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EvénementsL'InterviewPhoto Photo Days : Rencontre avec sa directrice, Emmanuelle de l’Ecotais Marie-Elisabeth De La Fresnaye9 décembre 2020 Partager Partager Temps de lecture estimé : 9minsEmmanuelle de l’Ecotais lance Photo Days, une virée photographique dans Paris qui nous mène d’une rive à l’autre de la Seine, entre institutions emblématiques, galeries engagées et lieux plus inédits et confidentiels en signe de solidarité dans un contexte de grande incertitude et sous un format particulièrement généreux. Au départ imaginé autour de 30 lieux pendant 30 jours, le festival s’est élargi et prolongé à une quarantaine de lieux sur une durée de deux mois. Emmanuelle de l’Ecotais revient sur les motivations qui l’ont guidées, les temps forts attendus et l’impact de cette crise, confirmant plus que jamais l’exigence de son regard en matière de photographie et d’art. Portrait d’Emmanuelle de l’Ecotais © Mathilde de l’Écotais « Je suis persuadée que l’on ne peut se priver du contact physique avec les œuvres dans une période très éprouvante où la solidarité est plus que jamais nécessaire, où l’art nous permet de rêver et de retrouver du lien » Quel est l’ADN de Photo Days ? Photo Days est un nouveau festival dont l’ambition est de relancer l’ex « Mois de la Photo » avec la volonté de faire vivre la photographie à Paris pendant le mois de novembre, doublée cette année d’un esprit solidaire, avec une volonté de permettre à tous d’exister, et de soutenir le milieu de l’art sérieusement impacté dans ce contexte de crise, notamment par l’annulation de Paris Photo. Rassembler les projets, fédérer les foires, les galeries et les institutions, être généreux dans nos propositions, et proposer des « parcours à la carte » pour les collectionneurs. © Elsa & Johanna Des initiatives comme Paris Gallery Week-end ou Marais Guide qui visent à nouer des passerelles entre différents types d’œuvres et de public vous ont-elles inspirées ? C’est vraiment dans l’air du temps, et la photographie, qui souffre parfois d’être isolée, s’intègre naturellement à l’art contemporain ; les artistes se disent d’ailleurs plus souvent plasticiens que photographes. Donc on a tout intérêt à créer ces ponts, ces passerelles, et d’ailleurs un certain nombre de galeries qui font partie de Photo Days ne sont pas des galeries spécialisées en photo. Mon souhait était donc d’arriver à fédérer ceux qui avaient envie de se regrouper pour créer un évènement au mois de novembre, qui a dû être repoussé, mais qui repart de plus belle et pour deux mois finalement, ce qui est positif. Comme c’est souvent difficile de tout voir en un mois, nous donnons ainsi à chacun le temps d’apprécier toutes ces propositions. Comment avez-vous conçu le parcours ? C’est en discutant avec mon amie Charlotte Flossaut (fondatrice de Photo Doc, partenaire de Photo Days) qu’est née cette idée de parcours dans les galeries. Et celui-ci s’est étoffé à plus de quarante lieux, enrichi avec les foires et les institutions. Nous aimons aussi ouvrir le parcours à des lieux atypiques, comme l’appartement d’une collectionneuse ou la Rotonde Balzac – où le festival produit une exposition Alkis Boutlis avec Suzanne Tarasiève. Pourquoi avoir choisi pour l’affiche Photo Days l’Equation du Temps de Raphaël Dallaporta (exposition à la galerie Jean-Kenta Gauthier) Raphaël DALLAPORTA, Équation du temps, 2020 © Raphaël Dallaporta, courtesy Jean-Kenta Gauthier et The Eyes publishing Il n’est pas facile en effet de trouver une image qui résume le positionnement d’un évènement photographique. Cette « Equation du temps » de Raphaël Dallaporta est la trace quotidienne du soleil sur le sol de l’Observatoire de Paris (salle Cassini qui abrite la méridienne de Paris). Cette installation, grâce à un protocole automatisé, rend sensible la mesure du temps à partir de cette ellipse du déplacement du soleil. C’est à la fois beau (sur la forme comme sur le fond) et symboliquement en cohérence avec notre identité : chaque jour est photographié, illustrant de manière littérale les « Photo Days ». En outre, le temps est plus que jamais un sujet d’actualité, en cette année de confinements qui restera sans doute une parenthèse pour beaucoup de gens. Certains ont la sensation d’avoir perdu leur temps, d’autres ne l’ont pas vu passer, mais nous avons tous un peu perdu la notion du temps. Raphaël Dallaporta, qui s’entoure de scientifiques et mène des recherches approfondies, va réaliser une performance pour son exposition à la galerie Jean-Kenta Gauthier. Partant du principe que les 24 heures d’une journée ne sont qu’une convention, avec en réalité des écarts allant jusqu’à 16 minutes au cours d’une année qui sont rattrapées lors les années bissextiles – il a décidé de faire prendre conscience à chacun de ce temps qui lui est volé, en proposant aux visiteurs une rencontre de 6 minutes et 6 secondes avec lui, qui correspondent au décalage existant le jour de son vernissage, le 12 décembre. Jean-Kenta Gauthier propose également dans son nouvel espace, des œuvres offertes aux visiteurs avec l’exposition Free Lunch Jean-Kenta Gauthier a en effet proposé aux artistes qu’il représente de créer spécifiquement des œuvres gratuites pour son exposition – qui était prévue au départ à Paris Photo. Partant du principe que cette édition serait sans doute une année blanche en termes de ventes, il a décidé d’offrir les œuvres. Cette générosité correspond à l’ADN de Photo Days. J’ai beaucoup d’estime pour sa démarche et l’exposition est une vraie réussite car chaque œuvre a du sens. Autre temps fort : l’exposition d’Alkis Boutlis à la Rotonde Balzac (Fondation des artistes), lieu inédit, avec la galerie Suzanne Tarasiève. Alkis BOUTLISSans titre, 2018.courtesy galerie Suzanne Tarasiève Ce projet est en réalité la version béta de ma démarche initiale : quand il y a 2 ans j’ai lancé ce nouveau festival de photographie j’avais comme objectif d’ouvrir des lieux fermés au public en faisant des commandes aux artistes, en résonance avec le lieu. Puis tout a été remis en question lors du premier confinement et plusieurs sponsors se sont désengagés, à l’exception d’Inocap gestion grâce à qui j’ai pu réaliser ce projet, ainsi que Suzanne Tarasiève qui s’est beaucoup investie. Ce lieu est totalement inconnu du public ; la Rotonde Balzac est un véritable petit bijou architectural qui vient d’être restauré, planté au milieu du jardin de l’Hôtel de Rothschild. La Rotonde accueille une série d’œuvres de l’artiste Alkis Boutlis inspirées de la Comédie Humaine de Balzac. Il expose des clichés verres, cette technique photographique particulière où l’on réalise des tirages photographiques à partir de plaques de verre peintes au préalable. Ces œuvres sont accompagnées de textes choisis par le directeur de la Maison de Balzac et commissaire de l’exposition, Yves Gagneux. Cette relation entre littérature et photographie se prolonge pour ceux qui le souhaitent à la Maison de Balzac. Autre proposition singulière dans un appartement, chez Véronique Hublot-Pierre © Sophie HATIER, Camarguecourtesy Véronique Hublot-Pierre Cette rencontre s’est organisée par l’intermédiaire de l’artiste Sophie Hatier dont j’apprécie beaucoup le travail sur le paysage aux confins de l’abstraction. Elle m’a signalé son exposition chez Véronique Hublot-Pierre qui ouvre son appartement une fois par an pour des artistes. Après avoir rencontré cette collectionneuse, j’ai décidé d’inclure son initiative généreuse dans Photo Days, qui rejoint également la philosophie du festival autour de différentes modes de partage et de monstration de la photographie. Il est assez passionnant de voir qu’au-delà des musées ou des galeries, chacun peut s’approprier certaines œuvres, et être chez un collectionneur pour voir un travail et éventuellement l’acheter directement à l’artiste. Que pensez-vous des initiatives digitales qui ont surgi pendant cette période et y avez-vous songé pour Photo Days ? Il y a eu en effet beaucoup d’initiatives dans ce domaine avec des effets positifs et indispensables (pour les foires notamment), mais l’on ne peut s’en contenter. Je trouve la 3D assez décevante en réalité ; il faudrait pouvoir profiter complètement de l’intelligence artificielle pour mener ces expériences jusqu’au bout et obtenir un résultat vraiment intéressant. Et cela ne remplace pas le rapport physique aux œuvres, surtout pour une photographie qui se veut un objet de collection. Je n’ai pas envisagé de faire de version digitale car Photo Days se présente avant tout comme un parcours dans les galeries et les musées. Retourner physiquement dans une galerie, discuter avec les artistes, engager de vraies rencontres comme nous allons le proposer à Photo Days, dans le respect de tous et selon les mesures sanitaires en vigueur (masques, jauges réduites), est fondamental pour retrouver du lien social. Trop de gens souffrent d’être isolés et l’on ne mesure pas encore les conséquences que cela aura sur le mental de beaucoup d’entre eux. Julien BERTHIER, Thepartyisovercourtesy Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois Quel regard portez-vous sur la crise traversée et son impact sur l’écosystème de la photographie et de l’art ? Cette crise sanitaire est ce qui, dès septembre, a motivé ma décision de repenser Photo Days, quand j’ai réalisé la situation catastrophique qu’allaient connaitre les galeries. La solidarité est plus que nécessaire aujourd’hui de manière générale, et pour la culture et les artistes en particulier. Il m’a semblé important de fédérer tout le monde autour d’un événement qui redonne vie aux projets qui avaient été stoppés nets. C’est pourquoi dès l’annonce du Président de la République de la réouverture des commerces à partir du 28 novembre et des institutions le 15 décembre, j’ai remis la machine en marche pour que Photo Days puisse ouvrir le 4 décembre. Il était important d’être réactifs car nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve. C’est maintenant que nous devons agir. Au risque d’enfoncer des portes ouvertes, je dirais qu’heureusement que l’art et les artistes existent dans ces périodes où l’on se retrouve cloîtré chez soi ; heureusement que l’on peut écouter de la musique, regarder des films ou des documentaires, lire… sans quoi on vivrait un enfer ! Mais aujourd’hui tout le monde a envie de retrouver les œuvres, sortir de chez soi et se libérer de nos écrans, même s’ils nous ont sauvés pendant quelques mois. On rêve tous de retourner dans les musées, les théâtres, les cinémas… L’art vivant doit véritablement redevenir vivant, au sens littéral du terme. Chantal STOMANMy Darling Clementine, 1946, Glen Miller, 1954série Ōmecittà, 2017© Chantal Stoman, courtesy galerie Sit Down INFORMATIONS PRATIQUES ven04déc(déc 4)0 h 00 min2021sam06fev(fev 6)0 h 00 minPhoto Days Détail de l'événementC’est dans un contexte sanitaire compliqué et incertain qu’est née l’idée de cette virée photographique dans Paris. Et c’est dans un esprit solidaire que Photo Days se crée et propose Détail de l'événement C’est dans un contexte sanitaire compliqué et incertain qu’est née l’idée de cette virée photographique dans Paris. Et c’est dans un esprit solidaire que Photo Days se crée et propose de fédérer des lieux et des événements liés à la photographie en novembre dans la capitale. Photo Days vous invite à visiter trente lieux en trente jours : les musées et les galeries, mais aussi l’appartement d’un collectionneur et un lieu méconnu investi par un artiste : la Rotonde Balzac. Avec Photo Days, on passe de la photographie historique à la jeune création française et internationale, de l’engagement féministe au voyage intérieur, de la photographie documentaire à la photographie plasticienne en passant par la mode, le nu ou le paysage, d’un monde absurde bien réel à un monde poétique rêvé. D’expositions collectives en monographies, de foires en rencontres, Photo Days vous emmène d’une rive à l’autre de la Seine et vous guide dans Paris. GALERIE XII 14 rue des Jardins Saint-Paul – Paris 4e Margaret LANSINK (RE)CONNEXIONS HUMAINES 6/11/2020 — 16/1/2021 GALERIE &CO119 119, rue Vieille du Temple – Paris 3e Achin DUCHOW / Irina IONESCO / Chloé JAFÉ / Akimitsu TAKAGI / Hitome WATANABE IREZUMI, L’ART DU TATOUAGE JAPONAIS 4/11/2020 – 23/1/2021 ART TROPE GALLERY 5 rue Pierre au Lard – Paris 4e 2/11/2020 – 28/11/2020 Laurent Elie BADESSI AGE OF INNOCENCE CHILDREN & GUNS IN THE USA CEYSSON & BÉNÉTIÈRE 23 rue du Renard – Paris 4e Mounir FATMI / ORLAN / Aurélie PÉTREL 8/9/2020 – 28/11/2020 CHRISTIAN BERST art brut 3-5 passage des Gravilliers – Paris 3e le fétichiste ANATOMIE D’UNE MYTHOLOGIE 22/10/2020 – 29/11/2020 CIACCIA LEVI 34 rue de Turbigo – Paris 3e Lisetta CARMI RENÉE 22/10/2020 – 3/12/2020 CLÉMENTINE DE LA FÉRONNIÈRE 51 rue Saint-Louis-en-l’île – Paris 4e John MYERS / Peter MITCHELL THE END OF INDUSTRY 8/9/2020 – 28/11/2020 FLORE / Guillaume ZUILI / Marco BARBON / Adrien BOYER et Juliette AGNEL 10/11/20202 – 15/11/2020 DOMINIQUE FIAT 16 rue des Coutures Saint-Gervais – Paris 3e Nicolas LO CALZO / Rut Blees LUXEMBURG / Chantal REGNAULT / Sue WILLIAMSON PARIS PHOTO @HOME 7/11/2020 – 19/12/2020 EN APPARTEMENT 39-41 rue de la Glacière – Paris 13e Sophie HATIER CHEZ VÉRONIQUE HUBLOT-PIERRE 1/11/2020 – 13/12/2020 FISHEYE GALLERY 2 rue de l’Hôpital Saint-Louis – Paris 11e Charlotte ABRAMOW / Delphine DIALLO / Vincent BOUSSEREZ POP-UP 4/11/2020 – 19/12/2020 GALERIE LA FOREST DIVONNE 12 rue des Beaux-Arts – Paris 6e Elsa & Johanna / Jérôme BRYON / Lucien HERVÉ PER SE 10/11/2020 – 21/11/2020 GALERIE JEAN-KENTA GAUTHIER 4 rue de la Procession – Paris 15e Daniel BLAUFUKS / Coco CAPITÁN / Raphaël DALLAPORTA / Mishka HENNER / David HORVITZ / Alfredo JAAR / Julien NÉDÉLEC FREE LUNCH 7/11/2020 – 19/12/2020 5 rue de l’Ancienne-Comédie – Paris 6e Raphaël DALLAPORTA ÉQUATION DU TEMPS 21/11/2020 – 19/12/2020 MAGNUM PHOTOS 19 rue Hégésippe Moreau – Paris 18e Josef KOUDELKA RUINES 22/10/2020 – 31/1/2021 Harry GRUYAERT LAST CALL 22/10/2020 – 31/12/2020 à la fondation Brownstone 26, rue Saint-Gilles – Paris 3e Antoine D’AGATA VIRUS Jusqu’au 31/11/2020 LIBRAIRIE MARIAN GOODMAN 66 rue du Temple – Paris 3e Hiroshi SUGIMOTO 12/11/2020 – 9/1/2021 GALERIE MAUBERT 20 rue Saint-Gilles – Paris 3e Lucien et Rodolf HERVÉ ENTRE QUATRE YEUX 7/11/2020 – 19/12/2020 GALERIE MIRANDA 21 rue du Château d’Eau – Paris 10e John CHIARA LA POUSSIÈRE DES ANGES 6/11/2020 – 9/1/2021 GALERIE NATHALIE OBADIA 3 rue du Cloître Saint-Merri – Paris 4e Agnès VARDA VALENTINE SCHLEGEL PAR AGNÈS VARDA 5/11/2020 – 30/11/2020 Luc DELAHAYE LE VILLAGE 4/9/2020 – 14/11/2020 POLKA GALERIE 12 rue Saint-Gilles – Paris 3e Miho KAJIOKA DO YOU OPEN YOUR EYES IN THE SEA? 6/11/2020 – 9/1/2021 Marc RIBOUD CHINES 6/11/2020 – 9/1/2021 RCM GALERIE 32 rue de Lille – Paris 7e Jean-François BAURET LES INÉDITS DES ANNÉES 60 4/11/2020 – 30/11/2020 LA GALERIE ROUGE 3 rue du Pont Louis-Philippe – Paris 4e Martine BARRAT / Jean-Michel FAUQUET RÉSONANCES ET DISSONANCES 5/11/2020 – 30/11/2020 GALERIE RX 16 rue des Quatre Fils – Paris 3e BAE Bien-U / Denis DARZACQ / Raymond DEPARDON / Elger ESSER / Anna MALAGRIDA / Georges ROUSSE 1/11/2020 – 30/11/2020 SAGE / HORS-LES-MURS Galerie Léo – 17, quai Voltaire – Paris 6e Naoya HATAKAYAMA / Guido GUIDI / John GOSSAGE / Kazumasa OGAWA CARTE BLANCHE À FRANÇOIS SAGE 6/11/2020 – 5/12/2020 SUZANNE TARASIÈVE / ROTONDE BALZAC Fondation des Artistes Hôtel Salomon de Rotschild 11 rue Berryer – Paris 8e Alkis BOUTLIS PENSER, C’EST VOIR ! Alkis Boutlis et Balzac 02/11/2020 – 30/11/2020 GALERIE TEMPLON 28 rue du Grenier Saint-Lazare – Paris 3e Gregory CREWDSON AN ECLIPSE OF MOTHS 7/11/2020 – 24/12/2020 GALERIE GEORGES-PHILIPPE & NATHALIE VALLOIS 33 et 36 rue de Seine – Paris 6e Pilar ALBARRACÍN / Julien BERTHIER / Alain BUBLEX PARIS PHOTO @ HOME 6/11/2020 – 21/11/2020 GALERIE YOUNIQUE 65 rue Pascal – Paris 13e Samuel CHAMBI / Jorge Luis DIÉGUEZ / Majo GUERRERO / Edi HIROSE / Evelyn MERINO-REYNA SECUENCIA 2.0 7/11/2020 – 12/12/2020 ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS Pavillon Comtesse de Caen 27 quai de Conti – Paris 6e FLORE L’ODEUR DE LA NUIT ÉTAIT CELLE DU JASMIN 28/10/2020 – 29/11/2020 FONDATION DES ARTISTES / ROTONDE BALZAC Hôtel Salomon de Rotschild 11 rue Berryer – Paris 8e Alkis BOUTLIS PENSER, C’EST VOIR ! Alkis Boutlis et Balzac 02/11/2020 – 30/11/2020 FONDATION LOUIS VUITTON 8 avenue du Mahatma Gandhi – Paris 16e Cindy SHERMAN UNE RÉTROSPECTIVE 23/9/2020 – 3/1/2021 LE BAL 6 impasse de la Défense – Paris 18e Miguel RIO BRANCO PHOTOGRAPHIES 16/9/2020 – 6/12/2020 MAM 11 avenue du Président Wilson – Paris 16e Sarah MOON PasséPrésent 18/9/2020 – 10/1/2021 MEP 5 – 7 rue de Fourcy – Paris 4e Daido MORIYAMA / Shomei TOMATSU TOKYO 11/11/2020 – 28/2/2021 MUSÉE DU LUXEMBOURG 19 rue Vaugirard – Paris 6e MAN RAY ET LA MODE 23/9/2020 – 17/1/2021 DatesDécembre 4 (Vendredi) 0 h 00 min - Février 6 (Samedi) 0 h 00 min(GMT+00:00) En savoir plus CalendrierGoogleCal https://photodays.paris/ Favori2
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