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Partager Partager L'InterviewPhoto Rencontre croisée avec Alain Cornu et Thierry Bigaignon Ericka Weidmann24 novembre 2016 Temps de lecture estimé : 4minsAlain Cornu est photographe et Thierry Bigaignon, galeriste. J’ai rencontré le premier il y a 10 ans, j’exposais alors, sa série Les Signes de la Forêt à la BnF et le second je l’ai connu en tout début d’année, il me présentait son projet de galerie. Aujourd’hui, Thierry Bigaignon a ouvert sa galerie et présente pour sa troisième exposition le travail d’Alain Cornu sur les toits de Paris. Depuis sa série Les Signes de la forêt, Alain Cornu a pris de la hauteur, toujours contemplatif, il porte son regard – avec ce nouveau travail « Sur Paris » – sur le paysage urbain. Dans sa vie, il se partage entre nature et ville, la nature de par ses origines du centre de la France et Paris, ville où il vit. La rencontre entre la photographe et le galeriste Avant d’ouvrir sa galerie, Thierry était commissaire d’exposition, il recherchait sans cesse de nouveaux noms et des sujets à proposer à ses clients. Parmi eux, Alain, avec notamment sa série sur les toits de Paris. Lorsque le projet de galerie s’est précisée, Thierry a appelé Alain pour lui proposer d’intégrer sa programmation d’expositions. « J’ai tout de suis aimé cette série. Je la trouve belle, contemplative et poétique. Ce qui m’interpelle c’est qu’on y retrouve un sentiment de familiarité, on a l’impression de connaître ces images, alors que la plupart d’entre nous n’est jamais monté sur un toit, c’est donc tout une forme d’imaginaire qui se met en place. » L’origine de la série. « Cela fait 7 ans, que je travaille sur cette série. J’ai besoin de temps pour m’approprier un sujet. J’aime travailler sur des sujets de proximité. La montagne est ma passion, je pratique l’alpinisme dès que je peux. Ainsi, monter sur les toits de cette ville que j’adore, s’est transformé en mini-expéditions. Symboliquement, on se rapproche des mêmes sensations. Et puis surtout avec cette série j’avais envie de photographier Paris différemment, avec un autre point de vue. Je ne savais pas ce que j’allais y trouver. » « Pour qu’une chose soit intéressante, il suffit de la regarder longtemps. » Gustave Flaubert. Alain travaille la nuit, à la chambre, en argentique, ses prises de vue prennent du temps. Il scrute longuement le paysage, pour obtenir un point de vue intéressant, avec les bonnes lumières. Ces sources lumineuses, vont devenir pour lui son « instant décisif ». « Je photographie avec des lumières artificielles, qui structurent l’espace et qui sont la clé de chaque composition. C’est la lumière qui dicte la composition. Je le ferais de jour, je serais beaucoup plus dans le documentaire. Ici, je rentre dans l’intime de manière suggestive avec la volonté de montrer ce qu’on ne voit jamais. Malgré le grand nombre d’images que j’ai réalisé, la série n’est pas terminée. La grande question est : est-ce que le sujet sera clos un jour ? J’ai fait une carte avec les endroits qui ont été photographiés, et cette carte a beaucoup de vide. J’ai envie d’avoir un maillage de la ville, quartier par quartier. A Paris il y a 83 quartiers, 4 par arrondissement, alors j’ai encore du travail ! Je suis surpris à chaque prise de vue, le jour où je me lasserai, je passerai à autre chose. J’ai d’autres travaux en même temps, mais c’est vrai qu’avec les toits, j’y ai trouvé une sorte de fil rouge. » Parcours au cœur de l’exposition Lorsqu’il a fait la sélection des œuvres pour l’exposition, le choix de Thierry Bigaignon s’est porté sur les images qui avait le plus de résonance en lui. Il nous présente chaque image avec passion, le galeriste s’anime pour partager avec nous ce qu’il voit : entre le début du cubisme de Picasso et de Braque, des décors hollywoodiens, en passant par un paysage balnéaire aux estampes japonaises… Il termine, par ce qu’il considère comme la pièce maîtresse de l’exposition. Alain et Thierry ont eu envie de présenter une photographie retournée. Pièce étonnante, qui demande du temps pour en comprendre sa lecture. Volonté de leur part, puisque ils souhaitent faire perdre les repères du spectateur en jouant avec la perspective visuelle. Mais surtout le résultat, est avant tout ce que voit Alain au moment où il déclenche. L’exposition est visible jusqu’au 24 décembre. Si vous craquez sur un tirage, c’est le galeriste lui-même qui viendra vous livrer à votre domicile ! EXPOSITION Sur Paris Alain Cornu Du 9 novembre au 24 décembre 2016 Signature du livre le 26 novembre de 15h à 19h Galerie Thierry Bigaignon 9, rue Charlot 75009 Paris http://www.thierrybigaignon.com http://www.alaincornu.com Marque-page0
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