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Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsAprès son appel à candidature lancé l’été dernier, le Centre Photographique d’Île-de-France vient d’annoncer le nom de ses deux artistes qui entreront en résidence à l’Atelier de recherche et de post-production. Dans un premier temps c’est la photographe française Julie Rochereau qui débute sa résidence avec un projet sur le site de la Corniche des Forts à Romainville. Cet automne ce sera au tour d’Hélène Bellenger de développer ses recherches autour de son projet intitulé « Bianco Ordinario ». Julie Rochereau Julie Rochereau, Sans titre, Etat limite, 2020, épreuve argentique sur verre, 20 x 30 cm, courtesy de l’artiste « Le site de la Corniche des Forts à Romainville abrite une étrange forêt, qui s’est élevée de manière autonome sur une ancienne carrière de gypse abandonnée depuis plus de 60 ans. Symbole d’une nature résiliente, elle abritait plusieurs espèces d’écureuils, divers oiseaux et d’autres insectes. Aujourd’hui, une partie de la forêt est en chantier, pour l’installation d’une base de loisir*. Découvert par hasard en 2017, cet espace hybride, m’a tout de suite fascinée par sa beauté vague et ambiguë. À la fois espace sauvage et friche industrielle, il est aussi espace limite, aux frontières floues entre forêt et urbanité : un îlot de résistance à la « société de contrôle » annoncée par Gilles Deleuze dès les années 1990. Mouvant, ce territoire cristallise alors les nombreuses contradictions de notre rapport aux espaces dits « naturels ». Pour le philosophe Jean-Baptiste Vidalou, la forêt aujourd’hui n’est plus qu’ « une simple ressource à gérer […] tantôt mythe récréatif, tantôt gisement de bois. » À l’image des situationnistes qui voulaient se réapproprier l’espace urbain par l’imaginaire, mes visites s’apparentent à des dérives « psycho-photographiques » pour tenter d’appréhender ces lieux qui demeurent insaisissables. » Julie Rochereau est née en 1982. Elle vit et travaille à Montreuil. Artiste, photographe et vidéaste, elle est diplômée du Master Art Photographie et Art contemporain de l’Université Paris 8. Dans sa pratique, elle s’intéresse au paysage contemporain à travers des recherches sur la matérialité de l’image photographique et sa mise en espace. Son travail a notamment été sélectionné pour la Biennale de l’image tangible (Paris, 2018), Circulation(s) (Le CENTQUATRE, Paris, 2014), et plus récemment pour le prix Création émergente en Île-de-France POLY __ (2021). Hélène Bellenger Hélène Bellenger, Sans titre (industrie papetière), 2021, courtesy de l’artiste Bianco Ordinario, ou blanc ordinaire, est le nom donné au marbre de Carrare. Cette appellation se chuchote mais ne se dit pas car elle renvoie l’image d’un blanc commun et répandu, loin du caractère rare et immaculé du marbre statuaire de Carrare. Initié à l’été 2020, ce projet d’Hélène Bellenger prend racine dans les carrières de marbre de Carrare, situées dans les Alpes Apuanes en Italie. Sculptées depuis des siècles pour la qualité de leur marbre blanc, très prisées par les artistes et les designers, ces carrières sont aujourd’hui surexploitées pour l’utilisation de la poudre de marbre, carbonate de calcium à l’état pur. Utilisée notamment dans la composition du dentifrice, du maquillage, du papier ou des produits d’entretien, la poudre de marbre vient ainsi se nicher dans l’histoire de la « blanchité » (Judith Ezekiel) de nos sociétés occidentales contemporaines. À travers un vocabulaire à la fois photographique et plasticien, il s’agira de lier l’histoire des représentations dominantes à celle de la transformation du paysage. Par un travail qui traverse les thématiques du paysage et de l’écologie à l’ère de l’ anthropocène, ainsi que de la culture visuelle traitée par le prisme de la critique féministe, Bianco Ordinario tend ainsi à questionner les rouages de production de la subjectivité blanche occidentale et son impact sur l’environnement et les imaginaires collectifs. Hélène Bellenger est une photographe plasticienne installée à Marseille. Par la collection et le détournement, l’artiste mène des investigations au sein de la culture visuelle de notre temps et déconstruit l’espace intermédiaire du “ re ” de représentation. Depuis 2017, ses travaux ont été présentés par Agnès B (Paris), le 62e Salon de Montrouge, les galeries Binôme et Younique (Paris), la Fondation Luma (Arles), le Festival Circulation(s) (Paris), le Centre de la Photographie de Genève, la Galerie Soma (Le Caire), la Galerie Fonderia 20.9 (Vérone), le musée Nicéphore Niépce (Chalon-sur-Saône) ainsi que les centres d’art d’Annemasse, Aix-en-Provence et Embrun. En 2018 elle fait partie des lauréats du Prix Dior de la Photographie pour jeunes talents et en 2020, elle est lauréate du Prix Impression Photographique avec les Ateliers Vortex et le musée Niépce. En 2021, Hélène Bellenger est lauréate de bourse de recherche et création Eurazeo et de l’Aide à la Création de la DRAC PACA avec son projet Bianco Ordinario. ACTUELLEMENT AU CPIF CPIF - Centre Photographique d'Ile-de-France107 Avenue de la République, 77340 Pontault-Combault dim23jan(jan 23)14 h 00 mindim10avr(avr 10)18 h 30 minIpáamamu - Histoires de WawaimUn projet mené par Eléonore Lubna et Louis MattonCPIF - Centre Photographique d'Ile-de-France, 107 Avenue de la République, 77340 Pontault-Combault Détail de l'événementPour leur première exposition dans un centre d’art contemporain, Eléonore Lubna et Louis Matton nous proposent des récits de luttes du peuple Awajún en Amazonie péruvienne. Les deux artistes mettent Détail de l'événement Pour leur première exposition dans un centre d’art contemporain, Eléonore Lubna et Louis Matton nous proposent des récits de luttes du peuple Awajún en Amazonie péruvienne. Les deux artistes mettent en place un processus créatif susceptible de construire une mémoire partagée. En 1979, dans la région de l’Alto Marañón (Pérou), la communauté native de Wawaim s’oppose au tournage sur ses terres du long-métrage Fitzcarraldo de Werner Herzog (1982). Pendant neuf mois, la lutte est menée par les habitants de la communauté et leurs représentants du Conseil Awajún et Huambisa, aussi bien sur le terrain juridique que médiatique. Le conflit aboutira à une réaffirmation des droits des populations natives, en accélérant l’émergence de nouvelles formes d’organisations collectives jusque-là inédites en Amazonie péruvienne. Une quarantaine d’années plus tard, le projet collectif Ipáamamu – Histoires de Wawaim, réalisé au sein de la communauté de Wawaim rend compte du long combat des Awajúns pour l’autodétermination. C’est à partir de 2016 qu’ Eléonore Lubna et Louis Matton constituent un groupe de recherche réunissant des habitants de Wawaim, des leaders Awajún, des chercheurs en sciences sociales ainsi que des militants européens. Ensemble, pour raconter des pans de l’histoire moderne du peuple Awajún à plusieurs voix, ils réunissent des récits visuels et textuels – péruviens, nord-américains et européens – produits depuis les années 1950. Ainsi, le film Land der bitterkeit und des stolzes (Terre d’amertume et de fierté) – co-réalisé en 1981 par Nina Gladitz et le Conseil Awajún et Huambisa sera rediffusé pour la première fois en Europe depuis 1982. Celui-ci fait notamment le récit du conflit avec la Wild Life Film Company de Werner Herzog, Au gré de plusieurs séjours au Pérou, les deux artistes s’attachent à faire revivre des événements àuxtravers des récits de celles et ceux qui les ont vécus. Pour ce faire, ils procèdent entre autres à la réalisation d’un film d’entretiens intitulé Chichasmi et travaillent collectivement à la fabrication de poteries au sein de l’atelier de la céramiste Amalia Wisum Chimpa. Ces terres cuites donnent une nouvelle forme aux récits et placent l’artisanat Awajún au cœur de la narration. Dans un dialogue entre passé et présent, désireux de témoigner de l’actualité des Communautés Natives Awajúns, Lubna et Matton présentent également deux corpus photographiques distincts. Un premier, réalisé par les deux artistes, rend compte d’un du quotidien de la communauté de Wawaim. Le deuxième, dont l’auteur est le leader Awajún Bernabe Impi Ismiño, donne à voir sous la forme d’un diaporama l’organisation quotidienne des Awajúns participant à la mobilisation – aujourd’hui nommée Baguazo – les ayant opposé en 2009 à l’état péruvien. En effet, ces derniers résistaient à la politique extractiviste du gouvernement d’Alan García Pérez et à la signature du traité de libre-échange entre le Pérou et les États-Unis. En juin 2009 le lieu-dit Curva del Diablo et la ville de Bagua devinrent le théâtre d’affrontements sanglants entre la police et les autochtones. L’exposition présente des éléments – productions d’époques, d’auteurs et d’intentions diverses – rassemblés par des liens historiques et sensibles, qui font émerger des tensions créatrices de sens et nourrissent un récit collectif. Courant 2022, Ipáamamu – Histoires de Wawaim trouvera son prolongement dans la parution d’un livre. Celui-ci accueillera des photographies, des reproductions d’œuvres, d’articles de presse, de documents et d’archives ainsi que des contributions de chercheurs et d’universitaires. Ipáamamu – Histoires de Wawaim est un projet collectif menée par Eléonore Lubna et Louis Matton Avec la participation de : Alberto Akintui Tii, Gladys Ampam Wamputsag, Jose Apikai Bisagkit, Jorge Apikai Yamunua, Raquel Caicat Chias, Antuash Chigkim Mamaik, Timoteo Chimpa Apikai, Luis Chujai Mejean, Nina Gladitz, Maureen Gosling, Bernabe Impi Ismiño, Matut Impi Ismiño, Miguel Jempets Dusep, Francisco Juwau Untsumak, Calin Kajisut Apikai, Ingrid Kummels, Eléonore Lubna, Louis Matton, Käthe Meentzen, Evaristo Nugkuag Ikanan, Delfen Nujigkus Payan, Eric Sabourin, Adman Samekash Ampam, Carlos Samekash Mejean, Manfred Schäfer, Nelly Sejekam Chuntam, Ernesto Sejekam Kukush, Mirtha Sejekam Mashian, Maribel Sokai Ampam, Justina Taijin Weepiu, Oscar Tii Dajajaip, Carmen Wamputsag Suwa, Jose Wamputsag Suwa, Miguel Wamputsag Taan, Amalia Wisum Chimpa, Elsa Wisum Chimpa et la Communauté Native de Wawaim. Eléonore Lubna est née en 1989, elle vit et travaille à Paris. Elle a été diplômée en 2016 de l’École Nationale Supérieure de la Photographie. En 2015, elle réalise Quai de la Gabelle, un projet photographique collaboratif avec des familles roms installées à Arles. Elle s’associe pour ce projet avec le groupe PEROU (Pôle d’Exploration des Ressources Urbaines). En juillet 2015 est organisée une exposition lors de la Nuit de l’Année des Rencontres de la Photographie d’Arles au sein des bâtiments investis par les familles roms. Entre 2017 et 2018, elle réalise un projet intitulé Dzherelo de Kiev au Donbass avec des personnes déplacées du Donbass en guerre. Ce travail a fait l’objet d’une première exposition aux Rencontres de la Photographie d’Arles en 2017. Il a été ensuite montré en 2019 au Fabrika Space à Kharkiv et Izolyatsia à Kiev (Ukraine). Depuis 2016, Eléonore Lubna réalise de nombreux ateliers et workshop au sein d’associations et d’institutions. Louis Matton est né en 1989 à Paris, il vit et travaille à Paris. Après une licence d’AES et un Master 1 de Sociologie à la Sorbonne, il intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie dont il est diplômé en juin 2015. Entre 2012 et 2015, il réalise l’ensemble photographique Objets Autonomes en travaillant sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ce projet a notamment été exposé aux Rencontres de la Photographie d’Arles en 2015, à la Quinzaine Photographique Nantaise, au F/stop Festival Leipzig, durant le MAP Toulouse en 2016, ainsi qu’à la Friche la Belle de Mai à Marseille en 2017. En 2018, Objets Autonomes paraît aux éditions Poursuite et L’éditeur du dimanche. Louis Matton est également l’auteur d’Aéroparis. Ce projet met en œuvre une société fictive ayant remporté un appel d’offre pour la réalisation d’un complexe aéroportuaire au beau milieu de Paris. Entamé en 2014 et toujours en cours, Aéroparis est exposé à Temple à Paris en 2017, à la BIP à Liège en 2018 et à l’Hôtel de Ville de Paris en 2019. DatesJanvier 23 (Dimanche) 1 h 00 min - Avril 10 (Dimanche) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuCPIF - Centre Photographique d'Ile-de-France107 Avenue de la République, 77340 Pontault-Combault CPIF - Centre Photographique d'Ile-de-France107 Avenue de la République, 77340 Pontault-CombaultDu mercredi au vendredi de 13h à 18h. Les samedis et dimanches de 14h à 18h. Autres créneaux horaires sur rendez-vous. Entrée libre Get Directions CalendrierGoogleCal A LIRE Sandra Rocha, CPIF « Le moindre souffle » Lauréats 2021 de l’atelier de recherche et de post-production du CPIF Favori0
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