Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 7 minutes ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 4 jours ago
Partager Partager Actu Art ContemporainOtherSide Le Fresnoy interroge l’avenir de l’humanité La Rédaction24 février 2020 Temps de lecture estimé : 4minsJusqu’au 29 avril 2020, le Fresnoy – Studio national, accueille une quinzaine d’artistes venue nous explorer les systèmes de représentations qui se réfèrent à l’état du monde, ou préfigurent celui de demain. Chacun va nous livrer des éléments pour nous aider à comprendre les problèmes en jeu à l’heure d’envisager l’avenir de l’humanité. La fluidité est une propriété généralement attribuée aux liquides, qui ont une capacité physique à se répandre et occuper toute forme de façon optimale. Au sens figuré, la fluidité est le caractère de ce qui est mobile, difficile à saisir ou à fixer, en évolution constante. A travers les regards d’un groupe d’artistes, architectes et designers, Fluidités propose une réflexion transdisciplinaire – fluide ? – sur la façon dont l’humanité se projette dans un futur plus ou moins proche. Ces observateur.e.s sont probablement celles et ceux qui sont le plus en mesure de nous conter l’avenir qui nous attend, avec une très grande liberté. Leur « fictions », ou leur recherches tant au niveau plastique que conceptuel, nous offrent un panorama critique qui toutefois échappe autant à l’utopie béate qu’à la dystopie. L’ensemble des propositions artistiques réunies dans cette exposition ne prétend pas être exhaustif, ni universel : fluidités présente des oeuvres qui traitent de nombreux aspects de ce qui pourrait constituer le futur – certains étant déjà présents, tout au moins à l’état embryonnaire. Il ne s’agit pas d’une exposition de science-fiction. On y trouvera une réflexion sur les rapports complexes que les êtres humains entretiennent avec leur environnement qu’ils occupent de manière très coloniale – qu’il s’agisse de ce que l’on appelle « la nature » ou des relations avec toutes les autres espèces qui existent sur la planète. Le chthulucène – terme inventé par la philosophe et biologiste américaine Donna Harraway – serait un état dans lequel le principe de la domination absolue de l’humanité sur toutes les autres formes de vie aurait disparue, pour être remplacée par une coexistence harmonieuse. Cette pensée se rapporte à des formes de cultures très anciennes qui continuent à être à la base de celles de certains peuples premiers. On y trouvera aussi le travail d’artistes qui se penchent sur les rapports tout aussi complexes que nous entretenons avec la technologie, que nous prétendons dominer tout en acceptant de nous y assujettir. Il y a quelque chose du démiurge dans l’élaboration d’un environnement dans lequel toute forme d’expérience est placée sous le contrôle de la machine, création essentiellement humaine. On perçoit de plus en plus le monde à travers les écrans, qui peu à peu remplacent l’expérience en direct : le « réel » et le « virtuel » s’enchevêtrent comme pour former une condition nouvelle. L’espace et le temps deviennent élastiques. Il n’y a plus de vrai et de faux, mais des degrés de vérités différents. Le lien hypermédia se superpose à la pensée rhyzomatique. Les paysages sont comme autant de réactions chimiques en temps réel. Les frontières entre la technologie et la biologie deviennent de plus en plus poreuses, tant sur le point matériel que conceptuel. Le corps est augmenté par la machine, qui aussi le soigne tout autant qu’elle le surveille. Il n’y a plus de frontière établie, mais des définitions souples, en évolution constante ; il n’y a plus d’histoire, mais un présent constant qui échappe tout autant au passé qu’au futur. Voici l’état du monde de demain, ou de tout à l’heure. Fluidités… – Benjamin Weil, commissaire Les artistes exposé.es : Hicham Berrada, Alfonso Borragan, Shu Lea Cheang, Cliff Evans, Joan Fontcuberta, Karlos Gil, Antony Gormley, Lynn Hershman Leeson, Ismaël Joffroy Chandoutis, Yosra Mojtahedi, Michael Najjar, Pedro Neves Marques, Philippe Rahm, SMITH x Diplomates, Daniel Steegmann Mangrané, Teresa Van Dongen INFORMATIONS PRATIQUES Fresnoy - Studio national22 Rue du Fresnoy, 59200 Tourcoing ven07fev(fev 7)9 h 30 minmer29avr(avr 29)18 h 00 minFluidités : L'humain qui vientExposition CollectiveFresnoy - Studio national, 22 Rue du Fresnoy, 59200 Tourcoing Détail de l'événementL’exposition qui se tiendra au Fresnoy cet hiver a pour but de montrer les systèmes de représentation qui se réfèrent à l’état du monde ou préfigurent celui de Détail de l'événement L’exposition qui se tiendra au Fresnoy cet hiver a pour but de montrer les systèmes de représentation qui se réfèrent à l’état du monde ou préfigurent celui de demain ; ou la façon dont les artistes nous aident à comprendre les problèmes en jeu à l’heure où nous envisageons l’avenir de l’humanité. En dialogue avec l’exposition se tiendra le colloque L’humain qui vient, les 28 et 29 avril. La spéculation sur l’avenir est toujours guidée par des perspectives à la fois utopiques et dystopiques. En observant la situation mondiale actuelle, on pourrait affirmer que nous avons besoin de paradigmes entièrement nouveaux pour envisager le futur de façon positive, tant il y a de crises importantes auxquelles l’humanité est confrontée. Comprendre un monde au niveau global est un immense défi, alors que le flux d’informations et sa vitesse ne cessent d’augmenter. De plus, et peut être en raison de la fusion de références culturelles, la conscience humaine a également évolué. La notion d’autorité est devenue plus répandue, et chacun·e peut librement associer des références culturelles ou liées au genre pour façonner et refaçonner sa propre identité à l’envi. En outre, l’humanité est de plus en plus encline à explorer la communication entre les espèces, qui inclut toutes les formes de vie. La notion de vie telle que nous la comprenons jusqu’à présent est également remise en question, si l’on considère la très lente évolution d’organismes perçus comme inertes. Pourrait-on alors parler d’une résurgence de l’animisme en tant que concept – et non comme système de croyance, comme moyen d’appréhender l’univers ? Imaginer l’humain·e qui vient n’est pas envisageable uniquement à partir de spéculations purement scientifiques et factuelles : penser l’avenir dépend aussi des fantasmes et des rapports très ambivalents de l’humanité avec la technologie, sans oublier les effets des intérêts économiques ou politiques. Benjamin Weil Artistes : Hicham Berrada, Alfonso Borragan, Shu Lea Cheang, Cliff Evans, Joan Fontcuberta, Karlos Gil, Antony Gormley, Lynn Hershman Leeson, Ismaël Joffroy Chandoutis, Yosra Mojtahedi, Michael Najjar, Pedro Neves Marques, Philippe Rahm, SMITH x Diplomates, Daniel Steegmann Mangrané, Teresa Van Dongen Commissaire : Benjamin Weil, avec Pascale Pronnier Photo : SMITH x Diplomates, « Désidération », 2019 © DR DatesFévrier 7 (Vendredi) 9 h 30 min - Avril 29 (Mercredi) 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuFresnoy - Studio national22 Rue du Fresnoy, 59200 Tourcoing Fresnoy - Studio national22 Rue du Fresnoy, 59200 TourcoingOuvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Le week-end de 14h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
Rencontre avec Pierre Ciot et Olivier Brillanceau de la SAIF Les droits des photographes et le Rapport Racine
L'Invité·e Carte blanche à Marek Gressier (revue FemmesPHOTOgraphes) : Révélations Pour la première carte blanche de notre invité·e singulière, la revue FemmesPHOTOgraphes, c’est Marek Gressier qui prend la plume. Il partage avec ...
News Marion Gronier nommée lauréate de la 5ème édition du Prix Photo Sociale Le Prix Photo Sociale (anciennement Caritas) vient d’annoncer le nom de la lauréate 2025, le jury présidé par Jane Evelyn Atwood a ...
Evénements 68eme Salon de Montrouge. Interview Andrea Ponsini directeur artistique Andrea Ponsini est le directeur artistique du 68ème Salon de Montrouge. Parmi les nouveautés de cette édition, un mode de sélection élargi ...
Actu Art Contemporain « Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 7 minutes ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 4 jours ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires !