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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPortrait d’enfance de Quentin Bajac Cette année, le Jeu de Paume célèbre ses vingt ans et à cette occasion, son directeur, Quentin Bajac – en poste depuis cinq ans – a accepté de répondre à notre carte blanche éditoriale. Si les Jeux Olympiques et Paralympiques nous ont privé d’accès au Jeu de Paume, ses portes réouvrent au public à partir du 28 septembre pour deux expositions événements : la première rétrospective européenne de la photographe américaine Tina Barney, et la présentation inédite du parcours et de l’oeuvre de la cinéaste, artiste et écrivaine belge, Chantal Akerman. Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le portrait chinois de Quentin Bajac. Depuis 2019, Quentin Bajac dirige le Jeu de Paume. Diplômé de Sciences-Po et de l’institut national du patrimoine (INP), il a été conservateur à la photographie au Musée d’Orsay (1995-2003), conservateur (2003-07) puis chef du cabinet de la photographie (2007-12) au Centre Pompidou-Musée national d’art moderne. De 2013 à 2019 il a dirigé le département de la photographie du Museum of Modern Art (MoMA). Il a été commissaire ou co-commissaire de très nombreuses expositions sur la photographie historique (Tableaux vivants, fantaisies photographiques victoriennes, 1999 ; La Commune photographiée, 1999 ; Le daguerréotype français, 2003…) , moderne (Lartigue, l’album d’une vie, 2003 ; La subversion des images, surréalisme, film et photographie, 2009 ; Brancusi, film et photographie, 2010; La collection Thomas Walther, 2014 et 2020; Être moderne : le MoMA à Paris, 2017) et contemporaine (Bernd et Hilla Becher, 2004 ; William Klein, 2005 ; Miroslav Tichy, 2009 ; Dreamlands, 2009; Valérie Jouve, 2010 ; Stephen Shore, 2017 ; Renverser ses yeux, Arte Povera, film et photographie, 2022)). Il est l’auteur ou co-auteur de divers ouvrages, dont une histoire de la photographie (Gallimard, 2000-2010), une histoire des collections du MoMA en 3 volumes (MoMA, 2015-2017), ainsi que des ouvrages sur Brassaï, Doisneau, Riboud, Martin Parr. https://jeudepaume.org/ Le portrait chinois de Quentin Bajac Si j’étais une œuvre d’art : La Tempête, tableau de Giorgione (selon ma femme: « un tableau de Pierre Bonnard »). Si j’étais un musée ou une galerie : … Le Jeu de Paume. Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Goya. Si j’étais un livre : Guerre et Paix de Tolstoï. Si j’étais un film : Vertigo (Sueurs froides), d’Hitchcock. Si j’étais un morceau de musique : We Three de Patti Smith. Si j’étais une photo accrochée sur un mur : La série Stills de Sarah Charlesworth, ou un grand cyanotype de Christian Marclay. Si j’étais une citation : « N’importe. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux » – (Beckett, Cap au pire, 1983). Si j’étais un sentiment : la curiosité. Si j’étais un objet : un ballon (ma femme : « ton vélo »). Si j’étais une expo : L’âme au corps ; arts et sciences, 1793-1993 (Grand Palais, 1993, commissariat Jean Clair). Si j’étais un lieu d’inspiration : n’importe où sur un vélo (ma femme : « une salle de cinéma »). Si j’étais un breuvage : un bitter San Pellegrino. Si j’étais une héros : Maigret. Si j’étais un vêtement : une veste (ma femme : « ta robe de chambre » ; mon fils de 6 ans : « une vieille chemise déchirée ». CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ • Carte blanche à Quentin Bajac : Tina Barney, une rétrospective (mardi 10 septembre 2024) • Carte blanche à Quentin Bajac : Regards. Un siècle de photographie, de Brassaï à Martin Parr (mercredi 11 septembre 2024) • Carte blanche à Quentin Bajac : Où est la photographie à la Biennale de Venise ? (jeudi 12 septembre 2024) • Carte blanche à Quentin Bajac : Les 20 ans du Jeu de Paume (vendredi 13 septembre 2024) INFORMATIONS PRATIQUES Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris sam28sep(sep 28)11 h 00 min2025dim19jan(jan 19)19 h 00 minTina BarneyFamily TiesJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris Détail de l'événementLe Jeu de Paume met à l’honneur l’oeuvre vibrante et singulière de Tina Barney, grande figure de la photographie américaine, dont le travail, principalement autour des relations de famille, a Détail de l'événement Le Jeu de Paume met à l’honneur l’oeuvre vibrante et singulière de Tina Barney, grande figure de la photographie américaine, dont le travail, principalement autour des relations de famille, a été très peu montré en France. Tina Barney. Family Ties, qui retrace 40 ans de la carrière de l’artiste, est la plus grande rétrospective européenne à lui être consacrée à ce jour. Née en 1945, Tina Barney entreprend à la fin des années 1970 de photographier ses proches et amis. Fine observatrice des rituels familiaux, elle s’intéresse particulièrement aux relations entre les générations dans le cadre domestique. Ses portraits colorés, souvent de groupe et de grand format, qui semblent à première vue tenir de l’instantané familial, sont pour la plupart soigneusement mis en scène par l’artiste, créant des tableaux composés qui établissent un dialogue avec la peinture classique. D’autres capturent avec spontanéité des moments insaisissables d’interaction entre les sujets. Tina Barney a par ailleurs souvent photographié sur commande : ses portraits de célébrités pour la presse, magazines de mode et marques de luxe témoignent de la même complexité, sensibilité et parfois humour que dans sa pratique artistique. L’exposition, produite par le Jeu de Paume, dévoile une sélection de 55 tirages à grande échelle mêlant images en couleur et noir et blanc, clichés de ses débuts et productions inédites, oeuvres de commande et personnelles, modèles connus telle Julianne Moore ou anonymes et proches de l’artiste. C’est à la fin des années 1970 que Tina Barney élabore son approche photographique singulière. En 1981, elle passe d’un appareil photo Pentax 35mm, tenu à la main, à une chambre photographique Toyo 4×5 montée sur trépied. Tout au long des années 1980, ses premières images révèlent un monde rarement vu en photographie, offrant au public un regard intime sur la vie intérieure de la classe aisée de la côte est des États-Unis. Sur divers lieux de vacances, à l’occasion de fêtes d’anniversaire (The Children’s Party [La fête des enfants], 1986), de mariages (Bridesmaids in Pink, [Demoiselles d’honneur en rose] 1995), de barbecues (Tim, Phil and I, [Tom, Phil et moi] 1989) et de déjeuners en famille dans sa maison de Rhode Island et aux alentours, Tina Barney explore les habitudes sociales de ses sujets entre absorbement intense des uns et agitation oisive des autres. Ses modèles posent à la manière d’acteurs dans une scène de théâtre ou de cinéma, l’artiste n’hésitant pas à demander de refaire certains micro-gestes et à donner quelques directives informelles. Dans The Reception [La réception] (1985) par exemple, Tina Barney dirige avec soin les invités d’un mariage de sa soeur tout en conservant la spontanéité d’un instantané. Entre 1996 et 2004, elle voyage en Italie, au Royaume-Uni, en Autriche, en France, en Espagne et en Allemagne, s’intéressant aux types sociaux et aux coutumes plutôt qu’aux individus. Dans ces oeuvres, les motifs traditionnels sont souvent combinés à des caractéristiques plus contemporaines, les personnages de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie européenne posant d’une manière picturale, dans une certaine tradition du portrait de groupes qui n’est pas sans rappeler les conversation pieces anglaises du XVIIIème siècle. Le grand format permet à la photographe de magnifier les détails des textures et des couleurs, des vêtements, du mobilier, des tissus et des décors de ses sujets en mettant l’accent sur la culture visuelle et matérielle qui sous-tend les choix et les goûts de ses modèles. Le parcours met également en lumière la dimension théâtrale, au coeur de son travail – une dimension qui accorde une attention particulière à la mise en scène de ses sujets et à la construction de l’espace. Synthèse originale d’une rigueur héritée de l’utilisation de la chambre photographique, de l’observation de la peinture de chevalet comme d’une pratique de l’instantané, l’oeuvre de Tina Barney est parcouru par une tentation narrative. Au début des années 1990, elle commence à travailler pour de nombreux magazines et journaux parmi lesquels : Daily Telegraph, W, Arena Homme plus, Hommes Vogue International, Vogue US… Cette pratique éditoriale l’a amenée à concentrer son attention sur la composition de ses images, dans un contexte où costumes, décors et environnements sont généralement déjà définis. S’écartant d’une approche strictement chronologique, l’exposition est organisée autour de certains thèmes qui ont traversé l’oeuvre de Barney au cours de 40 ans de carrière parmi lesquels la famille, un sujet clé depuis le tout début de sa pratique photographique en 1976, comme l’illustrent Jill and Mom [Jill et Maman](1983), une scène d’intimité où la soeur et la mère de l’artiste regardent l’appareil photo avec sérénité. Près de vingt ans plus tard, The Daughters [Les Soeurs] (2002) revisite la dynamique mère-fille dans le portrait d’une famille française. Une exposition produite par le Jeu de Paume. Commissaire : Quentin Bajac DatesSeptembre 28 (Samedi) 22 h 00 min - Janvier 19 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris sam28sep(sep 28)11 h 00 min2025dim19jan(jan 19)19 h 00 minChantal AkermanJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris Détail de l'événementLe Jeu de Paume organise une exposition exceptionnelle et inédite consacrée au parcours et à l’oeuvre de la cinéaste, artiste et écrivaine belge Chantal Akerman (Bruxelles 1950 – Paris 2015). Détail de l'événement Le Jeu de Paume organise une exposition exceptionnelle et inédite consacrée au parcours et à l’oeuvre de la cinéaste, artiste et écrivaine belge Chantal Akerman (Bruxelles 1950 – Paris 2015). Partant de ses débuts à Bruxelles jusqu’à ses ultimes installations, l’exposition suivra un parcours riche d’images et d’archives qui ont pour vocation d’être interrogées, expliquées et transmises afin de faire découvrir ce travail artistique dense. Suivant les étapes de la carrière de la cinéaste, cette exposition se propose de reparcourir les années et les lieux que Chantal Akerman a traversés et filmés tout en embrassant les différents médiums qu’ont été le cinéma, la télévision, les écrits, et les installations. L’exposition rappellera une vie intense, surprenante, du burlesque au tragique, de la comédie musicale aux douleurs du monde. De ce parcours vers le désert, l’oeuvre post ou pré-apocalyptique de Chantal Akerman n’aura jamais été aussi radicalement et poétiquement proche de notre temps. En écho à l’exposition, le cycle de cinéma de l’automne du Jeu de Paume est entièrement consacré à Chantal Akerman. Cette exposition a été réalisée en collaboration avec Bozar et la Fondation Chantal Akerman/CINEMATEK. Commissaires : Laurence Rassel, Marta Ponsa Photo : Chantal Akerman Jeanne Dielman 1976. Film, 201 min. Collections CINEMATEK © Fondation Chantal Akerman Courtesy Fondation Chantal Akerman, CINEMATEK et Marian Goodman Gallery. DatesSeptembre 28 (Samedi) 22 h 00 min - Janvier 19 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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