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Partager Partager EvénementsL'ActuPhoto Jochen Lempert et son Jardin d’hiver au Crédac Marie-Elisabeth De La Fresnaye5 février 2020 Temps de lecture estimé : 3minsSi Jochen Lempert établit une connexion entre la biologie et le photographique, ce n’est sans doute pas seulement parce qu’il connaît sa voix entre les deux champs, mais parce que plusieurs de ses photographies peuvent être lues comme le résultat d’un champ étudié et parce qu’il introduit la théorie de l’évolution très directement dans son œuvre. Le critique d’art Roberto Ohrt a d’ailleurs pointé fort justement que le naturaliste Charles Darwin (1809-1882) et le photographe William Henry Fox Talbot (1800-1877) sont contemporains. Un sujet émerge ainsi brillamment à cet endroit : l’établissement de la théorie de l’évolution et l’invention de la photographie dans la même ère sonne comme le prélude à une surprenante thèse de la théorie des médias. Sa méthode photographique se situe du côté des modernes comme Karl Blossfeldt (1865- 1932), August Sander (1876-1964), mais encore davantage de celui de la botaniste Anna Atkins (1799-1871), à laquelle il voue une grande admiration et qui la première avant William Henry Fox Talbot et son Pencil of Nature travailla à un index des plantes, au service de la biologie. L’exposition du Crédac intitulée Jardin d’hiver fait suite à Sudden Spring et Predicted Autumn. Un programme que l’artiste poursuit au rythme des saisons. Jochen Lempert y conçoit un dispositif de vitrines à la manière de cabinets botaniques enfermant des compositions de photographies déclinant le motif végétal, comme les empreintes d’une nature suspendue à la promesse de renouvellement. Une Ipomoea tricolor (morning glory en anglais), un détail du Printemps de Botticelli, l’imprimé floral d’une chemise en coton, sont des éléments qui forment un récit visuel par le jeu de libres associations conceptuelles ou formelles opérées par l’artiste. Le spectateur, après une visite rythmée par des images fixes en noir et blanc, pourra faire ’expérience de la couleur et de l’image en mouvement à travers deux films choisis avec ’artiste et diffusés au Crédakino. D’abord Weltenempfänger (Récepteur des mondes), (1984 film Super 8 numérisé ; couleur, son ; 5 min 08 s.) et 15 Tage Fieber (15 jours de fièvre), (1989) film Super 8 numérisé ; couleur, son ; 14 min 15 s.) réalisés par le collectif de cinéma expérimental Schmelzdahin (Jochen Lempert, Jochen Müller et Jürgen Reble) actif entre 1978 et 1989. Ensemble, ils ont exploré les possibilités offertes par les procédés de traitement chimiques et par la pellicule celluloïd en tant que matériau. Ils ont créé à partir de séquences trouvées ou réalisées par eux-mêmes, des films fortement plastiques par altération chromique, révélation et effacement, corrosion ou encore culture de bactéries. Ces deux films proposés dans le contexte de l’exposition, mettent l’accent sur un surgissement chromatique tendant vers le psychédélisme. Pour compléter l’approche du travail de Jochen Lempert, une performance intitulée Wir lagerten uns ums Feuer (« Nous nous réunissions autour du feu ») de Schmelzdahin (Jochen Lempert et Jochen Müller) datant de 1987 est proposée au public. Les artistes ont accepté de rejouer en public leurs expérimentations sur pellicule Super 8. Pendant la projection, le film négatif composé de séquences réalisées par le collectif, est altéré chimiquement, gratté, chauffé. Tels des alchimistes de l’image en mouvement, ils donnent à voir la transformation du film au fil des boucles. INFOS PRATIQUES : Jardin d’hiver Jochen Lempert Du 24 janvier au 29 mars 2020 Le Crédac La Manufacture des Œillets 1 place Pierre Gosnat 94200 Ivry-sur-Seine Performance Dimanche 29 mars à 15h et 17h – réservation indispensable https://credac.fr Marque-page0
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