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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsJusqu’au 5 mars 2023, le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme présente “Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld 1930-1950”, une importante exposition consacrée au célèbre photographe allemand naturalisé americain. Cette monographie, qui est inscrite dans le parcours Photo Days, est l’occasion d’aborder l’œuvre multiple d’un avant-gardiste à travers un nouvel éclairage et des séries entièrement inédites ! Les deux commissaires, Nadia Blumenfeld-Charbit et Nicolas Feuillie, ont choisi de se consacrer sur une période particulièrement productive et expérimentale du photographe : entre 1930 et 1950. AutoportraitNew York, 1950-1955© The Estate of Erwin Blumenfeld 2022 Erwin Blumenfeld a partagé sa vie entre le vieux continent et le nouveau monde, il est passé de paria à l’un des photographes les plus en vue de sa génération. Plus d’un demi-siècle après sa disparition, le musée d’art et d’histoire du Judaïsme lui consacre une exposition inédite en se concentrant sur les années 1930 à 1950, une période décisive et particulièrement créative. À gauche : Le Minotaure ou Le DictateurParis, 1937 | À droite : Hitler, Grauenfresse (Hitler, gueule de l’horreur)Pays-Bas, 1938© The Estate of Erwin Blumenfeld 2022 Erwin Blumenfeld est né à Berlin au sein d’une famille bourgeoise juive, son oncle qui vit aux Etats-Unis lui offre un appareil photo, il réalise ses premiers clichés à l’âge de 11 ans. Sa jeunesse est marquée par la faillite de sa famille et la première guerre mondiale, son frère meurt au front. Il émigre aux Pays-Bas lorsqu’il a 20 ans pour rejoindre sa fiancée, Lena Citroen. Sa fibre artistique se développe à travers la peinture et l’écriture et en 1928, il réalise un reportage sur un pèlerinage gitan aux Saintes-Marie-de-la-Mer lors d’un voyage touristique en France. Cet ensemble d’images est dévoilé dans l’exposition pour la première fois. À l’époque, il tient une boutique de maroquinerie à Amsterdam, mais son activité décline. Il découvre dans son arrière boutique un appareil photo et un laboratoire de développement et de tirage, c’est ainsi qu’il propose à ses clientes de réaliser leur portrait. Sans titre (Marianne Tischler, dite Manina)Paris, vers 1937© The Estate of Erwin Blumenfeld 2022 Quelques années plus tard, en 1936, Blumenfeld arrive à Paris et côtoie le milieu artistique parisien. Il expérimente son écriture photographique et commence à collaborer avec des magazines de mode. La seconde guerre mondiale éclate, il devient “étranger indésirable”, et est interné dans plusieurs camps français avant de pouvoir fuir l’Europe pour les Etats-Unis. À New York, il rejoint le Harper’s Bazaar et devient en quelques années seulement un photographe de mode incontournable. Sans titreNew York, 1946© The Estate of Erwin Blumenfeld 2022 Red Cross (Croix rouge), variante d’une photographie pour Vogue US mars 1945New-York, 1945© The Estate of Erwin Blumenfeld 2022 Il est l’un des précurseurs de la photographie en couleur et développe des expérimentations artistiques d’un nouveau genre aussi bien en studio qu’en laboratoire. Cette exposition revient sur le parcours personnel et professionnel d’Erwin Blumenfeld à travers 180 tirages répartis en huit chapitres, et dévoile des séries et de nombreux documents entièrement inédits. INFORMATIONS PRATIQUES mahJ - Musée d'art et d'Histoire du JudaïsmeHôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 Paris jeu13oct(oct 13)11 h 00 min2023dim05mar(mar 5)18 h 00 minLes Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950PhotographiesmahJ - Musée d'art et d'Histoire du Judaïsme, Hôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 Paris Détail de l'événementÀ travers près de 180 photographies — dont des ensembles jamais exposés — , l’exposition « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 » met en lumière sa période la plus féconde, Détail de l'événement À travers près de 180 photographies — dont des ensembles jamais exposés — , l’exposition « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 » met en lumière sa période la plus féconde, tant du point de vue de ses expérimentations artistiques que de la révélation de son talent dans la photographie de mode qui l’amena à travailler pour les plus grands magazines américains. Elle offre également des éclairages sur sa vision de l’art et sur sa vie personnelle pendant l’Occupation. Entre son installation à Paris en 1936, et les débuts de sa carrière américaine, après 1941, Erwin Blumenfeld (Berlin, 1897 — Rome, 1969) voit son destin, tant artistique que personnel, bouleversé. Sa plongée dans l’effervescence de la capitale et l’univers de la mode est brutalement interrompue par la défaite de 1940. Il connaît l’errance, l’internement comme « étranger indésirable » dans plusieurs camps français avant d’obtenir un visa pour les États-Unis. Embarqué sur le Mont Viso, il doit encore subir l’enfermement avec sa famille dans un camp français au Maroc. Blumenfeld traverse cette tourmente comme nombre d’artistes juifs, mais peut se réfugier in extremis aux États-Unis, où il renoue immédiatement avec l’industrie de la mode. Photo : Erwin Blumenfeld, Double autoportrait à la Linhof, Paris, 1938 © Collection famille Blumenfeld DatesOctobre 13 (Jeudi) 22 h 00 min - Mars 5 (Dimanche) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieumahJ - Musée d'art et d'Histoire du JudaïsmeHôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 Paris mahJ - Musée d'art et d'Histoire du JudaïsmeHôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 ParisDu mardi au vendredi : 11 h à 18 h / Samedi et dimanche : 10 h à 18 h Get Directions CalendrierGoogleCal sam15oct(oct 15)10 h 00 mindim11déc(déc 11)19 h 00 minPhoto Days 2022 OrganisateurPhoto Days Détail de l'événementPendant deux mois, Photo Days célèbre la photo dans les galeries, institutions et lieux privés de la capitale. Le festival a pour habitude d’investir des lieux atypiques, hors des sentiers Détail de l'événement Pendant deux mois, Photo Days célèbre la photo dans les galeries, institutions et lieux privés de la capitale. Le festival a pour habitude d’investir des lieux atypiques, hors des sentiers battus (Rotonde Balzac, Café de Flore, Sorbonne Artgallery, we are_) et démarre sa troisième édition, du 15 octobre au 11 décembre 2022. Pousser la porte des galeries Plus de 100 lieux (galeries, une quinzaine de musées – Centre Georges Pompidou, Musée d’art moderne de Paris, Maison Européenne de la Photographie, Musée du Quai Branly – Jacques Chirac…- et plusieurs fondations, foires, festivals et lieux privés) sont partenaires de ce festival en plein essor. Photo Days est devenu, après deux éditions réussies, l’un des plus importants évènements consacrés à la photographie en France et en Europe. Photo Days a réussi le pari de rendre l’événement culturel populaire tout en préservant un haut niveau de qualité. En organisant des visites guidées gratuites pour tous, le festival a incité les nouvelles générations “instantanées” à pousser la porte des galeries qui sont devenues ainsi des lieux de culture au quotidien, favorisant l’interaction sociale dans une période particulièrement compliquée. Photo Days fédère tous les lieux et les événements liés à la photographie à Paris et dans la région parisienne de la mi-octobre à la mi-décembre. Entre la 1ère et la 2ème édition, le festival s’est largement développé, avec une croissance de près de 200%, preuve que l’offre proposée par Photo Days est très appréciée des professionnels comme du grand public. Un festival en plein essor qui attire les professionnels comme le grand public Emmanuelle de l’Ecotais, fondatrice et directrice du festival, “Photo Days réunit pendant deux mois de nombreuses propositions des principaux acteurs privés et publics de la photographie à Paris. Nous proposons des parcours individualisés pour les collectionneurs que nous connaissons bien, mais aussi pour les amateurs et les curieux ; tout le monde peut s’inscrire.” Expositions monographiques, collectives, cartes blanches, lectures de portfolios, rencontres, dédicaces, confrontations entre des œuvres d’art contemporain et de photographies, Photo Days se veut très ouvert sur le monde pour désacraliser la photographie et la rendre accessible. “L’art contemporain se caractérise par le mélange de styles, de méthodes, de matériaux et de concepts. Aucune idéologie unique ne résume complètement l’art d’aujourd’hui, dépourvu de règles. Nous vivons désormais dans un monde d’images et la photographie, si omniprésente, n’est plus ressentie comme une technique, mais plutôt comme le prolongement de notre regard”, confient Anne-Pierre d’Albis-Ganem (Parcours Saint-Germain) et Emmanuelle de l’Ecotais. Des commandes à des artistes pour des lieux spécifiques Emmanuelle de l’Ecotais, ancienne conservatrice pour la photographie au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, et organisatrice de nombreuses expositions photographiques en France et à l’étranger, a créé Photo Days en 2019. Chaque année, de nouveaux partenaires rejoignent le festival, de nouveaux lieux parisiens s’ouvrent à la photographie, et des expositions sont produites spécialement. Photo Days s’engage auprès de la création contemporaine en faisant des commandes aux artistes pour des lieux spécifiques. L’édition 2022 sera ainsi l’occasion pour le public, de découvrir des lieux parisiens qui leur étaient, jusque-là, interdits, comme la Rotonde Balzac, dans les jardins de l’hôtel Rothschild, qui sera investie par Yann Toma puis Jean-Michel Fauquet. Gregor Hildebrandt, lui, revisite Le Flore, Nancy Wilson-Pajic est présentée chez we are_ et Pieter Hugo à la Sorbonne Artgallery. Le festival sera divisé en deux parties : ● Photo pas Photo, associé au Parcours Saint-Germain, du 15 octobre au 6 novembre ● Place à la Photo, du 8 novembre au 11 décembre Les expositions phares ● Georges Rousse du 18 au 29 oct 2022, Photo Pas Photo chez Nespresso du 28 oct 2022 au 1er jan 2023, Planches Contact à Deauville ● Mohamed Bourouissa du 15 octobre au 21 novembre 2022 sur la Place Saint-Germain-des-Prés ● FLORE du 17 au 29 octobre 2022 au Café Louise ● Gregor Hildebrandt du 17 au 29 octobre 2022 au Café de Flore ● Yann Toma du 15 oct au 2 nov 2022 à la Rotonde Balzac Fondation des Artistes, dans les jardins de l’Hôtel Salomon de Rothschild ● Jean-Michel Fauquet du 7 nov au 11 déc 2022 à la Rotonde Balzac Fondation des Artistes, dans les jardins de l’Hôtel Salomon de Rothschild ● Nancy Wilson-Pajic du 17 oct au 16 nov 2022 dans les salons du club we are_ ● SMITH du 7 au 20 nov 2022 à La Caserne exposition du lauréat 2021 du Grand Prix Paris je t’aime x Photo Days ● Esther Shalev-Gerz du 3 au 28 oct 2022 à la Sorbonne Artgallery Galerie Soufflot, au cœur de l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne ● Pieter Hugo du 8 nov au 11 déc 2022 à la Sorbonne Artgallery Galerie Soufflot, au cœur de l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne ● Artistes de la fondation photo4food du 17 au 27 nov 2022 à l’Espace photographique de Sauroy Photo : Nancy Wilson-Pajic DatesOctobre 15 (Samedi) 21 h 00 min - Décembre 11 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurPhoto DaysLearn More En savoir plus CalendrierGoogleCal Voir la programmation du Musée Marque-page0
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