Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 6 jours ago
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 4 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 5 jours ago
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 6 jours ago
Partager Partager Actu Art ContemporainOtherSide Babi Badalov à la Verrière, fondation d’entreprise Hermès : la voix de la dissidence Marie-Elisabeth De La Fresnaye31 janvier 2020 On a souvent expliqué comment la vie nomade et mouvementée de Babi Badalov est, intrinsèquement liée à son travail. Né au sein d’une famille nombreuse dans un village d’Azerbaïdjan, alors pays satellite de l’URSS, d’une mère d’origine iranienne et d’un père azéri, le jeune Babi Badalov a été immergé dans un bain linguistique et culturel hybride. Après des débuts sur la scène artistique saint-pétersbourgeoise, le jeune homme en rupture émigre aux États-Unis, en Angleterre, puis en France, vivant un quotidien de clandestin avant d’obtenir en 2011 le statut de réfugié politique. Marqué par ces expériences de vie entre dénuement et espoir, parlant de nombreuses langues sans les maîtriser, il a fait de cette réalité parfois cruelle le matériau de son travail (en détournant notamment les documents officiels et administratifs liés à son statut), qui raconte aussi, sans complaisance, les conditions difficiles de l’exil politique. Mais au-delà de ces contingences biographiques, c’est plus largement une attention extrême portée aux choses apparemment insignifiantes qui caractérise l’art de Babi Badalov. C’est elle qui justifie son invitation au sein du cycle « Matters of Concern | Matières à panser » qui, à l’occasion de l’urgence écologique, entend valoriser d’autres manières d’observer et de fabriquer, d’autres relations aux choses et aux matières dans une écologie décloisonnée des pratiques. Il y a de fait chez Babi Badalov une sensibilité exacerbée pour les signes de l’ordinaire (tracts, prospectus, emballages, tickets, etc.), un profond respect pour toutes les productions du travail humain, toutes les manifestations de la vie dans l’espace urbain, y compris parmi les plus méprisées ou les plus invisibles. Recyclage, réévaluation et dé-hiérarchisation sont les maîtres mots de ce qui semble constituer une éthique autant qu’une économie de travail (..) Inviter l’artiste à exposer son travail, ce n’est donc pas seulement partager ses formes percutantes, c’est aussi accueillir une humilité joyeuse, une bienveillance naturelle et une intelligence sensible qui percent la surface formelle des choses. C’est écouter et propager une voix discordante dans l’écosystème parfois standardisé de l’art. Que La Verrière soit, à l’occasion de ce cycle d’expositions, la chambre d’écho de pratiques dissidentes qui, comme celles de Babi, ne choisissent pas entre la bienveillance et la critique, qu’elle valorise des démarches minoritaires qui restent actives malgré les tourments du monde et contestent les systèmes de production de valeurs, est un enjeu curatorial apparaissant aujourd’hui plus que jamais nécessaire”. Texte de Guillaume Désanges, commissaire et critique d’art. Babi Badalov est représenté par la galerie Jérôme Poggi, Paris. INFOS PRATIQUES : Soul mobilisation Babi Bidalov jusqu’au 15 février 2020 La Verrière fondation d’entreprise Hermès Bruxelles, Belgique https://www.fondationdentreprisehermes.org Marque-page0
Actu Art Contemporain Beaux Livres pour la hotte de Mère Noël ! Comme à chaque moment en décembre, préparer cette sélection c’est revivre quelques temps forts de l’année et dans un contexte particulièrement critique ...
Interview Art Contemporain « There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière J’avais rencontré Barbara Cuglietta au Musée Juif en 2021, je la retrouve à la fin d’un premier cycle autour d’un geste curatorial ...
Actu Art Contemporain Mudam Luxembourg : Eleanor Antin, Nouvel accrochage des collections, Tiffany Sia L’un des temps forts de la Luxembourg Art Week 2025 se jouait au Mudam autour de l’exposition de l’artiste militante états-unienne Eleanor ...
Actu Art Contemporain Saison transatlantique au Palais de Tokyo : « ECHO DELAY REVERB : Art américain, pensées francophones »
Actu Art Contemporain « Chromoscope » à la Cité de l’architecture : Interview Matthieu Poirier, commissaire
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 6 jours ago
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 4 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 5 jours ago
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 6 jours ago