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Née un 13 juillet : Simone Veil
La Une de Libé du 1er juillet
  • L'Ephéméride
by La Rédaction on 13 juillet 2017
554 Views |  Like

Née un 13 juillet : Simone Veil

Temps de lecture : 6 secondes

Elle aurait fêté ses 90 ans aujourd’hui, mais Simone Veil nous a quitté le 30 juin dernier. Elle reposera au Panthéon aux côtés de son époux Antoine Veil.

Tags

#Droits de Femmes #Féminisme #Hommage #politique #Portrait de Femmes

La Rédaction

9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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Ça s’est passé un 22 février : Disparition tragique du photographe Rémi Ochlik

#Hommage #Interview #Rencontres d'Arles

Hommage à Xavier Barral, Retour sur son entretien “Inside”

#édition #Hommage

Disparition de Xavier Barral (1955 – 2019)

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L’Ephéméride

Ça s’est passé un 22 février : Disparition tragique du photographe Rémi Ochlik

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L’Agenda

Mois en cours
Stracci Fabrique des Savoirs 7 Cours Gambetta, 76500 Elbeuf

ven25jan14 h 00 minlun25mar18 h 00 minStracciStefano BianchiFabrique des Savoirs, 7 Cours Gambetta, 76500 ElbeufType d'événement:Exposition,Photographie

Détail de l'événement

Dans le cadre de la Ronde #4, événement d'art contemporain de la Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie, le Centre photographique Rouen Normandie présente l’œuvre de Stefano Bianchi à la

Détail de l'événement

Dans le cadre de la Ronde #4, événement d’art contemporain de la Réunion des Musées Métropolitains Rouen Normandie, le Centre photographique Rouen Normandie présente l’œuvre de Stefano Bianchi à la Fabrique des Savoirs d’Elbeuf.

Stefano Bianchi mène depuis des années une recherche photographique ayant comme axes principaux lumière et matière. Convaincu que tout peut être source d’émerveillement et point de départ pour une réflexion esthétique et philosophique, le photographe trouve ses sujets au hasard des rencontres, privilégiant volontiers des choses très simples et à bien des égards, anodines.

Leur appliquant une technique photographique associant appareil grand format 20 x 25 cm et lumière artificielle, Stefano Bianchi révèle la coexistence de deux objets, deux entités distinctes mais parfaitement superposées : l’objet connu et toujours reconnaissable et l’autre, « l’objet derrière l’objet ». Objet transcendé, sorte de double magique du sujet photographié, évoquant pour chacun des images et des paysages différents.

Ici, le sujet, bien qu’il se laisse aisément nommer (Stracci, soit « serpillères » en italien), échappe à toute tentative d’apprivoisement : il est là devant nos yeux mais il nous emmène constamment ailleurs. Il n’est plus le but ultime et figé à jamais de l’image photographique mais, tout à la fois, le véhicule du voyage, le passeur et le passage.

« Il existe, écrit le photographe, un lieu intime et secret où les choses rayonnent d’une richesse insoupçonnée, où, dans le silence et le clair-obscur, elles se révèlent à notre regard. »

La recherche de ce lieu, véritable point de rupture entre reproduction et révélation, est le fil conducteur de la photographie de Stefano Bianchi.

Présentées dans la salle des machines, les photographies résonneront d’un écho particulier dans le cadre de la Fabrique des Savoirs puisqu’elles rappelleront le passé du lieu, autrefois usine de textile. Entre les silhouettes imposantes des métiers à tisser, cardeuses et autres machines, apparaîtront celles graciles des tirages photographiques suspendus.

Photographie : Stefano Bianchi, Straccio n°2, 2004

Dates

Janvier 25 (Vendredi) 14 h 00 min - Mars 25 (Lundi) 18 h 00 min

Lieu

Fabrique des Savoirs

7 Cours Gambetta, 76500 Elbeuf

Fabrique des Savoirs7 Cours Gambetta, 76500 ElbeufLe musée est ouvert du mardi au dimanche, de 14h à 18h

CalendrierGoogleCal

The Fiji Times Le Bleu du Ciel - Centre de photographie et d'image contemporaine 12, rue des fantasques 69001 Lyon

ven23nov14 h 30 min2019sam23fev19 h 00 minThe Fiji TimesOlivier MenanteauLe Bleu du Ciel - Centre de photographie et d'image contemporaine, 12, rue des fantasques 69001 LyonType d'événement:Exposition,Photographie

Détail de l'événement

Nous étions partis pour comprendre la société fidjienne et son histoire Pour vivre, à notre tour, dans cette société mélanésienne comme l’ont fait les grandes

Détail de l'événement

Nous étions partis pour comprendre la société fidjienne et son histoire Pour vivre, à notre tour, dans cette société mélanésienne comme l’ont fait les grandes figures de l’anthropologie du Pacifique de Bronilaw Malinowski à Marshall Sahlins…

Comment le cannibalisme, le don de femmes, les royautés, le christianisme, le cargo-cult, le colonialisme, la présence d’une importante communauté Indo-Fidjienne et l’indépendance de 1970 ont posé leur empreinte sur le quotidien et la vie politique d’aujourd’hui ?

Est-ce que l’histoire récente et mouvementée – quatre coups d’Etat (1987(2)-2000-2006), la prise en otage du parlement en mai 2000 – est la conséquence du passé colonial ségrégationniste et paternaliste ou de l’ethno-nationalisme entretenus par les chefferies traditionnelles ?

Ces questions liées aux traditions culturelles et à une « identité nationale » nous concernent en propre comme au figuré. Comment parler de leur versus fidjien ?

Le voyage n’est qu’une façon de composer avec notre vie, il correspond à nos besoins présents.

Voici donc l’histoire d’un artiste qui, grâce à une location trouvée sur Airbnb, va participer à l’ouverture de la première galerie « fine art » dans la capitale, sous la houlette du fils d’une illustre famille fidjienne de Bau.

Dates

Novembre 23 (Vendredi) 14 h 30 min - Février 23 (Samedi) 19 h 00 min

Lieu

Le Bleu du Ciel - Centre de photographie et d'image contemporaine

12, rue des fantasques 69001 Lyon

Le Bleu du Ciel - Centre de photographie et d'image contemporaine12, rue des fantasques 69001 LyonOuverture du mercredi au samedi de 14h30 à 19h Entrée gratuite

CalendrierGoogleCal

Stéphane Couturier Musée national Fernand Léger Chemin du Val de Pôme 06410 Biot

sam06oct(oct 6)10 h 00 min2019lun04mar(mar 4)18 h 00 minStéphane CouturierMusée national Fernand Léger, Chemin du Val de Pôme 06410 BiotType d'événement:Exposition,Photographie

Détail de l'événement

En 2018, le musée national Fernand Léger a souhaité mettre en lumière les riches correspondances thématiques et plastiques qui existent entre la peinture de Fernand Léger (1881-1955), pionnier de l’avant-garde

Détail de l'événement

En 2018, le musée national Fernand Léger a souhaité mettre en lumière les riches correspondances thématiques et plastiques qui existent entre la peinture de Fernand Léger (1881-1955), pionnier de l’avant-garde de la première moitié du XXe siècle, et l’œuvre photographique de Stéphane Couturier, artiste français né en 1957.
La rencontre de Stéphane Couturier avec l’œuvre du peintre a donné lieu à la création de photographies inédites, inspirées par la collection du musée : Stéphane Couturier a choisi le tableau intitulé Le Grand remorqueur, paysage industriel des bords de Seine peint par Fernand Léger en 1923, point de départ pour le photographe de nouvelles prises de vue, réalisées dans la ville de Sète à l’automne 2017.

L’exposition présente également des œuvres plus anciennes de Stéphane Couturier, qui établissent un dialogue in situ avec les tableaux de Fernand Léger. Les deux artistes partagent une même fascination pour les profondes mutations de la ville, un intérêt commun pour le monde du travail, l’esthétique industrielle ou l’architecture moderne, notamment celle de Le Corbusier. Mais, tandis que Fernand Léger exprime, après la Seconde Guerre mondiale, sa foi dans le progrès, la modernité et la reconstruction, Stéphane Couturier documente, à partir des années 1990, la disparition progressive de la société industrielle et la transformation de l’espace urbain qui en découle, dans les métropoles mondiales (Paris, Berlin, Séoul, Brasilia, Salvador da Bahia, Alger).
Dans sa série inédite, conçue en écho à l’œuvre de Léger, Stéphane Couturier utilise la superposition de plusieurs photographies numériques, technique initiée en 2004 dans ses premières séries intitulées « Melting Point ». L’artiste fait naître une réalité hybride, à partir de la fusion de deux ou trois images. Cette synthèse entre deux réalités produit une multitude de détails, où l’œil du spectateur se perd et provoque une impression de mouvement et de dissolution du sujet, au sein d’une composition monumentale.
Aujourd’hui, l’œuvre photographique de Stéphane Couturier, jouant des potentialités infinies de l’outil numérique, allie une approche documentaire à un traitement complexe de la composition. A la manière d’un tableau cubiste, elle puise dans le réel, le fragmente et, grâce au rythme et aux contrastes entre lignes, formes et plans colorés, le dépasse pour en offrir une nouvelle perception.
Stéphane Couturier interroge ainsi la nature prétendument objective du médium photographique : la
prise de vue devient un matériau. De ce matériau naît une machine à construire une combinatoire des
formes qui réactualise en permanence le réel enregistré.

Dates

Octobre 6 (Samedi) 10 h 00 min - Mars 4 (Lundi) 18 h 00 min

Lieu

Musée national Fernand Léger

Chemin du Val de Pôme 06410 Biot

Musée national Fernand LégerChemin du Val de Pôme 06410 BiotTous les jours sauf le mardi, les 25 décembre et 1er janvier. De mai à octobre, de 10h à 18h De novembre à avril, de 10h à 17h

CalendrierGoogleCal

Alberto Giacometti / Peter Lindbergh. Saisir l'invisible L’Institut Giacometti 5 Rue Victor Schoelcher, 75014 Paris

mar22jan(jan 22)0 h 00 mindim24mar(mar 24)0 h 00 minAlberto Giacometti / Peter Lindbergh. Saisir l'invisibleL’Institut Giacometti, 5 Rue Victor Schoelcher, 75014 ParisType d'événement:Exposition,Photographie

Détail de l'événement

L’Institut Giacometti présente du 22 janvier au 24 mars 2019, les photographies inédites d’œuvres d’Alberto Giacometti prises par Peter Lindbergh, l’un des photographes les plus importants de sa génération. A

Détail de l'événement

L’Institut Giacometti présente du 22 janvier au 24 mars 2019, les photographies inédites d’œuvres d’Alberto Giacometti prises par Peter Lindbergh, l’un des photographes les plus importants de sa génération. A ces photographies sont associés une sélection de plâtres, de bronzes et de dessins choisis par le photographe. Ce face à face permet de montrer le dialogue très intime qui s’est établi entre le photographe et les œuvres du sculpteur, tout en révélant de nombreux points communs dans leurs manières d’appréhender la représentation du réel.

L’exposition, sous le commissariat de Serena Bucalo-Mussely, rassemble plus d’une soixantaine d’œuvres des deux artistes.

Dates

Janvier 22 (Mardi) 0 h 00 min - Mars 24 (Dimanche) 0 h 00 min

Lieu

L’Institut Giacometti

5 Rue Victor Schoelcher, 75014 Paris

L’Institut Giacometti5 Rue Victor Schoelcher, 75014 ParisOuvert tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi ouverture à 14h. Fermé le lundi

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Azzedine Alaïa - Collectionneur - Adrian & Alaia - L'art Du Tailleur Galerie Azzedine Alaïa 18 rue de la Verrerie 75004 Paris

lun21jan(jan 21)11 h 00 minmer26jui(jui 26)19 h 00 minAzzedine Alaïa - Collectionneur - Adrian & Alaia - L'art Du TailleurGalerie Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie 75004 ParisType d'événement:Exposition

Détail de l'événement

Une exposition inédite, conçue par l’Association Azzedine Alaïa, réunit deux grands noms qui ont modifié l’histoire de la mode : Gilbert Adrian et Azzedine Alaïa. Pour la première fois les

Détail de l'événement

Une exposition inédite, conçue par l’Association Azzedine Alaïa, réunit deux grands noms qui ont modifié l’histoire de la mode : Gilbert Adrian et Azzedine Alaïa.

Pour la première fois les modèles d’Azzedine Alaïa conversent avec ceux de Gilbert Adrian. Couturier américain mythique, Adrian est représenté en nombre important dans les collections patrimoniales que Monsieur Alaïa a constituées avec minutie et respect de l’histoire.

Organisée par l’Association Azzedine Alaïa sous la direction d’Olivier Saillard, cette exposition montre comment le goût pour l’élégance intemporelle, la quête d’un style avant celle de la mode, l’exigence de la coupe, peuvent se transmettre entre deux grands couturiers que les décennies et les continents séparent.

A travers le prisme des tailleurs dont tous deux partagent l’excellence, l’exposition montre à quel point la conception et la construction des vestes unissaient ces deux grands de la mode.

Les choix des tissus, la recherche des formes, la finesse des détails sont des traits d’union entre eux.

Dans les modèles de l’un, on peut lire le secret héritage de l’autre, de la main d’un maître à celle de l’autre comme seuls les plus talentueux et les plus exigeants peuvent le faire.

Présentés sous la forme d’un dialogue entre les vêtements créés au cours de leurs carrières respectives, deux grands couturiers partagent un discours unique sur le tissu et la coupe.

Gilbert Adrian, plus simplement connu comme Adrian tout au long de sa carrière, était le directeur des costumes à la MGM à Hollywood pendant “l’âge d’or” du cinéma des années 1930. Son travail devint synonyme du glamour hollywoodien sur grand écran. Le talent d’Adrian variait, de la garde-robe de femme fatale de Jean Harlow dans “Les invités de 8 heures”, aux costumes du “Magicien d’Oz”, ou encore à l’incroyable garde-robe de toutes les actrices du film “Femmes” en 1939.

Ses créations étaient si recherchées que dans les années 1940, Adrian quitta Hollywood pour fonder sa maison de couture à New-York, où ses tailleurs structurés, portés par Katherine Hepburn, Greta Garbo et Joan Crawford, seront précurseurs de la mode américaine des années 1940 et 1950.

Arrivé à Paris dans les années 1960 et malgré des moyens financiers modestes dus à son jeune âge, Azzedine Alaïa avait toujours l’œil pour dénicher les pièces rares. Il commença à collectionner des objets d’art, de design et de mode tout en créant ses collections.

Alors qu’il avait à peine vingt ans, il acheta dans un petit magasin une exceptionnelle statuette ancienne représentant une tête copte. C’est seulement plus tard qu’il découvrit que cette statuette avait appartenu à la comtesse de Greffulhe, qui inspira à Marcel Proust l’héroïne de la Duchesse de Guermantes. Ce talisman l’accompagna toute sa vie.

À la fermeture de la prestigieuse Maison de Cristobal Balenciaga en 1968, Alaïa recueillit des chefs-d’œuvre de coupe qu’il ne pouvait supporter de voir disparaître. Il en reçut une véritable responsabilité d’ordre patrimonial et c’est ainsi qu’il commença sa collection de pièces de grands noms de la mode, passés ou récents.

Il fut en outre le premier à collectionner les pièces du designer Jean Prouvé.

Alaïa deviendra également un collectionneur majeur, si ce n’est le plus important, du travail d’Adrian, peu représenté dans les musées français. La collection constituée par Alaïa, de plus de 150 pièces, est une représentation fidèle de toutes les facettes du couturier hollywoodien.

Créateur de costumes et couturier, Adrian était admiré par Azzedine Alaïa pour ses constructions techniques sophistiquées, l’esprit de ses créations influencées par la haute couture parisienne, les détails, la coupe, et sa façon de travailler le tissu et de le courber selon son imaginaire fertile.

Mais c’est le “Power suit” des années 1940, aux larges épaules et cintré à la taille, pionnier de la révolution des garde-robes des femmes, qui a le plus impressionné le jeune Alaïa. Depuis sa Tunisie natale dans les années 1950, il admirait l’élégance, la force et l’invulnérabilité des femmes parisiennes. L’esthétique Alaïa deviendra plus puissante à partir de cette mémoire. L’art de la sculpture et du modelé, qu’il avait étudié à l’école des Beaux-Arts de Tunis, va contribuer à forger son style personnel.

En 1979, alors qu’il se trouvait dans son atelier de la rue de Bellechasse, une de ses fidèles clientes couture, la baronne Cécile de Rothschild, se présenta avec une amie proche, Greta Garbo. Ce fut une rencontre décisive dans la vie d’Azzedine Alaïa. La recluse Greta Garbo, qui avait porté les costumes d’Adrian dans les années 1940, à la scène comme à la ville, demanda à Alaïa de lui créer un pantalon et un manteau de coupe ample et masculine en cachemire bleu marine. Alaïa parlait souvent de cette rencontre en ces termes : « une femme belle et puissante en chaussures plates ». Il y a quelques années, il put racheter aux enchères le manteau qu’il lui avait confectionné, lors d’une vente célèbre qui suivit la disparition de la Divine.

Partageant de nombreuses affinités avec Adrian dans l’exécution des ses modèles ainsi que dans l’obsession pour la technique au service de l’art de la couture, Azzedine Alaïa passait des nuits entières sur la même veste noire sans jamais être satisfait, à la recherche de la perfection. Formé à la sculpture, il devint le maître de la coupe et de la silhouette, véritable architecte des corps à partir des années 1980.

La collection des maîtres de la Couture assemblée et réunie par Azzedine Alaïa tout au long de sa vie représente l’un des départements les plus importants des archives de l’Association Azzedine Alaïa, aux côtés de ses collections en nom propre.

Cette exposition est une sélection rigoureuse du travail de Gilbert Adrian, amplement collectionné au fil des ans par Azzedine Alaïa. Tous les modèles choisis et voulus par Monsieur Alaïa témoignent de la passion unique et de l’amour qu’il nourrissait pour l’histoire de la mode.

Parallèlement à l’exposition, deux films seront projetés et mettront en lumière les talents d’Adrian et d’Alaïa : “Les femmes”, 1939 – avec les stars Norma Shearer, Joan Crawford, Rosalind Russell, Joan Fontaine, Paulette Goddard, et de nombreuses figurantes habillées par Adrian.
“Dangereusement vôtre”, 1985 – un James Bond, pour lequel Azzedine Alaïa a réalisé les costumes de Grace Jones, qui joue le personnage de May Day

Dates

Janvier 21 (Lundi) 11 h 00 min - Juin 26 (Mercredi) 19 h 00 min

Lieu

Galerie Azzedine Alaïa

18 rue de la Verrerie 75004 Paris

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