Des clics, le podcast qui donne la parole aux femmes photographes. Entretien avec Maud Bernos 4 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 2 jours ago
Masterclass Oeildeep : « Au nom du père », un regard introspectif par Sylvain Renard 13 décembre 2024
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 3) 11 décembre 2024
Interview Célia Bernasconi, NMNM, Villa Paloma : Francisco Tropa, l’illusionniste virtuose ! 2 jours ago
Villa Arson : rencontre avec Sylvie Christophe, Responsable des relations internationales et des résidences 3 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsOutre-Atlantique, la politique sur l’accès à la culture pendant cette crise sanitaire est claire : les musées sont ouverts au public selon un protocole strict. Une décision que nous envions aux américains… Alors, puisque l’accès aux expositions nous est interdit, nous souhaitons vous présenter l’exposition que propose le National Museum of Women in the Arts [oui aux Etats-Unis, ils ont un Musée dédié aux femmes artistes pour augmenter leur visibilité] consacrée à Mary Ellen Mark. Nous partageons donc le texte de Raphael Shammaa. © Marry Ellen Mark / National Museum of Women in the Arts (NMWA) [Retrouvez la traduction française ci dessous] I saw Mary Ellen Mark last on July 7, 2012 at her “Prom” opening. I remember her standing in the middle of the brightly lit Janet Borden Gallery facing the entrance, smiling, and engaging visitors and incoming guests. Hers was a warm and friendly presence. Her hair, parted down the middle, gave way to two long, thick braids descending halfway down the front of her denim jacket. She wore multiple bead necklaces, bangles on both wrists, and hanging pearl earrings. I remember Hang Fen and Martin Parr in attendance but not much more in terms of who the other guests were that night. © Marry Ellen Mark / National Museum of Women in the Arts (NMWA) Mary Ellen Mark is fondly remembered for having one of longest and most prolific careers in the photojournalistic profession. A lot of her work focuses on people living on the margins and on young people, especially girls. Some of her best work involves a Life Magazine project compiled into a book called Streetwise chronicling the life of Tiny, a 13-year old prostitute living on the streets of Seattle – also the subject of a Martin Scorsese documentary by the same name. Most of Mary Ellen Mark’s work centers on portraits – portraits of well known personalities as well as portraits of anonymous young girls living in the shadows like Tiny, looking disabused, defiant or in real need of personal attention and care. © Marry Ellen Mark / National Museum of Women in the Arts (NMWA) Her upcoming exhibit GIRLHOOD features about 30 of these B&W and color portraits of young girls culled from previous collections. Mark having photographed in a broad range of venues and locations all over the globe her images span a colorful 50-year career and draw on multiple sets of personal and social circumstances; some taken in the studio, some in the street, others within the intimate confines of a home, a bedroom or even a mental institution; images depicting the innocence, longing, awkwardness, struggle or helplessness that can be part of the life of young girls – depending on fate and the randomness of life itself. Mary Ellen Mark’s work is characterized by her immersion into the subjects she addresses and the empathy with which she approaches every one of her portraits. This exhibition at the National Museum of Women in the Arts in Washington, DC gives us a chance to come into direct contact with her work and the depth of her caring. The girl who is being made-up was brought by the people of her village because her husband had left her. A few days later they changed their minds and came to take her back. She was an epileptic and they were afraid that the goddess inhabiting her will get angry and avenge herself on the village. © Marry Ellen Mark / National Museum of Women in the Arts (NMWA) – – – – – – – – – – – – – – – – – – Traduction en français – – – – – – – – – – – – – – – – – – Ma dernière rencontre avec Mary Ellen Mark date du 7 juillet 2012 lors de l’inauguration de son exposition « Prom » à la galerie Janet Borden. Je m’en souviens très bien: elle se tenait au milieu de la galerie, face à l’entrée, souriant et accueillant chaque visiteur. Sa présence était chaleureuse et amicale. Lucas Nathan and Virginia Grace Bush-Vineberg, Palisades Charter High School Prom, Los Angeles, California, May 16, 2008 Palisades Prom. Los Angeles, California, USA 2008. © Marry Ellen Mark / National Museum of Women in the Arts (NMWA) Deux longues et épaisses tresses descendaient jusqu’à la moitié de sa veste en jean. Elle portait plusieurs colliers de perles, des bracelets aux deux poignets et ce soir là, je me rappelle la présence de Hang Fen et de Martin Parr, mais je n’en sais pas plus sur les autres invités. Mary Ellen Mark est connue pour avoir eu l’une des carrières les plus longues et les plus prolifiques de la profession de photojournaliste. Une grande partie de son travail porte sur ceux et celles qui vivent en marge de la société, notamment sur la jeunesse, et en particulier les jeunes filles. Parmi ses meilleurs séries, on peut citer une étude parue dans Life et publiée dans un livre intitulé Streetwise, qui relate la vie de Tiny, une prostituée de 13 ans vivant dans les rues de Seattle, et qui a également fait l’objet d’un documentaire de Martin Scorsese. © Marry Ellen Mark / National Museum of Women in the Arts (NMWA) La plupart des travaux de Mary Ellen Mark sont centrés sur des portraits – personnalités connues ou jeunes filles anonymes, comme Tiny, qui semblent désabusées, provocantes ou ayant un réel besoin d’attention. L’exposition GIRLHOOD présente une trentaine de portraits de jeunes filles, en noir et blanc et en couleur. Mary Ellen Mark a travaillé dans le monde entier et ses images, qui couvrent une carrière colorée de 50 ans, s’appuient sur des circonstances personnelles et sociales .Certaines sont prises en studio, d’autres dans la rue, d’autres encore dans l’intimité d’une maison, d’une chambre ou même d’un établissement psychiatrique. Les images dépeignent l’innocence, le désir, la maladresse, la lutte ou l’impuissance qui peuvent faire partie de la vie des jeunes filles – selon le destin et le hasard de la vie elle-même. Beautiful Emine posing, Trabzon, Turkey, 1965 © Marry Ellen Mark / National Museum of Women in the Arts (NMWA) L’œuvre de Mary Ellen Mark se caractérise par son immersion dans les sujets qu’elle aborde et l’empathie avec laquelle elle aborde chacun de ses portraits. Cette exposition au National Museum of Women in the Arts de Washington, DC, nous donne l’occasion d’entrer en contact direct avec son travail et la profondeur de sa sollicitude. INFORMATIONS PRATIQUES Girlhood Mary Ellen Mark Du 3 mars au 11 juillet 2012 National Museum of Women in the Arts 1250 New York Ave NW Washington, DC 20005 États-Unis https://nmwa.org/ Favori1
Photo Masterclass Oeildeep : « Odyssées », les passagers de Julien Roux Pour cette première publication de portfolio de l’année 2025, nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est déroulée l’an passé ...
News Elles & Cité, les lauréates de l’année 2025 dévoilées Les photographes lauréates de la seconde édition du programme Elles & Cité, viennent d’être dévoilées. Pour la deuxième année consécutive, six femmes ...
L'Invité·e Carte blanche à Alexandre Arminjon : Programmation et expositions Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe et fondateur d’Ithaque, Alexandre Arminjon revient sur le rôle de l’espace ...
News Les lauréates 2024 des Bourses d’aides à la création du festival ‘Les Femmes s’exposent’ révélées
Des clics, le podcast qui donne la parole aux femmes photographes. Entretien avec Maud Bernos 4 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 2 jours ago
Masterclass Oeildeep : « Au nom du père », un regard introspectif par Sylvain Renard 13 décembre 2024
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 3) 11 décembre 2024
Interview Célia Bernasconi, NMNM, Villa Paloma : Francisco Tropa, l’illusionniste virtuose ! 2 jours ago
Villa Arson : rencontre avec Sylvie Christophe, Responsable des relations internationales et des résidences 3 jours ago