Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 4 heures ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 1 jour ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 1 jour ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 4 heures ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 1 jour ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 1 jour ago
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
« Tipping Point » : les artistes belges s’exportent à Marseille (suite), Interview Grégory Thirion, Le Botanique, co-commissaire 2 jours ago
Partager Partager EvénementsPhoto Le Studio Blumenfeld à la Cité de la mode et du design Marie-Elisabeth De La Fresnaye9 mars 2017 Temps de lecture estimé : 4mins« Je décidai de faire entrer la culture en contrebande dans ma nouvelle patrie, pour la remercier de m’accueillir. » Ouvrant la saison culturelle 2017 de la Cité de la mode, l’exposition Studio Blumenfeld 1941-1960 outdoor et indoor réactive les obsessions visuelles et chromatiques de l’artiste berlinois Erwin Blumenfeld à travers une sélection d’images orchestrée par Nadia Blumenfeld Charbit, sa petite fille et François Cheval, co-commissaires de l’événement. A la différence de la rétrospective du Jeu de Paume en 2013 cette approche se concentre exclusivement sur ces photographies de mode à qui il donne ses lettres de noblesse fortement influencé par les avant-gardes et l’art européen (il fonde la branche hollandaise du Dadaïsme après avoir voulu être peintre). Grâce à un partenariat avec le musée Nicéphore Niepce ce sont près de 650 Kodachromes et Ektachromes qui retrouvent leurs couleurs d’origine. La question du filtre, de la trame, de l’écran est au cœur de sa démarche comme le souligne François Cheval. Le sous titre « l’art en contrebande » rappelle le contexte dans lequel Erwin Blumenfeld s’installe aux Etats Unis en 1941, fuyant l’Allemagne nazie. Il découvre à New York une presse de mode et de publicité puissante avec des magazines comme Harper Bazaar, Vogue, Look, Cosmopolitan avec qui il collabore rapidement, devenant l’un des photographes les mieux payés de son temps. Il ouvre son propre studio en 1943, le succès aidant. L’une des pièces centrales du parcours est ce paravent monté à partir de « ses 100 meilleures photographies »en noir et blanc (qu’il reprendra à la fin dans la composition d’un livre) qui met en avant ses références iconographiques et stylistiques empreintes d’un grand classicisme. Un peu comme le socle d’une grammaire visuelle qu’il interroge et bouscule pour y revenir sans cesse. Il manipule l’art graphique, utilise des calques, des parois de verre, effets spéciaux en tous genres, mutile le medium, contrôlant chaque détail, soucieux de maquiller lui-même ses mannequins et de choisir les accessoires et maintenant un style malgré les pressions des grands directeurs artistiques d’alors. La femme est essentielle à ses yeux et prétexte à tous les fantasmes, toutes les provocations. Il reste cet expérimentateur qui entraine le regardeur dans une fiction, un jeu de dupes qui n’est autre que le fondement de la distance juste avec le réel. Ce point de bascule de la perception et de l’illusion. Blumenfeld est un artificier 2.0 adepte des filtres que l’on retrouve maintenant sur Instagram ou Pinterest ! Son œuvre entre audaces expérimentales et rigueur technique reste encore largement à découvrir et la scénographie minimale et élégante de Vasken Yéghiayan contribue à dégager un ensemble cohérent et novateur. L’application Studio Blumenfeld, pour aller plus loin… Application Studio Blumenfeld à télécharger sur l’App Store et Google Play du 2 mars au 4 juin 2017, 4,99€ https://itunes.apple.com/fr/app/studio-blumenfeld/id1200468149?l « Studio Blumenfeld, New-York 1941-1960 », marque la première participation de la Cité au Mois de la Photo du Grand Paris : Lors du week-end intense diagonale, les 29 et 30 avril, la Cité propose plusieurs temps forts avec la complicité des commissaires d’exposition : • Visites guidées en présence des commissaires d’exposition Nadia Blumenfeld Charbit et François Cheval Le samedi et le dimanche à 11h30, 14h, 15h30 et 17h • Conférence animée par Nadia Blumenfeld Charbit Le samedi 29 avril à 18h30 dans l’auditorium de l’IFM (36 quai d’Austerlitz 75013 Paris), dans la limite des 120 places disponibles • Accès à l’exposition libre et gratuit tout le weekend INFORMATIONS PRATIQUES : Studio Blumenfeld Du 3 mars au 4 juin 2017 Cité de la Mode et du Design De l’entrée de la Cité jusqu’à la Galerie d’actualité, en passant par l’Atrium Tous les jours de 11h à 19h, y compris les jours fériés – fermé le mardi http://www.citemodedesign.fr http://www.erwinblumenfeld.com Marque-page0
Photo Empreintes, espaces en mutation de Farida Hamak Un avant-goût de vacances et d’été souffle sur notre rubrique portfolio avec la série Empreintes, signée par la photographe franco-algérienne Farida Hamak. ...
Evénements Arles, Musée Réattu : Béatrice Helg, photographe de la lumière Depuis les années 1980, Béatrice Helg (Née en 1956) développe une écriture de lumière, par le dispositif de la mise en scène. ...
L'Interview Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique Placée sous le signe d’un anniversaire majeur à venir — le bicentenaire de la photographie —, la 6ᵉ édition du Parlement de ...
Evénements La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire
Evénements Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté »
Evénements Résidences d’artistes de la Fondation d’entreprise Hermès, Rencontre Emmanuelle Luciani, directrice artistique 2024-2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 4 heures ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 1 jour ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 1 jour ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 4 heures ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 1 jour ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 1 jour ago
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
« Tipping Point » : les artistes belges s’exportent à Marseille (suite), Interview Grégory Thirion, Le Botanique, co-commissaire 2 jours ago