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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsLe BAL présente jusqu’au 17 novembre, une exposition inédite consacrée au photographe japonais Yasuhiro Ishimoto. C’est la première fois qu’il est présenté en Europe et pour l’occasion, “Des lignes et des corps”, réunit 170 tirages d’époque explorant les premières décennies de son oeuvre. Bien qu’il soit l’une des figures majeures de la scène photographique japonaise de l’après-guerre, Yasuhiro Ishimoto est assez peu connu en France. Son œuvre est à l’image de son identité, plurielle. Né au début des années 20 à San Francisco de parents japonais, il passe son enfance au Japon avant de retourner aux Etats-Unis en 1939 où il sera interné dans les camps après Pearl Harbor. Dès 1950, de retour au Japon, il se consacre pleinement à la photographie. Chicago, plage, 1948-1952, tirage gélatino-argentique d’époque© Kochi Prefecture, Ishimoto Yasuhiro Photo Center Chicago, ville, circa 1960, tirage gélatino-argentique © Kochi Prefecture, Ishimoto Yasuhiro Photo Center Des personnes allongées sur la plage, des jambes d’adolescents devant un comptoir, des traces de pas dans la neige, le flou d’un visage capturé à la volée… c’est toute la magie en noir et blanc du photographe japonais Yasuhiro Ishimoto exposé par le BAL. Entre les Etats-Unis et le Japon son parcours très singulier depuis Sans Francisco où il nait en 1921 de parents agriculteurs de l’île de Shikoku, sa découverte de la photographie dans un camp d’internement mis en place suite à Pearl Harbour, sa formation au New Bahaus de Chicago et ses nombreux allers et retours au point d’être qualifié de photographe « visuellement bilingue », sont retracés dans un élégant parcours autour de 12 thématiques. Jouant sur les préceptes de l’architecture nippone, la scénographie toute en fluidité et en apesanteur avec des cloisons révèle la grande modernité d’un artiste de l’expérimentation suivant l’enseignement de Moholy-Nagy à l’Institute of Design de Chicago. Tokyo, ville, 1963-1970, tirage gélatino-argentique d’époque© Kochi Prefecture, Ishimoto Yasuhiro Photo Center Chicago, Halloween, 1948-1952, tirage gélatino-argentique d’époque© Kochi Prefecture, Ishimoto Yasuhiro Photo Center Après son apprentissage du dessin, il se tourne vers la photographie avec comme maitres Harry Callahan et Aaron Siskind. On l’encourage à sortir du studio pour se confronter à la rue. Les 169 tirages d’époque du musée de Kochi, partenaire de l’exposition retracent son évolution depuis ses travaux de jeunesse jusqu’aux séries de Tokyo. C’est une découverte pour le public européen alors qu’il fait partie de l’exposition New Japanese Photography au MoMA en 1974.Ishimoto est un jalon essentiel pour la génération suivante de photographes fondateurs de la revue Provoke en 1968, aventure éditoriale que le Bal avait retracée. En plus d’une très grande rigueur et précision géométrique il sait capter le passage du temps et le mouvement, les palpitations de la ville tout en se focalisant sur des détails : les masses, les textures, le jeu des ombres, les fragments des corps et des ciels…. Le concept du MA, de l’intervalle, de ce qui sépare et relie, irrigue tout son travail comme le souligne Diane Dufour directrice du Bal et commissaire de l’exposition entre l’Orient et l’Occident le vide et le plein, tradition et modernité. De même que la figure de John Cage qui déclare « La structure sans la vie est morte. Mais la vie sans la structure est invisible ». Un manifeste qui rejoint ses aspirations. Villa impériale de Katsura, nouveau palais et pelouse, 1954, tirage gélatino-argentique© Kochi Prefecture, Ishimoto Yasuhiro Photo Center C’est avec le chapitre dédié à la Villa Katsura à Kyoto, résidence impériale que se révèle la quintessence de sa démarche. Ce joyau inspiré de Versailles qu’il immortalise en 1953 après 14 ans d’absence de son pays, est prétexte à une transposition moderniste aux sources de l’esthétique japonaise, inspirée du New Bahaus autour d’un jeu de quadrillage des lignes et d’une quête de l’épure, de l’abstraction graphique, magistralement mis en scène par la scénographie. Ishimoto est à la fois un passeur et un esthète, véritable trait d’union entre ses doubles origines. Il est indispensable d’aller faire un tour au Bal ! Publication à l’occasion de l’exposition Ishimoto des lignes et des corps aux éditions Atelier EXB/ LE BAL, 216 pages, 55 euros, en vente à la librairie sur place. https://www.lebalbooks.com/ishimoto Commissaires : Diane Dufour avec Mei Asakura, curator au Ishimoto Yasuhiro Photo Center. INFORMATIONS PRATIQUES : LE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris mer19jui(jui 19)12 h 00 mindim17nov(nov 17)19 h 00 minYasuhiro IshimotoPhotographiesLE BAL, 6, Impasse de la défense 75018 Paris Détail de l'événementLE BAL présente une figure exceptionnelle de l’histoire de la photographie japonaise peu connue en France : Yasuhiro Ishimoto (1921-2012). L’exposition, organisée en étroite collaboration avec le Centre photographique Ishimoto Détail de l'événement LE BAL présente une figure exceptionnelle de l’histoire de la photographie japonaise peu connue en France : Yasuhiro Ishimoto (1921-2012). L’exposition, organisée en étroite collaboration avec le Centre photographique Ishimoto Yasuhiro hébergé par le Musée d’art de Kochi au Japon, regroupera 180 photographies, dont un nombre important de tirages d’époque. Le parcours de l’exposition se concentrera sur les premières décennies de l’oeuvre d’Ishimoto, entre Chicago et le Japon. Figure clé de l’aprèsguerre, Ishimoto sera considéré comme « visuellement bilingue » par sa capacité à allier l’approche formelle du Nouveau Bauhaus à la quintessence de l’esthétique japonaise, sans jamais renoncer à un regard critique sur les questions sociales et politiques de son époque. Cette alchimie singulière est le fruit d’une expérience de vie unique : né de parents japonais en 1921 à San Francisco, puis élevé jusqu’à l’âge de 17 ans au Japon, Ishimoto retourne une première fois aux États- Unis en 1939. Interné dans les camps regroupant les Américains d’origine japonaise après l’attaque de Pearl Harbor, il intégre l’Institute of Design de Chicago en 1948. Cinq ans plus tard, il retourne au Japon et devient un outsider influent de la scène photographique japonaise des années 1950 et 1960. Au cours de la même période, il ouvre la voie à de nouvelles façons de concevoir les livres de photographies avec la parution de trois volumes phares : Someday Somewhere (1958), Katsura : Tradition and Creation in Japanese architecture (1960) et Chicago Chicago (1969). Les photographies sélectionnées, présentées seules ou en série, apparaissent comme autant d’exemples remarquables de la capacité d’Ishimoto à travailler composition, texture et motif au sein d’un même cadre. La présentation de l’oeuvre d’Ishimoto à un large public en 2024 est pertinente à bien des égards : Comment l’expérience transnationale et l’identité hybride d’Ishimoto résonnent-elles aux yeux et aux esprits contemporains à une époque où le nationalisme et le communautarisme grandissants suscitent de plus en plus d’inquiétudes ? Les pratiques formelles, expérimentales et la recherche de la beauté sont-elles encore nécessaires au sein des approches visuelles visant à comprendre et à exprimer le monde d’aujourd’hui ? Pouvons-nous être inspirés par l’engagement d’Ishimoto à vivre le moment présent, dans un monde où l’interconnexion globale instantanée disperse et annihile notre sentiment de « faire partie de » ? DatesJuin 19 (Mercredi) 23 h 00 min - Novembre 17 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuLE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris LE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisLE BAL est une plateforme indépendante d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée Mercredi 12h - 22h Nocturne. Jeudi 12H - 19H Soirées BAL LAB 20H-22H (Fermeture de l'exposition à 19H) et le Vendredi, samedi, dimanche 12H - 19H. Fermé le Lundi et Mardi Get Directions CalendrierGoogleCal https://www.le-bal.fr Favori0
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