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Partager Partager Temps de lecture estimé : 8minsLe nouveau directeur de Contretype, centre d’art bruxellois pour l’image et la photographie contemporaine, Olivier Grasser, profite de sa troisième carte blanche pour nous présenter des structures partenaires situées à Saint-Gilles, l’une des 19 communes qui composent Bruxelles. Contretype développe des relations de travail, de dialogue et d’échange avec d’autres structures bruxelloises dédiées à la photographie. Il nous présente le jeune collectif La Nombreuse, la galerie L’Enfant Sauvage et la Tipi bookshop ! La Nombreuse, jeune collectif saint-gillois Également installé à Saint-Gilles, l’espace culturel La Nombreuse a été créé fin 2020 par de jeunes photographes motivé.e.s par une envie : créer un espace qui ferait le lien entre les écoles d’art et les institutions culturelles consacrées à l’art et à la photographie. Plus qu’un collectif artistique, La Nombreuse est donc un groupe à l’identité plurielle, porté par huit personnes : sept photographes émergent.e.s, tou.te.s sorti.e.s de l’école bruxelloise Le 75 (Sarah Lowie, Téo Becher, Solal Israel, Romain Cavallin, Martin Gallone, Nicolas Catalano, Lucas Castel) et une historienne de l’art, Charlotte Lalau. Créée en plein confinement, alors que « chacun.e travaillait dans son coin et qu’il nous manquait une énergie commune, La Nombreuse est un espace résilient. » répondait Romain Cavallin, interrogé par le magazine Bruzz en 2021. La Nombreuse est donc un lieu polymorphe, qui sert tour à tour d’atelier de travail aux photographes du collectif, d’espace ponctuel d’exposition, de workshop argentique, de lieu de rencontres et de book launching… Les multiples utilisations de ce petit espace servent les desseins du collectif : faire vivre la jeune photographie dans son quartier et en ville. La Nombreuse se veut tout sauf un espace élitiste réservé à un public de connaisseur.se.s. Au 42 rue du Fort, tout le monde est le bienvenu. Les jeunes du quartier, les amateurs.ice.s de photographie, ou encore les passant.e.s qui souhaitent franchir leur porte, que ce soit pour discuter avec les membres, parler de la vitrine, feuilleter les pages des livres photos mis à disposition dans leur petite bibliothèque libre d’accès, ou encore pour s’initier à la photo via les workshops argentiques, vidéos, d’édition de livres. Quand La Nombreuse ne sert pas d’atelier à ses membres et aux habitant.e.s de Saint-Gilles, deux à trois fois par an, le lieu se transforme en un lumineux espace d’exposition destiné à présenter la jeune photographie contemporaine, belge et internationale. Fonctionnant par open-calls pour les expos hors les murs ou par invitation, les membres du collectif de transforment alors en curateur.ice.s et choisissent d’exposer des sujets contemporains pour les expositions in situ. Notons pour l’exemple les artistes Anne-Sophie Guillet, Lusted Men et Mathias de Lattre qui y ont présenté leur travail, sur la question des genres ou de l’aliénation mentale. Notons encore les expositions extra-muros organisées par le collectif, ayant pour sujet des thématiques comme la fête (« Hier is da feestje », la famille (« Familie’s Fotos ») ou plus récemment le football et L’Union Saint-Gilloise (« Ici, ici, c’est Saint-Gilles »). Mixant images réalisées par des photographes professionnel.le.s et ama.teur.trice.s, ces expositions collectives donnent à voir une nouvelle facette de La Nombreuse : un travail de curation réalisé par binômes, par trinômes ou par l’ensemble du groupe. © Mathias De Lattre. Exposé à l’occasion du Photo Brussels Festival La Nombreuse s’engage réellement auprès des photographes belges et européens. Iels ont vraiment le souci d’accompagner du mieux qu’iels peuvent les jeunes artistes après leurs études. Étant eux-mêmes photographes, iels connaissent les difficultés inhérentes au travail de création artistique, à l’accès aux résidences, aux commandes privées. Ensemble, tous et toutes mutualisent matériel et compétences afin de s’entre-aider, allant même jusqu’à répondre à des appels à projets. Les 8 compères ont une bonne connaissance des institutions et de leur fonctionnement… autant de compétences qu’ils ont acquises par l’expérience et qu’ils se proposent de transmettre. https://www.instagram.com/lanombreuse/ L’Enfant Sauvage L’Enfant Sauvage est une jeune galerie dédiée à la photographie, qui s’est ouverte en 2020 au cœur de Bruxelles. Elle a été fondée par Pauline Caplet, passionnée depuis son enfance, qui a suivi des études de photographie en France avant de venir s’installer à Bruxelles. De collaborations en collaborations avec des galeries et des studios, elle avait depuis longtemps l’envie de créer un lieu dédié à la photographie. Mais L’Enfant Sauvage n’est pas une galerie classique, bien au contraire. Elle est devenue la vitrine et le lieu de rendez-vous d’une nouvelle génération de photographes, belges et internationaux, qui développent des œuvres à caractère plutôt introspectif, une photographie un peu indisciplinée qui a marqué son territoire sur la scène de la photographie contemporaine depuis une dizaine d’années. C’est un espace de création et de rencontre où se produit un véritable échange avec un public diversifié grâce à une programmation dynamique autour du médium photographique, qui alterne expositions, talks et ateliers autour des pratiques argentiques et numériques, animés par la photographe Toinette Chaudron. On y trouve également une petite librairie, en partenariat avec les Éditions Le Mulet et le Tipi Bookshop, mais où on trouve aussi ses propres livres ou fanzines de ses photographes coups de cœur, publiés en auto-édition. Pauline souhaite encourager, soutenir et promouvoir ceux qui produisent des images, quelles que soient les techniques photographiques. Auto-financé à 100%, elle a fait de L’Enfant Sauvage un acteur culturel stimulant pour toute la scène locale, nationale voire internationale, un mille-pattes culturel qui ne se limite pas à la photographie et qui implique aussi des graphistes ou des collectifs musicaux. https://www.enfantsauvagebxl.com/ L'Enfant Sauvage23 Rue de l'Enseignement - 1000 Bruxelles ven21avr(avr 21)14 h 30 mindim14mai(mai 14)19 h 00 minAleksei KazantsevRelaxing ChamberL'Enfant Sauvage, 23 Rue de l'Enseignement - 1000 Bruxelles Détail de l'événementRelaxing Chamber is a continuously developing series of photographs that revolves around one common theme: the idea of consciousness in humans and animals. The images are motifs of human Détail de l'événement Relaxing Chamber is a continuously developing series of photographs that revolves around one common theme: the idea of consciousness in humans and animals. The images are motifs of human faces and animal forms, often not immediately recognisable. There are claws and tentacles, thrusting out, stiffened, at rest. And there are people, surrounded by a black void, some seemingly asleep, some in an ecstatic trance, others in contemplation. The project circles around the human psyche and concerns the archetypal symbolism of animals in collective unconscious memory, altered states of consciousness in trance and hypnosis, and related phenomena such as feelings of euphoria, isolation and dissociation in everyday life. ‘Relaxing Chamber’ (entomological term) is a container which has a very high humidity. When insects are dead long before pinning, rigor mortis develops, often resulting in body distortion. In such cases, a “relaxing chamber” is used to make them flexible. Aleksei Kazantsev (Slutsk, Belarus, 1975) is a visual artist working in the medium of photography. Lives and works in Antwerp, Belgium. He studied photography at the Royal Academy of Fine Arts Antwerp. His work intuitively and narratively stems from the visual heritage of archetypal images, as well as our collective unconscious memory, symbolism, hypnotic states, trance, liminal states of mind. The artist looks for a twist in reality. Using altered perspectives and distorted vision, he moves you to feel disorientation and to recognize the uncanny. Exhibited in various galleries across Europe: Belgium (Pulsar, LWM18, National 55, Archiraar Gallery, Liège Photobook Festival, L’image sans nom, PAK-Gistel, Psychiatric Center Sint-Amandus); UK (pic.london festival, The Minories Galleries); Poland (Arsenal Gallery, Fundacia Villa Sokrates, Gray Mandorla Studio). http://www.akapic.com/ DatesAvril 21 (Vendredi) 1 h 30 min - Mai 14 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuL'Enfant Sauvage23 Rue de l'Enseignement - 1000 Bruxelles L'Enfant Sauvage23 Rue de l'Enseignement - 1000 BruxellesOuvert du vendredi au dimanche de 14h30 à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal Tipi Bookshop À Saint-Gilles, nous avons la chance d’avoir Tipi Bookshop. Tipi Bookshop, c’est une librairie formidable, entièrement dédiée à la photo, et Tipi Bookshop c’est Andrea Copetti, son propriétaire, un spécialiste hors pair de l’édition photographique. Il ne faut pas oublier que le livre est le premier outil d’un photographe pour promouvoir son travail. C’est sa carte de visite pour le futur. Et il y a même des artistes pour lesquels le livre est plus important que l’exposition. Au départ, Andrea a suivi l’enseignement de l’ERG, une école d’art bruxelloise réputée pour encourager des démarches transversales. Il y a développé une pensée exigeante et profonde sur ce que doit être un livre de photographie. Frustré par un marché et une diffusion trop largement consacrés aux artistes et aux œuvres mainstream, il a décidé il y a 12 ans d’ouvrir sa librairie, où il pourrait diffuser des éditions rares, des éditions où les artistes s’auto-publietn… en bref, tout le travail de photographes pour lesquel.le.s le livre n’est pas un simple recueil d’images mais un ouvrage, un objet tridimensionnel où déployer un univers visuel et artistique de la manière la plus aboutie. Pour lui, dans un livre il y a du temps, du bruit, du son, une odeur, des accents… et ce sont tous ces éléments qu’on doit prendre en compte pour aborder l’objet-livre dans son entièreté. Le livre est un objet transversal, qui permet de rassembler et de faire se croiser les regards. Andrea, c’est quelqu’un qui a bâti une véritable philosophie du livre de photographie. Il vend des livres dans le monde entier, et pour ceux qui doutent encore sur un choix de livre, il réalise des vidéos de présentation de certains livres, qu’il diffuse ensuite sur les réseaux sociaux. Il ne défend aucune esthétique particulière, même si le public connaît ses goûts et sait ce qu’il ne trouvera pas chez lui, en gros des publications trop conventionnelle de par la forme ou le récit. Andrea anime aussi des workshops, avec des écoles d’art ou dans son magasin, sur tous les aspects de la production d’un livre : le graphisme, la relation entre texte et image, le papier… Il a acquis une réputation telle que les photographes, jeunes et moins jeunes, viennent le consulter pour avoir un conseil et un regard sur leur projet, …. Il dédie à cette partie de son travail la plus grande partie de son temps, bien avant de chercher des livres, de les faire venir en Belgique et de les vendre. Son objectif, dit-il, c’est de semer des graines pour que les artistes puissent ensuite être autonomes. Pour lui, le libraire est vraiment un médiateur, un passeur. Chaque année, il participe à quelques foires, pour renforcer sa visibilité. Mais surtout, il est un interlocuteur privilégié des artistes, des curateurs d’exposition et d’autres professionnels qui savent qu’ils vont toujours trouver chez lui un conseil avisé, une recommandation juste, une réponse précise à ce qu’ils cherchent. https://www.tipi-bookshop.be/ Favori1
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