Des clics, le podcast qui donne la parole aux femmes photographes. Entretien avec Maud Bernos 6 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : « Au nom du père », un regard introspectif par Sylvain Renard 13 décembre 2024
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 3) 11 décembre 2024
Interview Célia Bernasconi, NMNM, Villa Paloma : Francisco Tropa, l’illusionniste virtuose ! 4 jours ago
Villa Arson : rencontre avec Sylvie Christophe, Responsable des relations internationales et des résidences 5 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsC’est une année particulière pour le festival des Rencontres d’Arles, après une année blanche, on retrouve enfin l’effervescence arlésienne. L’an passé, suite à la crise sanitaire la manifestation n’a pu avoir lieu, une situation exceptionnelle pour le festival. Sam Stourdzé n’a ainsi pas pu faire son édition de départ avant de rejoindre la Villa Médicis… Pour cette nouvelle édition – très attendue – c’est l’ancien directeur artistique de Paris Photo, Christoph Wiesner, qui prend les commandes, et qui promet aux visiteur·ses des retrouvailles hautes en couleur. Cette année à Arles, c’est aussi l’inauguration de la tour de Maja Hoffmann. Cette création architecturale signée Gehry semble vouloir dominer toute la cité… Christoph Wiesner a établi la programmation de l’édition 2021 à partir des prémices de ce qui avait été prévu pour l’année précédente, “retraçant des prolongements, des variations, des échos, de nouvelles complémentarités ou courts-circuits permettant de saisir aussi une intensité, une urgence à ce que les Rencontres d’Arles prennent le pouls de l’état du monde. Si l’horizon n’est pas encore dégagé, si la lumière sera cet été encore tamisée, il faut rendre perceptibles les éclats démultipliés saisis par les photographes et artistes invités . » MASCULINITÉ – Sans titre, 1985 © Rotimi Fani-Kayode C’est toute la ville d’Arles qui est investie pour offrir aux visiteur·ses une grande diversité de programmation. Les lieux historiques et patrimoniaux du centre-ville, l’atelier de la Mécanique au parc des Ateliers, le Monoprix et Croisière, et plusieurs jardins de la ville accueilleront la trentaine d’expositions de ce cru 2021, sans compter tous les programmes associés. Les expositions principales sont découpées par thématique, il est question d’aborder à travers de nombreux univers Les Identités/Fluidités, qui rassemble une exploration des masculinités, on y retrouve également les travaux de SMITH, Clarisse Hahn ou encore Sébastien Lifshitz… Pieter Hugo, Alexandra, Londres, 2020, série Solus. Avec l’aimable autorisation de l’artiste. Avec la séquence Atlas, les expositions se tournent vers des horizons lointains. Comme une véritable invitation au voyage, vous êtes convié·es à fouler les terres d’Afrique du Sud, du Soudan, du Chili et celles du monde entier… Des portraits de Pieter Hugo à la propagande coréenne de Stéphan Gladieu, en passant par les terribles études de cas de la pauvreté mondiale exposées par le duo d’artistes Chow & Lin… Quatre expositions nous offrent des relectures d’œuvres mythiques, comme la militante Charlotte Perriand, un hommage à Sabine Weiss, qui a reçu le Prix Women In Motion décerné par les Rencontres d’Arles l’an passé, et qui représente l’une des dernières photographes humanistes toujours en activité. On reviendra dans les archives du précurseur Jazz Magazine, et dans celles du très célèbre Orient Express… Compagnie Internationale des Wagons-Lits à Bruxelles, 1900 Les Rencontres d’Arles, c’est également l’occasion de mettre à l’honneur la scène émergente avec le Prix Découverte qui présente cette année 11 jeunes talents curatés par Sonia Voss. Le prix sera décerné lors de cette semaine d’ouverture et récompensera un photographe avec une dotation de 15 000 euros. Le public pourra également choisir son ou sa lauréat·e qui se verra remettre 5 000 euros, en acquisition d’œuvres. Retrouvez l’ensemble du programme : https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/ INFORMATIONS PRATIQUES Les Rencontres d'Arles32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles dim04jul(jul 4)0 h 00 mindim26sep(sep 26)0 h 00 minLes Rencontres d'Arles 2021Les Rencontres d'Arles, 32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles Détail de l'événementUn été de Lucioles CHRISTOPH WIESNER Directeur des Rencontres d’Arles Fallait-il inventer un nouveau rite de passage en ce moment si particulier ? Substituer à cette année blanche une nouvelle édition en Détail de l'événement Un été de Lucioles CHRISTOPH WIESNER Directeur des Rencontres d’Arles Fallait-il inventer un nouveau rite de passage en ce moment si particulier ? Substituer à cette année blanche une nouvelle édition en Technicolor ? Dans l’urgence du présent, il s’est agi avant tout d’un engagement. Celui des Rencontres d’Arles auprès des photographes, artistes, commissaires, des partenaires et des institutions avec lesquels le festival a noué des liens si forts depuis de nombreuses années. Loin d’envisager une tabula rasa nous invitant à rompre avec ce temps en suspens induit par la pandémie, il a fallu ensuite réfléchir à actualiser un héritage, celui de l’édition de 2020 construite par Sam Stourdzé autour du thème de la résistance, de cette photographie qui, selon ses mots, « se dresse, s’oppose, dénonce […] ré-enchante ». J’ai souhaité établir la programmation à partir de ces prémisses, en traçant des prolongements, des variations, des échos, de nouvelles complémentarités ou courts-circuits permettant de saisir aussi une intensité, une urgence à ce que les Rencontres d’Arles prennent le pouls de l’état du monde. Si l’horizon n’est pas encore dégagé, si la lumière sera cet été encore tamisée, il faut faire rendre perceptibles les éclats démultipliés saisis par les photographes et artistes invités. Si Pier Paolo Pasolini avait saisi combien la tension entre les puissantes lumières du pouvoir menaçait les lueurs survivantes des contre-pouvoirs, Georges Didi-Huberman nous redonne l’espoir dans la Survivance des lucioles (2009). Il s’agit avec lui de « reconnaître dans la moindre luciole une résistance, une lumière pour toute la pensée ». La photographie continue à émettre des signaux lumineux et à ouvrir l’espace pour de nouveaux modes de résistance. Au cœur de l’été arlésien, cette année sera comme une constellation, faite de mille feux illustrant la diversité des regards, la polyphonie des récits et symbolisant la survivance à travers l’image des espoirs et des prises de conscience. Les lieux choisis pour le festival cette année offriront autant de scènes que d’atmosphères différentes, en résonance avec la diversité de la programmation. Celle-ci investira des lieux historiques et patrimoniaux du centre-ville, l’atelier de la Mécanique au parc des Ateliers, le Monoprix et Croisière, et ira jusqu’à habiter plusieurs jardins de la ville. Au cœur d’Arles, dans l’église des Frères-Prêcheurs, l’Émergence prendra cette année ses nouveaux quartiers avec le Prix Découverte Louis Roederer dans un format repensé. Chaque année, un nouveau ou une nouvelle commissaire d’exposition insufflera dorénavant sa vision des tendances de la jeune création contemporaine. L’édition 2021 a été confiée à Sonia Voss, qui s’appuiera sur un nouveau concept scénographique mettant les projets en dialogue les uns avec les autres. Notre promenade dans les espaces modernistes du bâtiment du Monoprix nous conduira à la découverte d’univers où identité et fluidité se côtoient. Exploration multi-sensorielle avec Désidération de SMITH, qui nous entraîne à la croisée des pratiques, où photographie, narration, fiction et dispositif ne font plus qu’un ; voyage vers un cosmos poétique, qui posera à chacun d’entre nous la question essentielle de notre existence au-delà des genres et des frontières. De même, alors que la pandémie nous amène à nous interroger sur les limites de notre humanité, Puisqu’il fallait tout repenser nous introduira à la scène latino-américaine à travers les pratiques féministes, sondant le corps mais aussi la société sous tous ses aspects. Le questionnement de la représentation est également abordé par l’exposition The New Black Vanguard qui célèbre celle du corps noir dans ses diversités à la croisée de l’hybridation des disciplines entre art, mode et culture. Ces regards multiples sur le monde trouvent par ailleurs un écho dans l’introspection à laquelle se livre Pieter Hugo dans Être présent. Cette mise en lumière de la pratique du portrait nous conduira en divers lieux de la planète, mais nous fera toujours soutenir le « regard de l’autre ». Se tourner vers l’autre, vers des horizons lointains, c’est une autre proposition que nous vous faisons avec la séquence Atlas. Là encore, il s’agit d’une invitation au voyage, ainsi que d’une cartographie aussi bien géographique, historique, sociologique que mentale. Regards venus d’Afrique du Sud, donc, mais aussi du Soudan, du Chili et qui nous transporteront dans le monde entier. Les Rencontres, ce sont aussi des retours sur l’histoire du médium et ses acteurs et actrices. Ainsi, l’ouverture des archives de Charlotte Perriand nous permettra de découvrir que photographie et photomontage ont joué un rôle décisif dans son processus créatif, tant pour son développement esthétique que pour son engagement politique dans les années 1930. Et puis, comment ne pas mentionner Sabine Weiss, qui fête cette année ses 97 ans et dont les œuvres viendront habiter la chapelle des Jésuites du Museon Arlaten, nouveau lieu que les Rencontres investissent cette année. Ce ne sont là que les premières lumières que ces Rencontres d’Arles offriront cet été. Nous vous attendons donc avec la directrice adjointe du festival Aurélie de Lanlay et toute l’équipe pour découvrir ensemble le reste de la programmation dès le 4 juillet à Arles. Photo : SMITH, Sans titre, série Désidération, 2000-2021. Avec l’aimable autorisation de la galerie Les Filles du Calvaire. DatesJuillet 4 (Dimanche) 11 h 00 min - Septembre 26 (Dimanche) 11 h 00 min(GMT-11:00) LieuLes Rencontres d'Arles32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles Get Directions CalendrierGoogleCal Photo de couverture : © SMITH Favori0
Photo Masterclass Oeildeep : « Odyssées », les passagers de Julien Roux Pour cette première publication de portfolio de l’année 2025, nous poursuivons la restitution de la Masterclass Oeildeep qui s’est déroulée l’an passé ...
News Elles & Cité, les lauréates de l’année 2025 dévoilées Les photographes lauréates de la seconde édition du programme Elles & Cité, viennent d’être dévoilées. Pour la deuxième année consécutive, six femmes ...
Interview Art Contemporain Fondation d’entreprise Hermès, rencontre avec Laurent Pejoux, directeur « Le cœur, la tête, la main » est le titre du programme d’engagement solidaire réservé aux collaborateurs de la Maison Hermès ...
Evénements MAC VAL : Interview Nicolas Surlapierre, directeur « Le fait divers est un moment de bascule, d’insécurité mais d’une grande profondeur dans le mystère qui l’entoure »
Evénements Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan »
Des clics, le podcast qui donne la parole aux femmes photographes. Entretien avec Maud Bernos 6 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : « Au nom du père », un regard introspectif par Sylvain Renard 13 décembre 2024
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 3) 11 décembre 2024
Interview Célia Bernasconi, NMNM, Villa Paloma : Francisco Tropa, l’illusionniste virtuose ! 4 jours ago
Villa Arson : rencontre avec Sylvie Christophe, Responsable des relations internationales et des résidences 5 jours ago