Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 4 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 5 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 4 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 5 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 5 jours ago
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
« Tipping Point » : les artistes belges s’exportent à Marseille (suite), Interview Grégory Thirion, Le Botanique, co-commissaire 6 jours ago
Partager Partager Interview Art ContemporainOtherSide Pro Liturgia : ordinatrices du temps présent à l’Abbaye de Maubuisson Marie-Elisabeth De La Fresnaye5 février 2020 Temps de lecture estimé : 4minsSous ce titre un peu obscur le consultant en arts numériques Julien Taïb tente de résoudre une question simple : Y a-t-il un rapport religieux possible à la technologie ? à travers sept œuvres d’artistes femmes déployées dans toute l’abbaye de Maubuisson. Un écho dans la lignée de la vocation de L’abbaye de Maubuisson, le lieu des femmes et celui notamment de l’éducation et de l’accès aux livres, c’est pourquoi les pièces sélectionnées ici sont soucieuses de marquer leur temps à l’ère de la création féminine. Ce propos vient contrebalancer, à défaut d’inverser, le temps d’un parcours, le paradigme d’une vision unilatérale de l’art, observée par le prisme masculin. Cette sélection d’artistes vient donc bouger les lignes et esquisser le scénario d’un art plus inclusif. Si chaque pièce de l’abbaye revêt une histoire, une fonction qui lui est propre, chaque oeuvre aborde un thème, une esthétique, un questionnement ouvert. Chaque espace met en regard des rites fondateurs de notre culture avec nos rituels numériques quotidiens. Déroulé du parcours : Dans la salle capitulaire où se discutaient les affaires pratiques de la communauté, un robot imaginé par Laura Haie convie le visiteur à lui offrir un carré de sucre qu’il trempera délicatement dans une tasse pour le lui retourner imbibé de café. La mécanisation de ce rituel du « canard » associé à l’intimité du cercle familial ou privé, trouble la fonction utilitaire attendue de la machine. Ce robot humanisé mimant la convivialité évoque également les craintes anciennes, réactivées par l’intelligence artificielle d’une invention qui viendrait supplanter l’humain, le remplacer. Exposées dans la salle du parloir, deux installations sonores de Cécile Babiole sculptent l’énergie à l’origine de ce mythe prométhéen des temps modernes : l’électricité. Sous un chapiteau de câbles s’élevant autour d’un générateur, un concert de crépitements vifs en rappelle la puissance ordonnatrice rythmant les gestes, amplifiant les mouvements et cadençant les activités industrielles. L’électricité est également mobilisée par l’artiste en collaboration avec Jean-Marie Boyer sous la forme d’un dispositif d’échanges d’ondes informationnelles invitant les visiteurs à une expérience communicationnelle d’ubiquité. Les opérations de transcodage génératrices de banques de données – dites data – nourrissent l’oeuvre immersive et spectrale du collectif Iakeri. Réalisée à partir de données traduisant les inégalités sociales entre hommes et femmes, elle évoque l’invisible saisie d’un monde aux informations devenues malléables, quantifiables, et leur approche spéculative. Ce bouleversement des échelles dans les champs du savoir se rejoue dans l’oeuvre de Marie-Julie Bourgeois. Confrontant le cycle de la lumière, naturelle et vitale, qui rythmait la vie des moniales, à la lumière artificielle en tant que continuum technologique, l’artiste évoque la relativité d’un rapport au temps que les technologies ont tendance à accélérer au détriment, peut-être, d’une connaissance subtile du monde. Cet étirement des espaces et des temporalités est également évoqué par Félicie D’Estienne d’Orves (rencontrée au Fresnoy récemment) confrontant la flamme d’une bougie, et sa contemplation rêveuse, aux espaces incommensurables de l’astrophysique. Sa lumière vacillante révèle à nos yeux la diapositive d’une vue du satellite Hubble : près de trois mille galaxies lointaines embrasant plus de treize milliards d’années-lumière… Un même voyage dans la mémoire de la matière se produit à travers l’échantillon d’un « Jardin d’Eden », ou jardin des origines, composé par Cécile Beau avec des espèces végétales qui n’ont pas évolué depuis l’ère géologique du jurassique, telle une forêt panchronique. Enfin à l’image de l’ensemble des dispositifs, l’oeuvre de Cécile Beau mêle les temporalités et croise les échelles de différents milieux. Les technologies étendent nos projections de réalités imaginables et de mondes possibles. Grâce à leurs virtualités, peut-être nous relions- nous aussi, par leurs usages réinventés, à une forme de totalité, de sur-réalité. Autour de l’exposition : • Visite-atelier en famille : Météorologies avec Marie-Julie Bourgeois, mercredi 19 février 2020 à 15h • Performance : Notre-Dame de France d’Alexis Guillier, jeudi 27 février 2020 à 19h • Rencontre / apéro : avec Julie Crenn, jeudi 19 mars à 19h • Atelier de céramique : Le chant de la terre avec Sophie Truant, samedi 30 novembre à 14h INFOS PRATIQUES : Pro Liturgia, ordinatrices du temps présent une exposition collective au croisement des arts, des sciences et des technologies Jusqu’au 29 mars 2020 l’Abbaye de Maubuisson Avenue Richard de Tour 95310 Saint-Ouen-l’Aumône https://www.valdoise.fr/ Marque-page0
Photo Empreintes, espaces en mutation de Farida Hamak Un avant-goût de vacances et d’été souffle sur notre rubrique portfolio avec la série Empreintes, signée par la photographe franco-algérienne Farida Hamak. ...
Evénements Arles, Musée Réattu : Béatrice Helg, photographe de la lumière Depuis les années 1980, Béatrice Helg (Née en 1956) développe une écriture de lumière, par le dispositif de la mise en scène. ...
Interview Art Contemporain Sur la route des vacances ! les recommandations de l’été L’été est déjà bousculé par les dérives climatiques alors restez aux frais dans les musées, méditez à l’ombre des vieilles pierres ou ...
Interview Art Contemporain « Tipping Point » : les artistes belges s’exportent à Marseille (suite), Interview Grégory Thirion, Le Botanique, co-commissaire
Interview Art Contemporain Le Grand Café, Saint-Nazaire. Entretien avec Lou Masduraud « Ta crème immunitaire »
Interview Art Contemporain Les 20 ans du MAC VAL, « Forever Young » : Interview-portrait du commissaire Frank Lamy, chargé des expositions
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 4 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 5 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 4 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 5 jours ago
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 5 jours ago
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
« Tipping Point » : les artistes belges s’exportent à Marseille (suite), Interview Grégory Thirion, Le Botanique, co-commissaire 6 jours ago