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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa première carte blanche, notre invité de la semaine, le photographe, enseignant et co-fondateur de Poltred, Julien Malabry nous propose de partir à la rencontre de cette maison de la photographie lyonnaise. Julien Malabry est brestois d’origine, c’est pour cette raison qu’il a choisi de nommer ce lieu de rencontre « Poltred », qui signifie portrait en breton. Cinq ans après son ouverture, cet espace se revendique être une galerie “nouvelle génération », sans cesse en mouvement pour s’adapter à l’évolution de nos sociétés. Avant d’apparaître dans le paysage culturel lyonnais, à la manière d’une image sur le papier, POLTRED est né d’une rencontre avec Pauline Maret, la mère de ma fille Jeanne, mon épouse depuis 2 ans et photographe amateur avertie. Nous sommes tous les deux amoureux de photo et amoureux dans la vie. Ouvert le 13 septembre 2018 après 6 mois de travaux, le lieu s’est rapidement imposé comme La Maison de la photographie dans la capitale des gaules. Le tout premier concept store (je n’aime pas trop ce terme) dédié au 8e art en France est un espace hybride et une galerie “nouvelle génération”. © Poltred POLTRED, qui signifie « portrait » en breton (clin d’œil à mes origines bretonnes) est porté par un savoir-faire double – à la fois technique et esthétique. Galeristes, photographes et laborantins travaillent main dans la main pour faire vivre le concept et l’instaurer comme une véritable référence dans le monde de la photographie. Inspiré par l’humain et appétant d’une écriture photographique innovante, POLTRED vit et s’anime à travers ses différentes facettes : galerie, laboratoires professionnels numérique et argentique, studio de prises de vue, boutique, café-bar, agence de photographes, ateliers et rencontres photo. Depuis son ouverture, La Maison de la photographie lyonnaise a accueilli plus de 70 000 visiteurs, et a exposé 75 photographes dont Françoise Huguier, Nicolas Comment, Elsa Leydier, Céline Villegas. Loin des lieux d’exposition traditionnels et des schémas classiques institutionnels du monde culturel, derrière la porte du 54 cours de la Liberté (Lyon 3) se cache un lieu de vie chaleureux tourné vers le médium photo. POLTRED est un lieu évolutif, où la scénographie et l’aménagement s’adaptent à chaque nouvelle exposition pour venir l’épouser et la porter d’une manière riche de sens et significative. Mais plus que tout, il s’agit d’un lieu où l’on se sent chez soi. Vue de l’exposition de Françoise Huguier © Poltred POLTRED sera appelé à évoluer pour assurer son avenir dans ce climat culturel particulier où la consommation et plus particulièrement celle de la culture devient de plus en plus chaotique. Il faudra alors se réinventer pour continuer à promouvoir les auteurs dans de bonnes conditions. Mais je ne doute pas quant à l’avenir de la photographie : elle restera le témoin de l’histoire. https://www.poltred.fr ACTUELLEMENT À LA GALERIE Poltred, La Maison des Photographes54 Cours de la Liberté 69003 Lyon jeu01jui10 h 00 mindim03sep(sep 3)20 h 00 minAmandine GilouxQueer naturePoltred, La Maison des Photographes, 54 Cours de la Liberté 69003 Lyon Détail de l'événement“Gender is a construct true love isn’t” “QUEER NATURE” représente la complexité des êtres et raconte les endroits sensibles de chacun.e.s. Nous sommes des êtres soumis à des polarités ; ce Détail de l'événement “Gender is a construct true love isn’t” “QUEER NATURE” représente la complexité des êtres et raconte les endroits sensibles de chacun.e.s. Nous sommes des êtres soumis à des polarités ; ce sont nos imperfections et nos contradictions qui pétrissent notre beauté, notre charisme et notre humanité. Cette série photographique manifeste un désir profond d’aller vers l’abolition de toutes sortes de hiérarchies entre les sexes, et, par extension, de toutes formes de discrimination liées au sexe et à la définition de son identité. Ces images sont des icônes, biberronées par une décoction de pop culture, flashs millénials, échauffourée anti-patriarcale et déconstruction de genre, travaillées avec humour et ironie, dont le but est de faire réfléchir à l’influence du genre sur l’expression de soi. Cet engagement dans la parole queer n’est pas un effet de mode, c’est le résultat d’une émotion, le résultat de constats qui nous touchent. Il ne s’agit plus d’offrir des récits fixes, figés et rigides. Nous voulons poser des questions… des questions qui resteront ouvertes, qui accueilleront une multitude de réponses, des questions qui autoriseront les paradoxes… Amandine Giloux a un parcours atypique et résolument artistique. Ses études en design et arts appliqués ainsi que ses nombreux voyages ont grandement façonné son identité créative. Amandine Giloux est une artiste engagée. Ses choix et collaborations reflètent sa guideline, ses convictions et idéaux. Sa rencontre avec Poltred, comme une évidence, est à l’image de son fonctionnement. Une rencontre simple, spontanée, avant tout humaine, et surtout un coup de cœur mutuel. Amandine crée avec la classe des dilettantes, sans compromis. Elle s’adonne à ses envies et passions en surfant, hors des conventions, sur des sujets qui la portent, sans se laisser enfermer dans des cases. Elle aime déstructurer et s’amuser avec les codes du genre et de l’identité, chahuter les esprits et les idées préconçues à travers des images chromatiques et contrastées. Elle veille toujours à prôner la suggestion plutôt que la dénonciation, souvent grâce à une food porn (pornographie culinaire) travaillée et stylisée. Les aliments sont utilisés comme supports artistiques, comme symboles narratifs. Amandine se définit, avant tout, comme une designer d’expériences visuelles. Dans chaque projet qu’elle initie ou auquel elle prend part, elle questionne une narration visuelle autour d’un triple langage : à la fois poétique pour nourrir les émotions, esthétiquement attirante pour stimuler nos sens et symbolique ou métaphorique pour parler à notre intellect ; émouvoir visuellement et gustativement. Le travail chromatique et symbolique d’Amandine met chaque sens en éveil. Puisqu’ils sont les portes qui relient le corps à l’esprit, les sens nous délivrent des messages qui nous permettent alors d’interpréter le monde. Dès lors qu’une nouvelle histoire visuelle s’écrit, elle vient façonner notre culture, notre singularité et notre personnalité. Amandine veut offrir de nouveaux récits, qu’ils soient intimes ou politiques. De plus, l’alimentation (gimmick photographique) est aussi le terrain d’expression privilégié de nos singularités. DatesJuin 1 (Jeudi) 21 h 00 min - Septembre 3 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuPoltred, La Maison des Photographes54 Cours de la Liberté 69003 Lyon Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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