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Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsCe week-end, la huitième édition du festival Les Femmes s’exposent a ouvert ses portes à Houlgate. Lors de la soirée d’ouverture, les organisateurs ont remis la bourse de création émergente ainsi que les deux prix du festival. Louisa Ben remporte la bourse avec sa série Si dios quiere, qui documente le quotidien de la jeunesse à Buenaventura, l’une des villes les plus violentes de Colombie. Mahé Elipe et Chloé Kerleroux reçoivent respectivement le Prix Saif et le Prix Fujifilm pour leurs séries AcompañantAs et La route du blues. Découvrez les séries primées. Bourse de création émergente 2025 « Si dios quiere » de Louisa Ben Fonds de dotation Porosus x Fonds Régnier pour la Création x Les femmes s’exposent Colombie, 2024, Zone de paix de Buenaventura, Jellen et sa cousine Michelle chez Jellen« Si dios quiere » © Louisa Ben « Si dios quiere » prend place à Buenaventura, l’une des villes les plus violentes de Colombie. Nichée sur la côte Pacifique, elle abrite le plus grand port du pays et attire les convoitises de différents groupes armés qui se disputent le territoire. Épuisés de compter leurs morts, un groupe d’habitants s’est constitué pour créer un espace de paix. Cette zone existe depuis 2014 et ici cohabitent au quotidien populations civiles et forces armées. A travers « Si dios quiere », je m’attache à mettre en image la vie quotidienne de ses habitants, qui vivent dans ce huit-clos, mais qui leur permet paradoxalement de reconstruire un quotidien dans un espace de liberté. Je m’intéresse principalement aux adolescents et jeunes adultes qui y grandissent. Documenter le chemin vers la paix, dans ce territoire du Pacifique, révèle les enjeux géopolitiques auxquels fait face la Colombie meurtrie par plusieurs décennies de conflits internes. L’espace de paix de Buenaventura apparaît comme le témoin de cette lente reconstruction, à travers le prisme de ses adolescents, qui incarnent l’espoir d’une paix durable. Le jury de la Bourse de création émergente était composé de : Amandine Bouygues (Directrice exécutive, fonds Régnier pour la Création), Anne Degroux (directrice adjointe, Les femmes s’exposent), Victor Gassmann, (Secrétaire général, PICTO), Julie Glassberg (Photographe), Muriel Panel (Déléguée Générale, fonds de dotation Porosus), Laurence Regnier (Présidente fondatrice, fonds Régnier pour la Création) et Béatrice Tupin (Fondatrice et directrice, Les femmes s’exposent). PRIX SAIF x Les femmes s’exposent, sur les futurs possibles « AcompañantAs » de Mahé Elipe AcompañantAs © Mahé Elipe Dans un contexte législatif en constante évolution — entre avancées historiques et retours en arrière brutaux — une nouvelle génération de femmes se lève, portée par un rêve commun : celui d’un monde où l’avortement ne serait ni stigmatisé, ni criminalisé, mais reconnu comme un droit fondamental. Ce rêve, elles ne le contemplent pas passivement : elles le construisent dans la réalité du quotidien, souvent à l’abri des regards. On les appelle Acompañantas. Ce sont des doulas de l’avortement vennant d’horizons divers — mères, étudiantes, sœurs ou militantes — toutes unies par une même cause : le droit de disposer de son propre corps. Depuis plusieurs années, elles tissent un résaux de solidarité reproductive à travers l’Amérique latine et les États-Unis. Leur action repose sur la transmission : transmettre des informations, rassurer, fournir les médicaments, offrir un hébergement temporaire, accompagner physiquement ou à distance, et assurer un suivi médical et émotionnel via des applications sécurisées tout au long du processus. Ces collectifs, souvent nés dans la clandestinité, ont ainsi renforcés leur coordination transnational pour proposer une alternative sécurisée et bienveillante, qui rappelle plus que jamais à toutes les filles qu’elles ne sont pas seules. C’est ainsi que portées par les couleurs de la Marea Verde, cette vague née en Argentine, elles sont l’esquisse d’un futur possible, fondé sur l’autonomie, la sororité et le soin entre femmes. Exposition à l’UPP, novembre 2025 (dates à préciser). Le jury du Prix Saif / Les Femmes s’exposent était composé de : Margaux Beaughon (fondatrice et directrice, Editions Dunes), Anne Degroux (directrice adjointe, Les femmes s’exposent), Arnaud Février (photographe, secrétaire adjoint, La SAIF), Nathalie Giraudeau (directrice artistique, Centre photographique d’Île-de-France – CPIF) et Julien Hay (photographe, Commission exposition de l’UPP) PRIX FUJIFILM x Les femmes s’exposent, sur la jeunesse « La route du blues » de Chloé Kerleroux La route du blues © Chloé Kerleroux La Highway 61, aussi appelée « la route du blues », traverse le cœur du Sud des États-Unis. Elle porte les stigmates d’une histoire marquée par l’esclavage, la ségrégation et les luttes pour les droits civiques. Pourtant, malgré les épreuves, les communautés afro-américaines du Sud ont forgé des traditions culturelles riches et vibrantes. Mon travail explore deux facettes méconnues de cette histoire : celle des cowboys afro-américains. En 2023 et 2024, j’ai été plongé au cœur de la culture Trail Ride: une tradition populaire ancrée dans ces régions du sud, où des groupes de cavaliers se rassemblent pour des randonnées à cheval mêlant héritage western, musique, fête et esprit communautaire. Ces événements célèbrent notamment les racines afro-américaines de la culture cowboy, souvent oubliées dans les récits dominants. Entre traditions vivantes et métissages modernes, ces communautés perpétuent leur héritage tout en le réinventant. Ainsi le Trail Ride intègre aujourd’hui des influences hip-hop, attirant une jeunesse urbaine désireuse de renouer avec ses racines. À la croisée du passé et du présent, cette richesse culturelle incarne l’âme résistante et créative du Sud profond. À cheval entre deux mondes, ces « oubliés des westerns » continuent de tracer leur chemin avec fierté. Le jury du Prix Fujifilm / Les Femmes s’exposent était composé de : Anne Degroux (Directrice adjointe, Les femmes s’exposent), Christophe Eisenhuth (Responsable communication, Fujifilm), Victor Gassmann (Secrétaire général, PICTO) et Béatrice Tupin (Fondatrice et Directrice, Les femmes s’exposent) INFORMATIONS PRATIQUES dim08jui(jui 8)10 h 00 minmar02sep(sep 2)18 h 00 min8ème édition Les Femmes s'exposent OrganisateurLes Femmes s'exposent Détail de l'événementNe rien lâcher. Cette huitième édition du Festival LES FEMMES S’EXPOSENT est parcourue de fils conducteurs puissants : appartenance, identité, mémoire, transmission. Des sujets qui résonnent aujourd’hui avec force, à propos Détail de l'événement Ne rien lâcher. Cette huitième édition du Festival LES FEMMES S’EXPOSENT est parcourue de fils conducteurs puissants : appartenance, identité, mémoire, transmission. Des sujets qui résonnent aujourd’hui avec force, à propos desquels l’image devient un champ de bataille des représentations alors que certains récits sont déformés voire effacés, et que les repères semblent vaciller. Dans ce contexte et ce secteur de la photographie fragilisé de surcroît par la baisse des subventions, « ne rien lâcher » prend un sens particulier : nous voulons affirmer la nécessité de la diversité des regards, et défendre tous les droits des photographes dont le premier, celui de travailler dignement. Nos photographes ne lâchent rien. Elles regardent le monde droit dans les yeux. Elles nous font voyager du Groenland au Pakistan en passant par la Californie, la République démocratique du Congo, les États-Unis, les lagons de Polynésie… Elles documentent la douleur comme la beauté. Elles racontent les tragédies climatiques, les conflits oubliés, les injustices systémiques, mais aussi les gestes de résilience, la force des traditions, les renaissances collectives. Elles fouillent les passés intimes, explorent les racines : elles nous transmettent l’image de nos semblables, près de nous ou de l’autre côté de la Terre, révélant l’essence de chacun en des portraits ou des clichés porteurs d’une histoire unique. Nous défendons une photographie qui informe, interroge et relie. Le Festival valorise et soutient les femmes photographes de toutes générations, car leur visibilité reste encore trop faible. Fidèle à son engagement pour une culture accessible à toutes et tous, il propose des expositions en plein air, gratuites – un principe fondateur. Et puis, il y a ces projets tournés vers la jeunesse, l’éducation, l’inclusion : à l’école primaire de Houlgate dans une approche sensible et citoyenne ; à Rouen, avec des femmes détenues, autour de leurs rêves ; avec les jeunes de l’Aide sociale à l’Enfance pour dévoiler les liens intimes entre humains et animaux. Ces actions sont aussi le cœur battant du festival. Car l’accès à l’image, sa lecture, sa compréhension sont devenus une nécessité démocratique. Le Festival a ce rôle : ouvrir des fenêtres sur le monde, aider à sa compréhension, lutter contre le dénialisme et les visions toxiques, créer des espaces où se rencontrent les regards. Dans ce monde fracturé, les femmes photographes ont plus que jamais leur place. Elles sont là, elles racontent, elles montrent. Elles exposent, sentinelles qui ne lâchent rien. Nous non plus. Béatrice Tupin Directrice du Festival LES EXPOSITIONS 2025 : – Maud Delaflotte | Le coton, une histoire américaine – Safia Delta | Des brumées terrestres – Jérômine Derigny | L’océan bouillonnant – Natalie Keyssar | Escaramuzas de Californie – Paloma Laudet | Le secret des sirènes – Camille Michel | Inughuit, gardiens des glaces – Yama Ndiaye | NATAAL* – Isabeau de Rouffignac | Les trop jeunes épouses des moussons – Lynn S.K. | À chaque fois, l’histoire te rattrape – Laura Stevens | Éclats d’ombres (Portraits) – La couleur de nos rêves par les femmes de la maison d’arrêt de Rouen – Mémoires Éducation à l’image à l’école de Houlgate & Les Compagnons par les jeunes du lieu de vie du CPCV Photo de couverture : Affiche 2025 © Natalie Keyssar Dates8 Juin 2025 10 h 00 min - 2 Septembre 2025 18 h 00 min(GMT-11:00) OrganisateurLes Femmes s'exposentLearn More CalendrierGoogleCal Marque-page0
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