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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa première carte blanche, notre invité de la semaine, le directeur du Jeu de Paume, Quentin Bajac nous présente, en avant première, leur prochaine exposition. Pour cette inauguration d’après Jeux Olympiques et Paralympiques, le Jeu de Paume accueille la première rétrospective européenne de la photographe portraitiste américaine Tina Barney. « Family Ties » retrace 40 ans de la carrière de l’artiste dont le travail, principalement autour des relations de famille, a été très peu montré en France. Tina Barney Family Commisson With Snake (Close Up) [Comité familial avec serpent (gros-plan)] 2007 © Tina Barney. Courtesy de l’artiste et Kasmin, New YorkL’une des actualités du Jeu de Paume à la rentrée est l’exposition de la photographe américaine Tina Barney, la plus importante à lui être consacrée à ce jour, en France comme dans son pays. Tina Barney est ce que j’appellerais une « photographe de photographes » – quelqu’un dont le travail n’est pas connu du grand public mais qui jouit d’une grande réputation – et d’une vraie estime- parmi ses pairs photographes, de générations très différentes. Tina Barney Julianne Moore and Family [Julianne Moore et sa famille] 1999 © Tina Barney. Courtesy de l’artiste et Kasmin, New YorkTina Barney Musical Chairs [Chaises musicales] 1990 © Tina Barney. Courtesy de l’artiste et Kasmin, New YorkCe sera donc un vrai plaisir que de faire connaître à un public francilien (et au-delà car l’exposition voyagera) ce travail de portraitiste. Un vrai plaisir et une vraie gageure car le travail de Barney traite principalement de son milieu, les classes (très) aisées américaines et leurs homologues européennes. Un sujet ô combien compliqué à aborder de nos jours, et qui n’a été que peu traité par la photographie : Dorothea Lange, qui avait notamment dans les années Trente photographié la pauvreté durant la grande dépression constatait dans les années soixante qu’ « il serait peut-être plus intéressant aujourd’hui, et certainement plus difficile, de voir si nous pouvons apprendre à photographier l’aisance ». C’est la tâche à laquelle s’est attachée Barney, en empruntant un chemin complexe et passionnant, mêlant instantanéité et théâtralité, toujours à la recherche une forme d’objectivité, de neutralité qui mettrait à distance à la fois l’empathie et la satire : Une forme d’absence de jugement qu’elle emprunte à August Sander, son grand modèle. Tina Barney Two Sisters [Deux soeurs] 2019 © Tina Barney. Courtesy de l’artiste et Kasmin, New YorkPour l’exposition j’ai choisi de mettre en dialogue, via les assez nombreux cartels qui accompagnent les œuvres, les propos de Barney, tirés d’entretiens divers et des extraits des critiques américains qui rendent compte de son travail dans le contexte, différent du nôtre, des années 80 et 90. Tina Barney Self-Portrait in Red Raincoat [Autoportrait en imperméable rouge] 1990. © Tina Barney. Courtesy de l’artiste et Kasmin, New York Biographie : Tina Barney naît en 1945 à New York. Sa mère, Lillian Fox, est un mannequin qui se reconvertit en décoratrice d’intérieur. Son père, Philip Henry Isles, est issu d’une longue lignée de banquiers d’affaires, par ailleurs collectionneurs d’art. Tout au long de son enfance, Tina est initiée à la photographie grâce à son grand-père maternel. Elle commence à expérimenter la discipline lorsqu’elle déménage avec sa famille à Sun Valley, dans l’Idaho, en 1973, où elle vit jusqu’à son retour à New York en 1983. L’oeuvre de Barney est exposé dans les musées du monde entier, notamment au Museum of Modern Art à New York ou la Biennale du Whitney à laquelle elle participe en 1987. Elle vit et travaille entre New York et Rhode Island. INFORMATIONS PRATIQUESJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris sam28sep(sep 28)11 h 00 min2025dim19jan(jan 19)19 h 00 minTina BarneyFamily TiesJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris Détail de l'événementLe Jeu de Paume met à l’honneur l’oeuvre vibrante et singulière de Tina Barney, grande figure de la photographie américaine, dont le travail, principalement autour des relations de famille, a Détail de l'événement Le Jeu de Paume met à l’honneur l’oeuvre vibrante et singulière de Tina Barney, grande figure de la photographie américaine, dont le travail, principalement autour des relations de famille, a été très peu montré en France. Tina Barney. Family Ties, qui retrace 40 ans de la carrière de l’artiste, est la plus grande rétrospective européenne à lui être consacrée à ce jour. Née en 1945, Tina Barney entreprend à la fin des années 1970 de photographier ses proches et amis. Fine observatrice des rituels familiaux, elle s’intéresse particulièrement aux relations entre les générations dans le cadre domestique. Ses portraits colorés, souvent de groupe et de grand format, qui semblent à première vue tenir de l’instantané familial, sont pour la plupart soigneusement mis en scène par l’artiste, créant des tableaux composés qui établissent un dialogue avec la peinture classique. D’autres capturent avec spontanéité des moments insaisissables d’interaction entre les sujets. Tina Barney a par ailleurs souvent photographié sur commande : ses portraits de célébrités pour la presse, magazines de mode et marques de luxe témoignent de la même complexité, sensibilité et parfois humour que dans sa pratique artistique. L’exposition, produite par le Jeu de Paume, dévoile une sélection de 55 tirages à grande échelle mêlant images en couleur et noir et blanc, clichés de ses débuts et productions inédites, oeuvres de commande et personnelles, modèles connus telle Julianne Moore ou anonymes et proches de l’artiste. C’est à la fin des années 1970 que Tina Barney élabore son approche photographique singulière. En 1981, elle passe d’un appareil photo Pentax 35mm, tenu à la main, à une chambre photographique Toyo 4×5 montée sur trépied. Tout au long des années 1980, ses premières images révèlent un monde rarement vu en photographie, offrant au public un regard intime sur la vie intérieure de la classe aisée de la côte est des États-Unis. Sur divers lieux de vacances, à l’occasion de fêtes d’anniversaire (The Children’s Party [La fête des enfants], 1986), de mariages (Bridesmaids in Pink, [Demoiselles d’honneur en rose] 1995), de barbecues (Tim, Phil and I, [Tom, Phil et moi] 1989) et de déjeuners en famille dans sa maison de Rhode Island et aux alentours, Tina Barney explore les habitudes sociales de ses sujets entre absorbement intense des uns et agitation oisive des autres. Ses modèles posent à la manière d’acteurs dans une scène de théâtre ou de cinéma, l’artiste n’hésitant pas à demander de refaire certains micro-gestes et à donner quelques directives informelles. Dans The Reception [La réception] (1985) par exemple, Tina Barney dirige avec soin les invités d’un mariage de sa soeur tout en conservant la spontanéité d’un instantané. Entre 1996 et 2004, elle voyage en Italie, au Royaume-Uni, en Autriche, en France, en Espagne et en Allemagne, s’intéressant aux types sociaux et aux coutumes plutôt qu’aux individus. Dans ces oeuvres, les motifs traditionnels sont souvent combinés à des caractéristiques plus contemporaines, les personnages de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie européenne posant d’une manière picturale, dans une certaine tradition du portrait de groupes qui n’est pas sans rappeler les conversation pieces anglaises du XVIIIème siècle. Le grand format permet à la photographe de magnifier les détails des textures et des couleurs, des vêtements, du mobilier, des tissus et des décors de ses sujets en mettant l’accent sur la culture visuelle et matérielle qui sous-tend les choix et les goûts de ses modèles. Le parcours met également en lumière la dimension théâtrale, au coeur de son travail – une dimension qui accorde une attention particulière à la mise en scène de ses sujets et à la construction de l’espace. Synthèse originale d’une rigueur héritée de l’utilisation de la chambre photographique, de l’observation de la peinture de chevalet comme d’une pratique de l’instantané, l’oeuvre de Tina Barney est parcouru par une tentation narrative. Au début des années 1990, elle commence à travailler pour de nombreux magazines et journaux parmi lesquels : Daily Telegraph, W, Arena Homme plus, Hommes Vogue International, Vogue US… Cette pratique éditoriale l’a amenée à concentrer son attention sur la composition de ses images, dans un contexte où costumes, décors et environnements sont généralement déjà définis. S’écartant d’une approche strictement chronologique, l’exposition est organisée autour de certains thèmes qui ont traversé l’oeuvre de Barney au cours de 40 ans de carrière parmi lesquels la famille, un sujet clé depuis le tout début de sa pratique photographique en 1976, comme l’illustrent Jill and Mom [Jill et Maman](1983), une scène d’intimité où la soeur et la mère de l’artiste regardent l’appareil photo avec sérénité. Près de vingt ans plus tard, The Daughters [Les Soeurs] (2002) revisite la dynamique mère-fille dans le portrait d’une famille française. Une exposition produite par le Jeu de Paume. Commissaire : Quentin Bajac DatesSeptembre 28 (Samedi) 22 h 00 min - Janvier 19 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal ET AUSSI Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris sam28sep(sep 28)11 h 00 min2025dim19jan(jan 19)19 h 00 minChantal AkermanJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris Détail de l'événementLe Jeu de Paume organise une exposition exceptionnelle et inédite consacrée au parcours et à l’oeuvre de la cinéaste, artiste et écrivaine belge Chantal Akerman (Bruxelles 1950 – Paris 2015). Détail de l'événement Le Jeu de Paume organise une exposition exceptionnelle et inédite consacrée au parcours et à l’oeuvre de la cinéaste, artiste et écrivaine belge Chantal Akerman (Bruxelles 1950 – Paris 2015). Partant de ses débuts à Bruxelles jusqu’à ses ultimes installations, l’exposition suivra un parcours riche d’images et d’archives qui ont pour vocation d’être interrogées, expliquées et transmises afin de faire découvrir ce travail artistique dense. Suivant les étapes de la carrière de la cinéaste, cette exposition se propose de reparcourir les années et les lieux que Chantal Akerman a traversés et filmés tout en embrassant les différents médiums qu’ont été le cinéma, la télévision, les écrits, et les installations. L’exposition rappellera une vie intense, surprenante, du burlesque au tragique, de la comédie musicale aux douleurs du monde. De ce parcours vers le désert, l’oeuvre post ou pré-apocalyptique de Chantal Akerman n’aura jamais été aussi radicalement et poétiquement proche de notre temps. En écho à l’exposition, le cycle de cinéma de l’automne du Jeu de Paume est entièrement consacré à Chantal Akerman. Cette exposition a été réalisée en collaboration avec Bozar et la Fondation Chantal Akerman/CINEMATEK. Commissaires : Laurence Rassel, Marta Ponsa Photo : Chantal Akerman Jeanne Dielman 1976. Film, 201 min. Collections CINEMATEK © Fondation Chantal Akerman Courtesy Fondation Chantal Akerman, CINEMATEK et Marian Goodman Gallery. DatesSeptembre 28 (Samedi) 22 h 00 min - Janvier 19 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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