Gallery, 20 Rue de Verneuil 75007 Paris

Détail de l'événement

Yvonne Venegas présente ici sa série photographique, « Gestes de survie ». À travers les paysages et les habitants de la péninsule de Basse-Californie, elle explore l’histoire de sa propre famille, et

Détail de l'événement

Yvonne Venegas présente ici sa série photographique, « Gestes de survie ».
À travers les paysages et les habitants de la péninsule de Basse-Californie, elle explore l’histoire de sa propre famille, et notamment le passé tragique de son grand-père maternel.
Rodolfo Percevault nait dans la petite ville minière de Santa Rosalia au nord du Mexique, qui surplombe la magnifique Mer de Cortez. En 1931, un ouragan dévaste les maisons des mineurs. Toute la famille meurt noyée. Seuls Rodolfo et son frère, âgés de 12 et 10 ans parviennent à survivre, agrippés à un tronc d’arbre.
« Ce projet est né de mon besoin de comprendre et de reconnaître la condition d’orphelin de mon grand-père maternel. Rodolfo Percevault était l’aîné d’une fratrie de cinq enfants. Il est né, a grandi, s’est retrouvé orphelin, puis s’est marié et a eu douze enfants ».
« Gestes de survie » n’est pas une simple série photographique. C’est un témoignage de la quête de l’artiste pour exhumer le passé de sa famille et parvenir á la résilience.
« J’ai voulu explorer le monde de mon grand-père. J’ai imaginé un paysage d’abandon, orphelin, où objets et bâtiments ont perdu leur usage. J’ai contrebalancé ces images par des portraits d´artistes. Les corps en action, c’est la vie ».
À travers ces photos, Yvonne Venegas raconte aussi la fondation de Santa Rosalía en 1885, après la découverte de grandes quantités de cuivre.
Le président Porfirio Díaz en accorda l’exploitation pour 50 ans à une entreprise française, en l’exemptant de payer les taxes à l’exportation, en échange de l’occupation des terres vacantes et de l’offre d’emplois et de conditions de vie pour les travailleurs.
Jusqu’à la tragédie de 1931…
« Lorsque j’ai commencé mes recherches, j’ai découvert que les maisons des mineurs étaient construites le long d’un ruisseau appelé Providence, et qu’avec l’ouragan, celui-ci a pris une telle vitesse qu’il a brisé les digues censées les protéger. Les familles se sont noyées à l’intérieur de leurs maisons ».
« Gestes de survie  » est un pont entre le passé et le présent, tissant des récits personnels avec des histoires collectives. À travers son objectif créatif, Yvonne Venegas réimagine sa propre histoire, offrant une fenêtre d’espoir pour les générations futures. Un voyage de découverte de soi et de souvenir. L’attention méticuleuse de Yvonne Venegas aux détails et son récit sincère donnent vie à des contes oubliés, assurant que l’héritage de ses ancêtres perdure.

Dates

Mai 8 (Mercredi) 1 h 00 min - Août 10 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00)

Lieu

LO.DO Gallery

20 Rue de Verneuil 75007 Paris

LO.DO Gallery20 Rue de Verneuil 75007 ParisDu Mardi au Samedi de 14h à 19h

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