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Pour sa troisième carte blanche notre invitée de la semaine, la fondatrice de la Galerie Echo 119, Noëlle Colin, nous présente un photographe qu’elle représente, il s’agit de la japonaise Chieko Shiraishi. Née à Yokosuka, dans la préfecture de Kanagawa, elle a étudié la photographie et la technique de la chambre noire dans un atelier donné à Funabashi-shi, dans la préfecture de Chiba, par Katsuhito Nakazato et Kazuo Kitai. Aujourd’hui, nous découvrons un fragment de sa série Shikawatari.

Dans cette série, Chieko Shiraishi nous emmène dans un Hokkaido enneigé, paisible, inhabité et silencieux où elle est entrée en contact avec un troupeau de cerfs qu’elle a suivi pendant plusieurs années.

© Chieko Shiraishi

© Chieko Shiraishi

© Chieko Shiraishi

Chieko fait ses tirages elle-même sur un papier coton qui retranscrit merveilleusement bien la blancheur et la matière de la neige. La finesse des images et la maîtrise des tirages font que, quelquefois, nous ne savons plus si nous avons devant nous une photo, un dessin ou une aquarelle.
Outre la beauté des images, j’aime particulièrement cette série que je trouve très apaisante et qui nous parle aussi de spiritualité et de notre rapport au vivant. Chieko dit que la raison pour laquelle cette série a été si bien reçue est parce qu’elle est sortie au moment du COVID, où pense-t’elle, nous avions besoin de calme, de sérénité et de respiration.

Depuis 1998, Chieko Shiraishi a présenté une vingtaine d’expositions personnelles, au Japon, en Italie et en France. Ses œuvres font partie des collections permanentes du musée des arts photographiques de Kiyosato et du musée d’art d’Ashikaga.

https://www.galerieecho119.com

La Rédaction
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