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Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Anne Immelé : La constellation, l’intensité et le désir : Vincent Delbrouck, Nolwenn Brod La Rédaction9 septembre 2020 Temps de lecture estimé : 3minsPour sa deuxième carte blanche, notre invitée Anne Immelé, photographe, co-fondatrice et directrice artistique de la Biennale Photo de Mulhouse présente les travaux de Vincent Delbrouck, Nolwenn Brod. Deux photographes qu’elle a exposés dans le cadre de la manifestation. Le première en 2016 et la seconde cette année, après une première tentative lors de la précédente biennale. C’est en écrivant Constellations photographiques (Médiapop éditions, 2014) que j’ai découvert le travail de Vincent Delbrouck aka V.D. Par la suite, je l’ai invité en résidence à Mulhouse, il a exposé durant l’édition L’Autre et le même (BPM-2016). V.D utilise la photographie pour exalter la vie. Sous le titre, Maya ou les baies sauvages, son exposition était une immense constellation, les liens entre les images cherchaient à équilibrer une forme de contemplation silencieuse et une conscience hypersensible et multiple. Extrait de V.D. ou la multiplicité, Anne Immelé in CATALOGUE, Wilderness éditions, 2016. « En utilisant la constellation, V.D. ne cherche pas à figer le sens ni à donner une signification évidente, il ne cherche pas à imposer une vision du monde, mais à rendre compte de la complexité de celui-ci en retranscrivant une réalité elliptique, errante. En cela les constellations de V.D. seraient également proches de ce qu’Édouard Glissant nomme la pensée archipélique comme pensée du tremblement, qui « ne s’élance pas d’une seule et impétueuse volée dans une seule et impétueuse direction, elle éclate sur tous les horizons, dans tous les sens, ce qui est l’argument topique du tremblement. Elle distrait et dérive les impositions des pensées de système. » Dans ses notes de travail, V.D. évoque l’archipel dans un « désir ardent de retour à l’origine du monde. (…/…) Un archipel d’îles flottant dans la mer turquoise et qui semble donner au paysage un pouvoir d’évocation érotique et magique. La vie même y reflète ses arborescences. Animale et peinte. » En 2018, l’exposition L’étreinte du tourbillon traitait du désir amoureux et croisait différents regards sur l’être aimé. Photographie et désir y étaient intrinsèquement liés. J’avais songé à exposer des photographies de Nolwenn Brod, mais la complexité des choix d’articulation entre les oeuvres et les enjeux ne m’ont pas permis de le faire. C’est pourquoi, sa série en cours, Le temps de l’immaturité s’est imposée comme une nécessité dans les premiers temps de la préparation de l’exposition Ce noir tout autour qui parait nous cerner (BPM 2020). Travaillant avec beaucoup de précision, procédant par touches d’intensité, Nolwenn Brod a proposé un agencement extrêmement puissant, ambigüe, véhiculant la force brute du désir simultanément avec une immense délicatesse. Dans cet agencement, la photographe nous met en présence de jeunes adultes pris dans le mouvement trouble de ce qui va advenir. La lumière de ses images apparaît comme filtrée et chargée en émotion, dans une dimension cinématographique que la scénographie de l’exposition vient encore accentuer. http://www.biennale-photo-mulhouse.com/2020/ INFORMATIONS PRATIQUES mar01sep0 h 00 minsam31oct(oct 31)0 h 00 min4ème édition de BPM - Biennale Photo de MulhouseThis is the End Détail de l'événementDu fait de la pandémie de Covid-19, l’édition de la BPM 2020 n’aura pas entièrement lieu en juin comme prévue. Cette édition plus archipélique est reportée en septembre-octobre pour les Détail de l'événement Du fait de la pandémie de Covid-19, l’édition de la BPM 2020 n’aura pas entièrement lieu en juin comme prévue. Cette édition plus archipélique est reportée en septembre-octobre pour les expositions en galerie et musée, hormis l’exposition de Christophe Bourguedieu qui aura lieu du 22 août au 13 septembre à la Filature. Les expositions en plein air, à Hombourg, Chalampé, Ottmarsheim et sur les Berges de l’Ill à Mulhouse seront visibles au courant du mois de juin. Nous mettons tout en oeuvre pour maintenir les expositions prévues avec certains aménagements, certains renoncements aussi comme la soirée dédiée aux projections ou l’exposition prévue au LAC du lycée Stoessel. Notre festival a pour objectif de montrer une pratique photographique contemporaine en perpétuel mouvement et interrogation. Le rapport de la production photographique à sa contemporanéité est l’un des axes de notre programmation : son rapport à l’évolution du médium mais aussi au contexte écologique, social, économique. Intitulée « This is the End », enracinée dans la relation que la photographie noue avec la fin imminente, cette édition s’avère, bien malgré elle, au plus proche du moment de bascule que nous vivons, entre un avant et un après. Par sa dimension inéluctable, la pratique de la photographie incarne intensément l’affirmation This Is the End, tout en ouvrant sur un imaginaire du passage et de l’après. Cette 4e édition de la BPM a lieu dans un contexte politique, économique et écologique marqué par la fin de la croyance en un système global de production devenu insensé et l’épuisement des ressources environnementales. This Is the End nous apostrophe sur la nature profondément destructrice du système industriel planétarisé et son point de rupture. Loin des représentations hollywoodiennes de la fin du monde ou des théories des collapsologistes, la BPM invite à s’interroger sur le pessimisme ambiant. Aborder la fin, c’est aussi proposer les moyens d’une prise de conscience, d’un changement du cours des choses. This Is the End évoque aussi le pouvoir fascinant des confins du monde, des civilisations englouties, des grottes sombres. La fin, c’est aussi la chute, le vertige ou son pressentiment. The End, c’est aussi la fin du film, de l’histoire dans laquelle le spectateur a aimé se plonger, rappelant la dimension fictionnelle de la pratique photographique. La quatrième édition de la BPM-Biennale de la Photographie de Mulhouse rassemble les travaux d’une quarantaine d’artistes français et étrangers utilisant la photographie autour de la notion This Is the End. La BPM affirme la volonté de soutenir la photographie contemporaine à travers 13 lieux d’expositions dans 5 villes et communes. La direction artistique est confiée à Anne Immelé. 5 commissaires d’exposition sont invités : Virginie Huet, Ann-Kathrin Harr & Maria Sitte, Pascal Amoyel, Michaël Roy, le programme de projections imaginé par Océane Ragoucy et Laura Morsch-Kihn est annulé en raison du covid-19. Plusieurs expositions se déploient dans Mulhouse : Ce noir tout autour qui parait nous cerner, Nolwenn Brod, Isabelle Giovacchini, Jean-Baptiste Grangier, Alain Willaume, Giovanna Silva, Geert Goiris ainsi que des photographies issues de la collection de Madeleine Millot-Durrenberger (commissariat d’Anne Immelé au Musée des Beaux-arts), Avant la nuit de Christophe Bourguedieu à La Filature, Comme des tourbillons de poussière, exposition collective conçue par Pascal Amoyel à la Galerie de la bibliothèque, se déploie à partir des séries photographiques d’Olivier Kervern, Louis Perreault, Antoine Seiter et Jean Marquès. Au séchoir, Pour tout le sel de la terre, exposition collective conçue par Mickaël Roy, propose une lecture post-industrielle, environnementale et sociale du Bassin potassique alsacien à travers une sélection de photographies de Bernard Birsinger, Stéphane Spach, Dominique Bannwarth, Jacky Naegelen & Sylvain Scubbi. Childhood memories réunissant Benoit Linder et Kuba Pajewski au LAC a dû être annulée. À la poursuite… des courbes, installation de Serge Lhermitte sera visible à la chapelle Saint-Jean, Carnet de Mulhouse de Thomas Boivin au Kohi Coffee. À Freiburg, l’exposition THE AND, (commissariat Ann-Kathrin Harr et Maria Sitte) au Kunsthaus L6 réunira 7 photographes. L’exposition Tout le jour il fait nuit noire de Thérèse Verrat et Vincent Toussaint (commissariat de Virginie Huet) du CCFF aura exceptionnellement lieu Hors les Murs et sera visible au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse Les installations prévues dans l’espace public seront visibles courant juin : Geert Goiris à Hombourg, Jessica Auer à Ottmarsheim, Lynn Alleva Lilley à Chalampé, Jessica Auer et Guillaume Collignon sur les berges de l’Ill à Mulhouse. L’exposition Point Cardinal II, affichages des étudiants des Écoles Supérieures d’Art du Grand Est sur le parvis de la gare aura lieu à l’automne. DatesSeptembre 1 (Mardi) 0 h 00 min - Octobre 31 (Samedi) 0 h 00 min(GMT+00:00) En savoir plus CalendrierGoogleCal Favori0
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