Les lauréates 2024 des Bourses d’aides à la création du festival ‘Les Femmes s’exposent’ révélées 3 jours ago
Masterclass Oeildeep : Softness Will Set You Free, un refuge dans la couleur par Maude Girard 29 novembre 2024
Du côté des galeries : Heidi Bucher, Jacqueline de Jong, Simone Breton & friends, Photo days… 6 heures ago
Art Antwerp 2024 : Maurice Verbaet Gallery « Masters of Antwerp », Interview Sibylle Cosyn, directrice 1 jour ago
L'Invité·ePhoto Carte blanche à Reza : L’exil La Rédaction15 janvier 2020 France, Paris. © Reza Partager Partager Temps de lecture estimé : 2minsPour sa deuxième carte blanche, notre invité de la semaine, le photojournaliste français d’origine iranienne Reza a choisi une image qui vient illustrer son exil. Condamné au nom de ses témoignages en tant que photographe, il quitte l’Iran le 25 mars 1981 au matin. Ce cliché a été réalisé au cimetière du Père-Lachaise lors de l’enterrement de Sa’edi, écrivain iranien. L’exil France, Paris. Le 25 mars 1981, à 7h35 du matin, j’ai quitté mon pays avec mon sac d’appareils, puisque c’était au nom de mes témoignages que j’étais condamné. J’ai commencé ma longue route de l’exil. Mon voyage intérieur est l’errance d’un nomade autour de la terre interdite. Mes premières années d’exil furent sans aucun doute marquées par ce choc entre l’image rêvée d’un Occident libre et la réalité de ses démocraties. Ma liberté avait le visage vide et mon exil était doute et tristesse. Au cimetière du Père-Lachaise à Paris, un jour pluvieux et sombre de novembre, un long cortège d’exilés iraniens se rassemble pour une première expérience : l’abysse d’un ami mort dans cet ailleurs. Ce jour-là, nous sommes tous venus accompagner Sa’edi, ce penseur et écrivain iranien contraint lui aussi à l’ailleurs, dans sa dernière demeure. Nous avons alors goûté l’amertume de la mort dans cet exil, et imaginé la chair mêlée à la terre qui n’est pas sienne. Quelque temps après, le poète Shamlou, regardant cette image, dit ce poème : « Même la pierre pleure et gémit, le jour de la séparation du bien-aimé. » Photographie : Reza Texte : Rachel Deghati Cette photographie fait partie de l’ouvrage « Iran, Rêves et dérives », un portrait intime d’une nation, un récit documentaire unique sur l’un des évènements majeurs du 20e siècle. INFORMATIONS PRATIQUES Iran, Rêves et dérives Reza et Manoocher Deghati Editions Hoëbeke 288 pages 22 x 25 cm 39 € Favori0
L'Invité·e Carte blanche à Aurélie Voltz : Alain Kirili, Défi de l’apesanteur Pour sa troisième carte blanche, notre invitée de la semaine, Aurélie Voltz – directrice du musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne ...
L'Interview Fermeture de la Galerie Le Réverbère : Rencontre avec Frédéric Bellay Après une annonce abrupte au début de l’été de l’arrêt de la galerie Le Réverbère après 43 ans d’activité, nous avons décidé ...
Non classé Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 3) Nous poursuivons aujourd’hui, la publication du journal de bord du photographe Pierre-Elie de Pibrac, actuellement en Israël dans le cadre de son ...
Les lauréates 2024 des Bourses d’aides à la création du festival ‘Les Femmes s’exposent’ révélées 3 jours ago
Masterclass Oeildeep : Softness Will Set You Free, un refuge dans la couleur par Maude Girard 29 novembre 2024
Du côté des galeries : Heidi Bucher, Jacqueline de Jong, Simone Breton & friends, Photo days… 6 heures ago
Art Antwerp 2024 : Maurice Verbaet Gallery « Masters of Antwerp », Interview Sibylle Cosyn, directrice 1 jour ago