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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsCette semaine, nous accueillons deux invité·es. L’une est historienne de la photographie et chercheuse, le second est conservateur des bibliothèques à La contemporaine. Audrey Leblanc et Cyril Burté sont les deux commissaires de l’exposition « Élie Kagan photographe indépendant 1960-1990 » qui se déroule actuellement et jusqu’au 7 mai à La contemporaine sur le Campus de l’Université Paris Nanterre. Cette carte blanche éditoriale à quatre mains se déploie jusqu’à vendredi, chacun partagera un sujet qui lui porte particulièrement à cœur. Aujourd’hui, rencontre avec nos deux invité·es à travers leur portrait chinois ! Portraits d’enfance d’ Audrey Leblanc Audrey Leblanc est docteure en histoire et historienne de la photographie, chercheuse associée à l’EHESS et à l’INA. En 2018, elle a publié Icônes de Mai 68 : les images ont une histoire, catalogue de l’exposition éponyme à la BnF, directement issue de ses travaux de thèse et dont elle était commissaire avec la conservatrice Dominique Versavel. Elle renouvelle l’expérience de commissariat autour d’Élie Kagan photographe indépendant 1960-1990 à La Contemporaine, Nanterre Université en 2022 (jusqu’au 7 mai) avec le conservateur Cyril Burté. Lauréate de plusieurs bourses de recherches postdoctorales, elle travaille à l’écriture de l’histoire et la fabrique de l’actualité par le biais d’une histoire culturelle et sociale de fonds de photographies médiatiques (1960-80). Portraits d’enfance de Cyril Burté Cyril Burté est conservateur des bibliothèques à La contemporaine. Après des études d’histoire il choisit le métier de bibliothécaire, d’abord à la Bibliothèque nationale de France, puis dans les bibliothèques universitaires. Il intègre ensuite La contemporaine (ex BDIC), où il est chargé des collections photographiques (dont le fonds Kagan) de 2012 à 2019. Il est depuis lors responsable des archives audiovisuelles et numériques natives. Le portrait chinois d’Audrey Leblanc & Cyril Burté Si j’étais une œuvre d’art : May B, Maguy Marin ; Horses, Patti Smith. Si j’étais un musée : La maison rouge, Paris ; Musée Saint-Roch, Issoudun. Si j’étais un·e artiste : Annie Ernaux ; James Baldwin. Si j’étais un livre : Retour à Reims, Didier Eribon – Se ressaisir, Rose-Marie Lagrave. Si j’étais un film : Happy Together, Wong Kar-Wai ; Vers la tendresse, Alice Diop. Si j’étais un morceau de musique : Strange Love, Depeche Mode ; Times Square, Marianne Faithfull. Si j’étais un photo accrochée sur un mur : mon petit chat. Si j’étais une citation : « Si l’on souhaite vraiment parler d’art et de censure, qu’on s’émeuve des milliards d’œuvres de femmes, de paroles, de regards dont on est privé depuis des siècles. A chaque fois que quelques-unes menacent de ne pas aller voir le film d’un grand homme, c’est l’émoi. Où est l’effroi face aux millions d’œuvres manquantes ? L’humanité […] crève de cet imaginaire confisqué par quelques-uns ». – Alice Coffin, Le génie lesbien, Paris, Grasset, 2020 p. 221 Si j’étais un sentiment : le désir ; curiosité. Si j’étais un objet : un boa à plumes. Si j’étais une expo : Color Line, au Quai Branly ; Qui a peur des femmes photographes ? au Musée d’Orsay. Si j’étais un lieu d’inspiration : Mont Gargan, Limousin ; Le Vercors. Si j’étais un breuvage : café ; un verre d’eau fraîche. Si j’étais un héros: Toni Morrison ; Chiron dans Moonlight. Si j’étais un vêtement : un chapeau melon ; des bottes de cuir. Si j’étais une couleur : purple. CARTES BLANCHES DE NOS INVITÉ·ES • Carte blanche à Audrey Leblanc : Étude sur la diversité des représentations dans la presse par le collectif La part des femmes (mardi 05 avril 2022) • Carte blanche à Cyril Burté : Marie-Pierre Dieterlé, photographe (mercredi 06 avril 2022) • Carte blanche à Audrey Leblanc : La Ciudad de los fotografos de Sebastian Moreno, 2006, produit par Las Peliculas del pez (jeudi 07 avril 2022) • Carte blanche à Cyril Burté : Yves Monteil, Police, paysages et résistances, Les ateliers boh’m, 2019 (vendredi 08 avril 2022) INFORMATIONS PRATIQUES La contemporaine - Campus de l’Université Paris Nanterre184, cours Nicole Dreyfus 92 000 Nanterre mer19jan(jan 19)9 h 00 minsam07mai(mai 7)17 h 15 minÉlie Kagan, photographe indépendant (1960-1990)La contemporaine - Campus de l’Université Paris Nanterre, 184, cours Nicole Dreyfus 92 000 Nanterre Détail de l'événementUne exposition-manifeste pour l’ouverture de La contemporaine C’est à Élie Kagan (1928-1999), photographe engagé et formidable archiviste de son époque, que La contemporaine consacre son exposition inaugurale dans le bâtiment conçu Détail de l'événement Une exposition-manifeste pour l’ouverture de La contemporaine C’est à Élie Kagan (1928-1999), photographe engagé et formidable archiviste de son époque, que La contemporaine consacre son exposition inaugurale dans le bâtiment conçu par l’atelier Bruno Gaudin. Cette exposition s’appuie sur plus de 200 000 images -négatifs, tirages, planches contacts et diapositives-, accompagnées d’archives professionnelles, confiées à La contemporaine en 1999 par la famille du photographe. Autodidacte, passionné par le monde social et politique, volontiers provocateur, Élie Kagan fixe sur la pellicule meetings, manifestations, événements culturels, réunions et rassemblements politiques. Sa production constitue une archive historique et visuelle de la vie politique, intellectuelle et culturelle française des années 1960 aux années 1990. Photoreporter engagé, il est de toutes les manifestations d’une époque riche en la matière. Il sera l’un des rares à saisir par l’image les violences policières perpétrées à l’encontre des Algériens dans la nuit du 17 octobre 1961. Exposer un photographe de presse Exposer un photographe de presse indépendant, c’est montrer le quotidien d’un photoreporter des années 1960 aux années 1990 ; mais aussi un matériel photographique marqué par ses usages et ses circulations : magazines, presse, revues, affiches, livres et brochures… Le parcours revient sur les différentes interprétations du travail d’Élie Kagan en s’attachant à sa réception, de la production militante aux photographies investies de revendications mémorielles. Il donne aussi à découvrir une dimension méconnue de son oeuvre. Témoin de son temps, Kagan aime flâner dans Paris, dont il capte les transformations urbaines et sociologiques. C’est un rapport existentiel à la photographie qui se donne alors à voir : une façon de vivre, au jour le jour, porté par les rencontres, les accrocs ou les surprises du quotidien… commissaires de l’exposition Cyril BURTÉ (La contemporaine) et Audrey LEBLANC (EHESS-INA) Photo : Élie Kagan, Manifestation du premier mai : de Nation à Bastille, [des membres du MLF défilent], Paris, 1er mai 1971 DatesJanvier 19 (Mercredi) 20 h 00 min - Mai 7 (Samedi) 4 h 15 min(GMT-11:00) LieuLa contemporaine - Campus de l’Université Paris Nanterre184, cours Nicole Dreyfus 92 000 Nanterre Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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