Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 11 juillet 2025
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 10 juillet 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
L’exposition CACTUS au Nouveau Musée National de Monaco, entre science, art et politique. Interview Laurent Le Bon 23 heures ago
Biennale des Arts et de l’Océan, Nice : Interview Hélène Guenin, commissaire, directrice de la Fondation Yves Klein 4 jours ago
Partager Partager EvénementsL'ActuPhoto Jochen Lempert et son Jardin d’hiver au Crédac Marie-Elisabeth De La Fresnaye5 février 2020 Temps de lecture estimé : 3minsSi Jochen Lempert établit une connexion entre la biologie et le photographique, ce n’est sans doute pas seulement parce qu’il connaît sa voix entre les deux champs, mais parce que plusieurs de ses photographies peuvent être lues comme le résultat d’un champ étudié et parce qu’il introduit la théorie de l’évolution très directement dans son œuvre. Le critique d’art Roberto Ohrt a d’ailleurs pointé fort justement que le naturaliste Charles Darwin (1809-1882) et le photographe William Henry Fox Talbot (1800-1877) sont contemporains. Un sujet émerge ainsi brillamment à cet endroit : l’établissement de la théorie de l’évolution et l’invention de la photographie dans la même ère sonne comme le prélude à une surprenante thèse de la théorie des médias. Sa méthode photographique se situe du côté des modernes comme Karl Blossfeldt (1865- 1932), August Sander (1876-1964), mais encore davantage de celui de la botaniste Anna Atkins (1799-1871), à laquelle il voue une grande admiration et qui la première avant William Henry Fox Talbot et son Pencil of Nature travailla à un index des plantes, au service de la biologie. L’exposition du Crédac intitulée Jardin d’hiver fait suite à Sudden Spring et Predicted Autumn. Un programme que l’artiste poursuit au rythme des saisons. Jochen Lempert y conçoit un dispositif de vitrines à la manière de cabinets botaniques enfermant des compositions de photographies déclinant le motif végétal, comme les empreintes d’une nature suspendue à la promesse de renouvellement. Une Ipomoea tricolor (morning glory en anglais), un détail du Printemps de Botticelli, l’imprimé floral d’une chemise en coton, sont des éléments qui forment un récit visuel par le jeu de libres associations conceptuelles ou formelles opérées par l’artiste. Le spectateur, après une visite rythmée par des images fixes en noir et blanc, pourra faire ’expérience de la couleur et de l’image en mouvement à travers deux films choisis avec ’artiste et diffusés au Crédakino. D’abord Weltenempfänger (Récepteur des mondes), (1984 film Super 8 numérisé ; couleur, son ; 5 min 08 s.) et 15 Tage Fieber (15 jours de fièvre), (1989) film Super 8 numérisé ; couleur, son ; 14 min 15 s.) réalisés par le collectif de cinéma expérimental Schmelzdahin (Jochen Lempert, Jochen Müller et Jürgen Reble) actif entre 1978 et 1989. Ensemble, ils ont exploré les possibilités offertes par les procédés de traitement chimiques et par la pellicule celluloïd en tant que matériau. Ils ont créé à partir de séquences trouvées ou réalisées par eux-mêmes, des films fortement plastiques par altération chromique, révélation et effacement, corrosion ou encore culture de bactéries. Ces deux films proposés dans le contexte de l’exposition, mettent l’accent sur un surgissement chromatique tendant vers le psychédélisme. Pour compléter l’approche du travail de Jochen Lempert, une performance intitulée Wir lagerten uns ums Feuer (« Nous nous réunissions autour du feu ») de Schmelzdahin (Jochen Lempert et Jochen Müller) datant de 1987 est proposée au public. Les artistes ont accepté de rejouer en public leurs expérimentations sur pellicule Super 8. Pendant la projection, le film négatif composé de séquences réalisées par le collectif, est altéré chimiquement, gratté, chauffé. Tels des alchimistes de l’image en mouvement, ils donnent à voir la transformation du film au fil des boucles. INFOS PRATIQUES : Jardin d’hiver Jochen Lempert Du 24 janvier au 29 mars 2020 Le Crédac La Manufacture des Œillets 1 place Pierre Gosnat 94200 Ivry-sur-Seine Performance Dimanche 29 mars à 15h et 17h – réservation indispensable https://credac.fr Marque-page0
Evénements Interview Lionel Charrier, co-directeur de Planches Contact Festival Pour cette Seizième édition, Planches Contact Festival a deux nouveaux directeurs, Jonas Tebib venu du marché de l’art et Lionel Charrier, directeur ...
News Les lauréat·es de l’édition 2025 du festival photo InCadaquès Pour cette nouvelle édition qui s’ouvrira le 9 octobre prochain, le festival photo InCadaquès dévoile les noms de ses lauréat·es. À la ...
L'Invité·e Coline Miailhe, Directrice Le Bus – espace culturel, est notre invitée Nous entamons cette nouvelle semaine et nous sommes très heureux·ses d’être accompagné·es de Coline Miailhe, Directrice du Bus – espace culturel, dans ...
Evénements La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 11 juillet 2025
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 10 juillet 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
L’exposition CACTUS au Nouveau Musée National de Monaco, entre science, art et politique. Interview Laurent Le Bon 23 heures ago
Biennale des Arts et de l’Océan, Nice : Interview Hélène Guenin, commissaire, directrice de la Fondation Yves Klein 4 jours ago