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Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
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S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
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Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025
EvénementsPhoto Les expos photos à ne pas rater cet automne ! La Rédaction7 septembre 2020 André Kertesz 1er janvier 1972 à la Martinique 1972 © BnF - Département des Estampes et de la photographie © Rmn-Grand Palais - Gestion droit d’auteur Partager Partager Temps de lecture estimé : 10minsCette année 2020 devait être riche en actualités culturelles. Cindy Sherman à la Fondation Louis Vuitton, une grande exposition sur le noir et blanc au Grand Palais, la réouverture de la crypte de Notre-Dame ou encore l’expo monumentale de Koudelka à la BnF… Le calendrier a été fortement perturbé par la crise sanitaire de la Covid-19, et pour cette rentrée, une nouvelle programmation a été annoncée. Nous partageons avec vous une sélection des expositions photos à ne pas rater pour cet automne, que vous soyez à Paris ou en Région ! Estelle Hanania à la MEP Dans le cadre de la programmation du Studio, consacré aux artistes émergents, la MEP présente It’s Alive! , une exposition de la photographe française Estelle Hanania, consacrée au travail de la metteuse en scène et chorégraphe Gisèle Vienne, notamment autour des marionnettes et de la ventriloquie. Estelle Hanania s’est déjà intéressée au folklore, se focalisant sur les pratiques liées aux rites, costumes et masques vernaculaires, qu’elle utilise pour aborder la problématique plus large des mécanismes qui forgent l’identité. À travers sa pratique, elle s’intéresse à ce qui rend le corps humain unique, aux nombreuses transformations qu’il peut subir, par le costume ou le déguisement notamment. La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris ven04sep(sep 4)11 h 00 minsam07nov(nov 7)20 h 00 minIt’s Alive!Estelle HananiaLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementDans le cadre de la programmation du Studio, consacré aux artistes émergents, la MEP présente It’s Alive!, une exposition de la photographe française Estelle Hanania, consacrée au travail de la Détail de l'événement Dans le cadre de la programmation du Studio, consacré aux artistes émergents, la MEP présente It’s Alive!, une exposition de la photographe française Estelle Hanania, consacrée au travail de la metteuse en scène et chorégraphe Gisèle Vienne, notamment autour des marionnettes et de la ventriloquie. Estelle Hanania s’est déjà intéressée au folklore, se focalisant sur les pratiques liées aux rites, costumes et masques vernaculaires, qu’elle utilise pour aborder la problématique plus large des mécanismes qui forgent l’identité. À travers sa pratique, elle s’intéresse à ce qui rend le corps humain unique, aux nombreuses transformations qu’il peut subir, par le costume ou le déguisement notamment. Ses séries de photographies sont le fruit de projets et de recherches menés sur de longues périodes, au cours desquelles se noue une relation étroite avec les gens ou les communautés qu’elle immortalise. Son goût pour les traditions ancestrales et les pratiques culturelles l’ont conduite en Indonésie, au Japon et dans les régions montagneuses d’Europe. Son approche artistique n’est en revanche ni documentaire ni anthropologique : elle ne cherche pas à prouver ni à illustrer une théorie. Ses sujets, au contraire, restent nimbés de mystère. Le point de départ de cette exposition, It’s Alive! est le dernier livre éponyme d’Estelle Hanania, publié par Shelter Press, qui revient sur les dix années de collaboration entre la photographe et l’artiste et metteuse en scène Gisèle Vienne. À partir des spectacles chorégraphiés par Gisèle Vienne, qui a souvent recours aux marionnettes ou à la ventriloquie, Estelle Hanania a créé des séries qui sont à mi-chemin entre réalité et fiction, entre le perceptible et l’invisible. Ses photos, loin d’un compte-rendu documentaire, mettent en lumière ce qui est moins tangible pour le spectateur. Ce ne sont pas de simples photos prises au cours des spectacles ou des répétitions : l’artiste ne fournit au spectateur aucune information claire et lisible. Prenant ses distances avec les représentations traditionnelles du théâtre, elle s’intéresse aux détails qui interviennent loin du plateau, hors cadre. Ici, ce sont les fragments, les indices qui permettent au spectateur de reconstituer une histoire. La figure humaine occupe une place essentielle dans le travail d’Estelle Hanania comme dans celui de Gisèle Vienne, elles jouent toutes deux sur la confusion entre animé et inanimé afin de laisser planer une forme d’incertitude dans l’esprit du spectateur. ESTELLE HANANIA Estelle Hanania, (née en 1980, vit et travaille à Paris) est diplômée des Beaux-Arts de Paris et lauréate du prix de photographie du Festival de Hyères. En 2008 elle débute une collaboration avec la metteuse en scène, chorégraphe et artiste Gisèle Vienne dont est issu l’ouvrage It’s Alive! – À travers l’oeuvre de Gisèle Vienne, publié aux Éditions Shelter Press, qui présente un vaste ensemble de photographies réalisées sur une dizaine d’années. Elle réalise avec l’artiste Christophe Brunnquell une collaboration photographique au long cours intitulée La Guerre du Feu qui donnera lieu à une publication en 2021 et à une série d’expositions. Le travail d’Estelle Hanania a bénéficié d’expositions à l’international et a été montré dans des revues comme M le magazine du Monde, Another magazine, T: The New York Times Style Magazine, Mémoire Universelle. Elle a publié plusieurs livres dont notamment Happy Purim et Glacial Jubilé (Éd. Shelter Press). En parallèle à ses projets personnels Estelle Hanania collabore régulièrement avec des maisons de modes (Dior, Nina Ricci, Lemaire…). Dates4 Septembre 2020 11 h 00 min - 7 Novembre 2020 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisOther Events La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € La Maison Européenne de la Photographie Get Directions CalendrierGoogleCal Gregory Halpern à la Fondation HCB Lauréat 2018 d’Immersion, une commande photographique franco-américaine, Gregory Halpern a souhaité effectuer sa résidence française en Guadeloupe, guidé par la poésie d’Aimé Césaire (1913-2008) et l’histoire de l’île. Le photographe américain est allé à la rencontre des habitants, de la faune et de la flore, et s’est également intéressé au poids de l’histoire et à ses traces dans l’environnement quotidien. À l’occasion de l’exposition « Soleil cou coupé » (« Let the Sun Beheaded Be »), un ouvrage monographique accompagnant le projet développé par Gregory Halpern dans le cadre d’Immersion est édité par Aperture. Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris mar08sep(sep 8)11 h 00 min2021dim03jan(jan 3)19 h 00 minSoleil cou coupéGregory HalpernFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementLa Fondation d’entreprise Hermès, la Fondation Henri Cartier-Bresson et le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) annoncent l’exposition personnelle de Gregory Halpern, quatrième lauréat d’Immersion, une commande photographique franco-américaine Détail de l'événement La Fondation d’entreprise Hermès, la Fondation Henri Cartier-Bresson et le San Francisco Museum of Modern Art (SFMOMA) annoncent l’exposition personnelle de Gregory Halpern, quatrième lauréat d’Immersion, une commande photographique franco-américaine : « Soleil cou coupé ». Présentée du 8 septembre au 18 octobre 2020 à la Fondation Henri Cartier-Bresson, puis en 2022 au SFMOMA, l’exposition « Soleil cou coupé » (« Let the Sun Beheaded Be ») de Gregory Halpern réunit un ensemble de photographies prises pendant sa résidence en Guadeloupe, en 2019. Ses images, guidées par la curiosité, la diversité et le vernaculaire, rendent compte d’un certain « surréalisme caribéen » incarné par l’écrivain martiniquais Aimé Césaire (1913-2008), à qui il emprunte le titre de son exposition. Lauréat 2018 d’Immersion, une commande photographique franco-américaine, Gregory Halpern a souhaité effectuer sa résidence française en Guadeloupe, guidé par la poésie d’Aimé Césaire (1913-2008) et l’histoire de l’île. Le photographe américain est allé à la rencontre des habitants, de la faune et de la flore, et s’est également intéressé au poids de l’histoire et à ses traces dans l’environnement quotidien. À l’occasion de l’exposition « Soleil cou coupé » (« Let the Sun Beheaded Be »), un ouvrage monographique accompagnant le projet développé par Gregory Halpern dans le cadre d’Immersion est édité par Aperture. Il est préfacé d’un essai de Clément Chéroux, conservateur en chef de la photographie au SFMOMA et parrain du photographe, qui l’a accompagné tout au long de cette résidence. Dates8 Septembre 2020 11 h 00 min - 3 Janvier 2021 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisOther Events Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Fondation Henri Cartier Bresson Get Directions CalendrierGoogleCal Réouverture de la Crypte archéologique de Notre-Dame de Paris Au début du XIXe siècle, la cathédrale Notre-Dame, vieille de plus de 500 ans, se dégrade. Vandalisée et peu entretenue, on envisage même de la démolir. Le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, publié en 1831, fait du monument le personnage principal et suite à l’immense succès du livre, un mouvement populaire nait pour sa défense. Un ambitieux chantier de restauration est alors conduit par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc. Les premiers photographes sont les témoins de cette histoire et documentent de nombreuses étapes de la restauration. Fermée suite à l’incendie de la cathédrale, la Crypte archéologique, témoin de plus de 2000 ans d’histoire, rouvre ses portes au public le 9 septembre 2020 avec une exposition hommage retraçant l’histoire de Notre-Dame de Paris. Crypte archéologique de l’île de la Cité7 Parvis Notre-Dame - Pl. Jean-Paul II, 75004 Paris mer09sep(sep 9)0 h 00 minjeu31déc(déc 31)0 h 00 minNotre-Dame de Paris De Victor Hugo à Eugène Viollet-Le-DucCrypte archéologique de l’île de la Cité, 7 Parvis Notre-Dame - Pl. Jean-Paul II, 75004 Paris Détail de l'événementFermée suite à l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, la Crypte archéologique de l’île de la Cité, témoin de plus de 2000 ans d’histoire, rouvre ses portes au public le 9 Détail de l'événement Fermée suite à l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, la Crypte archéologique de l’île de la Cité, témoin de plus de 2000 ans d’histoire, rouvre ses portes au public le 9 septembre 2020 avec une exposition hommage retraçant l’histoire de Notre-Dame de Paris au temps de Victor Hugo. Au début du XIXe siècle, la cathédrale, vieille de plus de 500 ans, se dégrade. Vandalisée et peu entretenue, on envisage même de la démolir. Le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, publié en 1831, fait du monument le personnage principal et suite à l’immense succès du livre, un mouvement populaire nait pour sa défense. Un ambitieux chantier de restauration est alors conduit par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc de 1844 à 1864. Il souhaite rester fidèle au monument médiéval mais s’autorise aussi quelques créations : lorsqu’il dessine les sculptures, en particulier les monstres qui ornent les hauteurs de la cathédrale, l’architecte s’inspire du roman de Victor Hugo. Les premiers photographes sont les témoins de cette histoire et documentent de nombreuses étapes de la restauration. Tout comme le célèbre roman de Victor Hugo et l’architecture audacieuse d’Eugène Viollet-le-Duc, ces images contribuent à inscrire la cathédrale à la postérité. L’édifice est admiré du monde entier comme en témoigne l’émotion mondiale provoquée par l’incendie du 15 avril 2019. Le parcours retrace ce tournant de l’histoire de Notre-Dame, accompagné de reproductions et de dispositifs numériques afin que le visiteur remonte le temps et voyage dans l’univers de Notre-Dame. Films et reconstitutions 3D se côtoient au coeur de la Crypte archéologique de l’île de la Cité, juste en dessous du parvis de la cathédrale. L’exposition débute par la cathédrale de Notre-Dame de Paris telle qu’elle se présentait lors de la publication du célèbre roman de Victor Hugo. Les visiteurs pourront ensuite redécouvrir ce récit à travers les célèbres figures de Quasimodo et d’Esméralda ou encore l’évocation prémonitoire de l’incendie de la cathédrale imaginée par Victor Hugo. La suite du parcours revient sur la restauration du monument conduite par Eugène Viollet-le-Duc. Agrémentées de reproductions de dessins et de nombreuses photographies de l’époque, les principales étapes de cet ambitieux chantier sont illustrées. C’est en effet le temps des premiers photographes qui trouvent à Notre-Dame une inspiration nouvelle. Un focus sur le Stryge (célèbre sculpture imaginée par Viollet-le-Duc) illustre les rapports entre l’imaginaire créé par le roman de Victor Hugo et la cathédrale restaurée qui devient à son tour source d’inspiration. Si la publication par Victor Hugo de Notre-Dame de Paris a permis une prise de conscience collective en faveur de la sauvegarde de ce chef d’oeuvre de l’art gothique, le récit a par la suite connu une diffusion internationale par le bais notamment de nombreuses adaptations allant des films aux dessins animés en passant par la comédie musicale. Photo : Charles Nègre (1820-1880), Le Stryge, vers 1853. Tirage sur papier salé © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski Dates9 Septembre 2020 0 h 00 min - 31 Décembre 2020 0 h 00 min(GMT+00:00) LieuCrypte archéologique de l’île de la Cité7 Parvis Notre-Dame - Pl. Jean-Paul II, 75004 ParisOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Josef Koudelka à la BNF Pendant près de trente ans, Josef Koudelka a sillonné 200 sites archéologiques du pourtour méditerranéen, dont il a tiré des centaines de photographies panoramiques en noir et blanc. De ce projet singulier, la Bibliothèque nationale de France présente 110 tirages exceptionnels : un ensemble inédit intitulé Ruines, qui révèle toute la force et la beauté du lexique visuel de Koudelka. La BnF met ainsi à l’honneur l’un des derniers grands maîtres de la photographie moderne, un photographe à l’oeuvre monumentale, qu’Henri Cartier-Bresson considérait comme son « frère » en photographie et dont il avait décelé l’ « oeil de peintre ». BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris mar15sep(sep 15)9 h 00 minmer16déc(déc 16)20 h 00 minRuinesJosef KoudelkaBnF - Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac 75013 Paris Détail de l'événementPendant près de trente ans, Josef Koudelka a sillonné 200 sites archéologiques du pourtour méditerranéen, dont il a tiré des centaines de photographies panoramiques en noir et blanc. De ce Détail de l'événement Pendant près de trente ans, Josef Koudelka a sillonné 200 sites archéologiques du pourtour méditerranéen, dont il a tiré des centaines de photographies panoramiques en noir et blanc. De ce projet singulier, la Bibliothèque nationale de France présente 110 tirages exceptionnels : un ensemble inédit intitulé Ruines, qui révèle toute la force et la beauté du lexique visuel de Koudelka. La BnF met ainsi à l’honneur l’un des derniers grands maîtres de la photographie moderne, un photographe à l’oeuvre monumentale, qu’Henri Cartier-Bresson considérait comme son « frère » en photographie et dont il avait décelé l’ « oeil de peintre ». Cette exposition est accompagnée d’un don exceptionnel consenti par le photographe au département des Estampes et de la photographie de la BnF de près de170 tirages issus de cette même série. « Les Grecs et les Romains ont été les plus grands paysagistes de l’Histoire et dès lors, pour moi, photographier le paysage, c’était donner à voir cette admirable science de l’espace, de la lumière et des formes. J’ai trouvé ce qui m’est désormais le plus précieux, le mariage de la beauté et du temps. » Josef Koudelka, extrait de Rencontre, texte de Bernard Latarjet dans le catalogue de l’exposition Ruines Une oeuvre emblématique Projet sans équivalent dans l’histoire de la photographie, la série Ruines est le résultat d’un travail personnel de trente années durant lesquelles Josef Koudelka a parcouru 21 pays du pourtour méditerranéen pour photographier les ruines de tous les hauts lieux de la culture grecque et latine, berceaux de notre civilisation. Si certaines images ont pu être exposées et publiées auparavant – Periplanissis (1997), Chaos (1999), Rome, théâtre du temps (2003), Vestiges (2013) – la série Ruines forme un ensemble de 110 tirages qui n’a jamais été montré. De la France à la Syrie, en passant par le Maroc, la Sicile, la Grèce ou la Turquie, ce sont110 immenses photographies panoramiques en noir et blanc qui livrent le regard de Koudelka sur la beauté chaotique des ruines, vestiges de monuments transformés par le temps, la nature, la main de l’homme et les désastres de l’Histoire. Le panorama : un certain regard et une signature Au fil du temps, le panorama est devenu la signature des paysages de Josef Koudelka. Il offre le moyen de se projeter en imagination sur les lieux mêmes qui sont représentés pour rejouer l’expérience du paysage et inviter le spectateur au voyage. Mais par l’usage singulier qu’en fait le photographe, le panorama, fragmentaire et bouleversé, est aussi à même de restituer l’image ambivalente de la ruine. Ces images à fleur de sol, en plongée ou en contre plongée, guident le spectateur sur des sites maintes fois reproduits et réfutent l’impression de déjà vu par le regard inédit du photographe. Alternance de vues lointaines et de gros plans, de fragments, de jeux d’ombres et d’étagement des plans, les photographies de Koudelka témoignent d’une vision subjective et éclatée du paysage antique, qui pose la série Ruines comme une vaste allégorie du monde. « Le mariage de la beauté et du temps » Koudelka ne souhaite pas immortaliser les ruines antiques, les figer dans une vision romantique mais bien au contraire revenir encore et toujours sur les mêmes lieux pour en enregistrer les évolutions liées au passage destructeur du temps et des hommes, de la nature qui reprend ses droits. Chez Koudelka, l’art et plus précisément la beauté réaffirment leur présence au coeur de ce qui fait et défait le monde. Pour le photographe, la répétition en tant que méthode et non en tant que motif est aussi justement ce qui lui permet d’atteindre la bonne photographie, ce qu’il nomme son « maximum » : répéter les mêmes gestes en accueillant à chaque fois une différence qui inscrit son oeuvre non dans le passé mais dans un devenir. Dans les photographies de Koudelka, la somptuosité des levers et des couchers de soleil qui embrasent les pavements, les colonnes, les sculptures des bas-reliefs soulignent avec justesse la merveilleuse géométrie des sites. Le choix du cadre étiré complexifie la composition et confère aux ruines un caractère grandiose. Cette oeuvre, digne d’un Sisyphe, est servie par toute une grammaire visuelle faite de vues basculées, fragmentées, de panoramas sans horizons, sublimés par un noir et blanc puissant qui révèle les jeux d’ombres et de lumière. Héritage et destruction Ces paysages sont une ode aux ruines de la Mare Nostrum et nous interpellent sur la nécessité de sauvegarder l’héritage de cette civilisation – dont certaines des traces photographiées par Koudelka ont aujourd’hui disparu, détruites par les guerres et le terrorisme, comme à Palmyre. Le photographe valorise ainsi un territoire, aux origines de nos cultures d’Europe, riche des circulations qui l’ont façonné et des archipels qui le peuplent. Ce qui anime ici Koudelka comme dans l’ensemble de ses travaux antérieurs, c’est la recherche de la beauté, une beauté qui peut se nicher au coeur de la destruction mais qui, à l’instar de celle des ruines antiques, résiste. Dates15 Septembre 2020 9 h 00 min - 16 Décembre 2020 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuBnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 ParisOther Events BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 ParisOuvert du mardi au samedi de 9h à 20h, le dimanche de 13h à 19h et le lundi de 14h à 20h BnF - Bibliothèque nationale de France Get Directions CalendrierGoogleCal Miguel Rio Branco au BAL LE BAL présente le travail photographique de la première période (1968-1992) de l’artiste brésilien Miguel Rio Branco, figure majeure de l’art contemporain dans son pays, connu dans le monde entier pour ses installations et oeuvres multimédias. De ses débuts en noir et blanc à New York en 1970, où son attention se porte sur les quartiers déshérités de la ville, à son travail couleur essentiel réalisé au Brésil notamment à Salvador de Bahia, jusqu’aux images du Mexique au milieu des années 1980, l’exposition restituera l’évolution de son regard photographique, intrinsèquement lié à sa pratique picturale. LE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris mar15déc12 h 00 min2021lun15mar19 h 00 minMiguel Rio BrancoŒuvres photographiques 1968-1992LE BAL, 6, Impasse de la défense 75018 Paris Détail de l'événement« Seul un petit nombre d’entre nous, au milieu des grands agencements de cette société, se demande encore naïvement ce qu’ils font sur le globe et quelle farce leur est Détail de l'événement « Seul un petit nombre d’entre nous, au milieu des grands agencements de cette société, se demande encore naïvement ce qu’ils font sur le globe et quelle farce leur est jouée. Ceux-là veulent déchiffrer le ciel ou les tableaux, passer derrière ces fonds d’étoiles et ces toiles peintes, et comme des mioches cherchant les fentes d’une palissade, tâchent de regarder par les failles de ce monde. » — George Bataille LE BAL présente le travail photographique de la première période (1968-1992) de l’artiste brésilien Miguel Rio Branco, figure majeure de l’art contemporain dans son pays, connu dans le monde entier pour ses installations et oeuvres multimédias. De ses débuts en noir et blanc à New York en 1970, où son attention se porte sur les quartiers déshérités de la ville, à son travail couleur essentiel réalisé au Brésil notamment à Salvador de Bahia, jusqu’aux images du Mexique au milieu des années 1980, l’exposition restituera l’évolution de son regard photographique, intrinsèquement lié à sa pratique picturale. « Je ne suis pas un coloriste comme Matisse, ma vision est plus sombre, à la manière de Goya » dira Miguel Rio Branco. Dépassant une simple lecture formelle de son travail, le choix des oeuvres – pour la plupart tirages d’époque jamais exposés en France – mettra en avant les télescopages permanents de matières et de gestes opérés dans ses images. Auscultant les corps et leur inscription dans l’espace, rendant visibles les marques du temps et des structures sociales, ses images rendent compte d’une vision viscérale immergée dans la noirceur et la violence de son temps. LE COUTEAU PAR TERRE EXTRAITS DU TEXTE INÉDIT DE JEAN-PIERRE CRIQUI PUBLIÉ DANS LE LIVRE QUI ACCOMPAGNE L’EXPOSITION. Dans la mesure où elle découpe à même le vivant, la photographie se laisse envisager comme étant d’ordre sacrificiel : tel un papillon épinglé, ce qu’elle prélève est toujours simultanément exalté et immolé. Il y va du sauvetage, de la sauvegarde, mais aussi de la conjuration ou de la perdition. Cette tension extrême, en permanence au bord du déchirement, hante les images de Miguel Rio Branco. C’est leur basse continue. * Les photographies de Miguel Rio Branco (qui est aussi peintre, et l’a été avant de devenir photographe) nous proposent un vaste catalogue de matières, assemblé avec un oeil sensible à la transmutation esthétique des motifs les plus humbles ou les plus vils. On pense ici à Baudelaire et son évocation du chiffonnier dans Les Paradis artificiels : « Tout ce que la grande cité a rejeté, tout ce qu’elle a perdu, tout ce qu’elle a dédaigné, tout ce qu’elle a brisé, il le catalogue, il le collectionne. Il compulse les archives de la débauche, le capharnaüm des rebuts. » L’excès est ce qui caractérise ici la matière – d’où cette « asphyxie » dont Miguel Rio Branco a parlé au sujet de la photographie : excès de la vie qui s’agite en tous sens, et de la mort au travail qui en forme l’inséparable envers. * Apothéose des sols, les photographies de Miguel Rio Branco regardent plus volontiers vers le bas que vers le haut. Peu de ciels ou d’horizons dans ces vues où la terre attire tel un aimant, jusqu’à l’engloutir, tout ce qu’elle supporte. Royaume des traces et des ombres, plaque sensible où le temps laisse inlassablement son empreinte : deux hommes s’y étreignent, lutte ou jeu, aux pieds d’un troisième qui projette sur eux sa silhouette; les déchets les plus dérisoires, les plus mirifiques, y convergent; les imprimés viennent s’y disperser en masse, les animaux y mourir. Le sol célébré par Miguel Rio Branco exhale toujours un avant-goût du séjour des disparus. C’est le lieu par excellence de l’inquiétude, voire de l’affolement. C’est aussi le motif où se concentre un éventail de résonances esthétiques : Dirt Painting et Combines (par leur goût du rebut et de l’horizontalité) de Rauschenberg, Matériologies et Texturologies de Dubuffet, plastiques, bois et tôles brûlés par Alberto Burri, scatter pieces de Robert Morris. Jean-Pierre Criqui est conservateur au service des collections contemporaines du Musée national d’art moderne. Dans le cadre de Photo Days Dates15 Décembre 2020 12 h 00 min - 15 Mars 2021 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisOther Events LE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisLE BAL est une plateforme indépendante d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée Mercredi 12h - 22h Nocturne. Jeudi 12H - 19H Soirées BAL LAB 20H-22H (Fermeture de l'exposition à 19H) et le Vendredi, samedi, dimanche 12H - 19H. Fermé le Lundi et Mardi LE BAL Get Directions CalendrierGoogleCal Pentti Sammallahti au Musée Charles Nègre Selon son étymologie, le mot miniature vient du latin minare, qui signifie enduire de minium, ce métal de couleur rouge orangé qui provient de la combustion du blanc de plomb. Il s’utilisait dans l’ancienne Mésopotamie pour les peintures murales, puis dans les manuscrits enluminés du moyen âge. La miniature, est une peinture de petite dimension, dont le rendu précis fait appel au geste lent du moine copiste, courbé sur son ouvrage, tel un orfèvre du minuscule. C’est cette même finesse, cette même délicatesse, lente et irradiante, qui affleure la surface des photographies de Pentti Sammallahti. Musée de la Photographie Charles Nègre1 Place Pierre Gautier 06364 Nice ven18sep(sep 18)10 h 00 min2021dim07mar(mar 7)18 h 00 minMiniaturesPentti SammallahtiMusée de la Photographie Charles Nègre, 1 Place Pierre Gautier 06364 Nice Détail de l'événementSelon son étymologie, le mot miniature vient du latin minare, qui signifie enduire de minium, ce métal de couleur rouge orangé qui provient de la combustion du blanc de plomb. Détail de l'événement Selon son étymologie, le mot miniature vient du latin minare, qui signifie enduire de minium, ce métal de couleur rouge orangé qui provient de la combustion du blanc de plomb. Il s’utilisait dans l’ancienne Mésopotamie pour les peintures murales, puis dans les manuscrits enluminés du moyen âge. La miniature, est une peinture de petite dimension, dont le rendu précis fait appel au geste lent du moine copiste, courbé sur son ouvrage, tel un orfèvre du minuscule. C’est cette même finesse, cette même délicatesse, lente et irradiante, qui affleure la surface des photographies de Pentti Sammallahti. Des vastes déserts de la mer blanche de Solovski en Russie, aux forêts denses d’Europe Centrale peuplées d’animaux improbables, et jusqu’aux confins du Monde, chaque image est une petite histoire, une fable, une légende qui dit en quelques mots qu’il suffit de voir pour que la beauté existe. Et, qu’il lance son regard de loin ou qu’il le pose de près, Sammallahti sait accorder à chaque détail, aussi ténu soit-il, un rôle prépondérant dans ses Miniatures, aussi essentiel qu’une note de musique dans une partition. Son regard creuse le visible de l’intérieur et fait remonter ces petites particules natives à la surface du monde, comme de la poussière de charbon, plus légère que l’air. Les formes prennent place, leurs fréquences s’ajustent entre-elles et tissent d’étranges correspondances qui se cristallisent pour disparaitre aussitôt. Le gris légèrement perlé du ciel recouvre tout. Le silence glisse, le noir est dense mais luit encore. Les oiseaux migrent vers la nuit, les nuages se chargent, l’homme se tient debout devant l’horizon, au bord du monde. Il regarde. Il fait face à l’étrange, au merveilleux, à l’inexplicable (1). Lui seul sait qu’il touche ici la vérité du bout des doigts. Anne Morin Dates18 Septembre 2020 10 h 00 min - 7 Mars 2021 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuMusée de la Photographie Charles Nègre1 Place Pierre Gautier 06364 NiceOther Events Musée de la Photographie Charles Nègre1 Place Pierre Gautier 06364 NiceOuvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h. Musée de la Photographie Charles Nègre Get Directions CalendrierGoogleCal Sarah Moon au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris Le Musée d’Art Moderne de Paris présente l’exposition « PasséPrésent » autour de l’œuvre de Sarah Moon. Reconnue comme une grande photographe de mode, active en France et à l’étranger depuis la fin des années soixante, ses réalisations débordent pourtant ce seul domaine, et l’exposition souhaite faire découvrir la singularité de son travail, tant photographique que cinématographique, oscillant entre reflets et transparence, mirages et obscurité. Le parcours est constitué autour d’un choix de films, pour la plupart des adaptations de contes populaires, qui forment un fil narratif à partir duquel le visiteur est invité à évoluer. Musée d’Art moderne de la Ville de Paris11 Avenue du Président Wilson, 75116 Paris ven18sep(sep 18)10 h 00 min2021sam30jan(jan 30)18 h 00 minPasséPrésentSarah MoonMusée d’Art moderne de la Ville de Paris, 11 Avenue du Président Wilson, 75116 Paris Détail de l'événementLe Musée d’Art Moderne de Paris présente l’exposition « PasséPrésent » autour de l’œuvre de Sarah Moon. Reconnue comme une grande photographe de mode, active en France et à l’étranger Détail de l'événement Le Musée d’Art Moderne de Paris présente l’exposition « PasséPrésent » autour de l’œuvre de Sarah Moon. Reconnue comme une grande photographe de mode, active en France et à l’étranger depuis la fin des années soixante, ses réalisations débordent pourtant ce seul domaine, et l’exposition souhaite faire découvrir la singularité de son travail, tant photographique que cinématographique, oscillant entre reflets et transparence, mirages et obscurité. Dans le prolongement de sa carrière de mannequin, au début des années soixante, Sarah Moon commence à pratiquer la photographie en autodidacte et reçoit ses premières commandes. En 1968, sa collaboration avec Corinne Sarrut pour l’image de la marque Cacharel bénéficie d’un écho international dans la photographie de mode, dominée par les hommes. Elle façonne un imaginaire immédiatement reconnaissable au fil de ses campagnes, affiches et magazines. Les femmes qui peuplent ses photographies semblent suspendues dans le cours d’un récit où affleurent les références littéraires et cinématographiques. En 1985, à la mort de son assistant, Mike Yavel, Sarah Moon développe une pratique personnelle, au-delà des commandes qui continuent d’affluer. Des thématiques apparaissent de façon rémanente dans ses photographies, à traversune recherche perpétuelle de l’imprévisible et de l’instant suspendu. À rebours de tout déroulé chronologique, Sarah Moon a souhaité croiser pour cette exposition les époques, les typologies, les sujets, afin de montrer leurs porosités. Le parcours est constitué autour d’un choix de films, pour la plupart des adaptations de contes populaires, qui forment un fil narratif à partir duquel le visiteur est invité à évoluer. Chaque film – Circus (2002), Le Fil rouge (2005), Le chaperon noir (2010), L’Effraie (2004), Où va le blanc ? (2013) – fonctionne comme une escale autour de laquelle les images s’organisent et s’animent. L’exposition est complétée par une salle, dans le parcours des collections permanentes, dédiée à Robert Delpire (1926-2017), qui partagea la vie de Sarah Moon durant quarante-huit ans. Elle présente des photographies, des affiches, des livres, des films, qui restituent les activités plurielles de ce personnage phare de l’histoire culturelle française, l’un de ses plus importants éditeurs, mais aussi directeur artistique de l’agence de publicité Delpire qu’il a créée, et fondateur du Centre National de la Photographie qu’il a dirigé de 1983 à 1996. Un catalogue comprenant des essais et des témoignages est publié aux Éditions Paris Musées. Commissaire : Fanny Schulmann Dans le cadre de Photo Days Sarah Moon, La mouette, 1998 © Sarah Moon Dates18 Septembre 2020 10 h 00 min - 30 Janvier 2021 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuMusée d’Art moderne de la Ville de Paris11 Avenue du Président Wilson, 75116 ParisOther Events Musée d’Art moderne de la Ville de Paris11 Avenue du Président Wilson, 75116 ParisOuvert du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 (dernière entrée 17h15). Nocturne le jeudi jusqu’à 22h00 pour les expositions temporaires (dernière entrée 21h15) Plein tarif 12 € — Tarif réduit 9 € Entrée gratuite pour les collections permanentes Musée d’Art moderne de la Ville de Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Man Ray au Musée du Luxembourg Explorant pour la première fois l’œuvre de Man Ray sous l’angle de la mode, l’exposition met en lumière ses travaux réalisés pour les plus grands couturiers – Poiret, Schiaparelli, Chanel – et les plus grandes revues – Vogue, Vanity Fair et Harper’s Bazaar. Alors que la photographie de mode balbutie encore, Man Ray développe dès 1921 une esthétique nouvelle et moderne, faite d’inventivité technique, de liberté et d’humour. Ses expérimentations et ses clins d’œil surréalistes brouillent les frontières entre l’art et la mode et font de lui l’un des inventeurs de la photographie de mode contemporaine. Musée du Luxembourg19 rue de Vaugirard 75006 Paris mer23sep(sep 23)10 h 00 min2021dim17jan(jan 17)18 h 00 minMan Ray et la ModeMusée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard 75006 Paris Détail de l'événementExplorant pour la première fois l’œuvre de Man Ray sous l’angle de la mode, l’exposition met en lumière ses travaux réalisés pour les plus grands couturiers – Poiret, Schiaparelli, Chanel Détail de l'événement Explorant pour la première fois l’œuvre de Man Ray sous l’angle de la mode, l’exposition met en lumière ses travaux réalisés pour les plus grands couturiers – Poiret, Schiaparelli, Chanel – et les plus grandes revues – Vogue, Vanity Fair et Harper’s Bazaar. Alors que la photographie de mode balbutie encore, Man Ray développe dès 1921 une esthétique nouvelle et moderne, faite d’inventivité technique, de liberté et d’humour. Ses expérimentations et ses clins d’œil surréalistes brouillent les frontières entre l’art et la mode et font de lui l’un des inventeurs de la photographie de mode contemporaine. Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et la Ville de Marseille Commissaire général : Xavier Rey, directeur des musées de Marseille Commissaires : Alain Sayag, conservateur honoraire au Musée National d’Art Moderne, et Catherine Örmen, conservateur, historienne de la mode Scénographie : Agence Nathalie Crinière Dates23 Septembre 2020 10 h 00 min - 17 Janvier 2021 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuMusée du Luxembourg19 rue de Vaugirard 75006 Paris Other Events Get Directions CalendrierGoogleCal Cindy Sherman à la Fondation Louis Vuitton La Fondation présente la première exposition de Cindy Sherman en France depuis 14 ans. Dans une scénographie conçue en étroite collaboration avec l’artiste américaine, cette présentation embrasse l’ensemble de sa carrière, tout en mettant l’accent sur ses travaux réalisés depuis le début des années 2010 jusqu’à un ensemble d’œuvres très récentes et inédites. Cette rétrospective (1975-2020), rassemble 170 oeuvres, soit plus de 300 images articulées par séries. Fondation Louis Vuitton8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris mer23sep(sep 23)11 h 00 min2021dim31jan(jan 31)20 h 00 minCindy ShermanFondation Louis Vuitton, 8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris Détail de l'événementLa Fondation présente la première exposition de Cindy Sherman en France depuis 14 ans. Dans une scénographie conçue en étroite collaboration avec l’artiste américaine, cette présentation embrasse l’ensemble de sa carrière, Détail de l'événement La Fondation présente la première exposition de Cindy Sherman en France depuis 14 ans. Dans une scénographie conçue en étroite collaboration avec l’artiste américaine, cette présentation embrasse l’ensemble de sa carrière, tout en mettant l’accent sur ses travaux réalisés depuis le début des années 2010 jusqu’à un ensemble d’œuvres très récentes et inédites. Cette rétrospective (1975-2020), rassemble 170 oeuvres, soit plus de 300 images articulées par séries parmi lesquelles, Untitled film stills, Rear Screen Projections, Fashion, History Portraits, Disasters, Headshots, Clowns, Society Portraits, Murals, Flappers et une nouvelle série présentant des figures masculines et des couples. Parallèlement à cette rétrospective, la Fondation propose une nouvelle présentation de La Collection, Crossing Views, une sélection d’œuvres de la Collection de la Fondation choisies en dialogue avec Cindy Sherman elle-même. En écho à son œuvre, le parcours est centré sur le thème du portrait et ses interprétations à travers différentes approches et médiums : peinture, photographie, sculpture, vidéo, installation. L’exposition réunit quelque vingt artistes français et internationaux, de générations et d’horizons différents, autour d’une soixantaine d’œuvres, dont nombreuses n’ont encore jamais été montrées à la Fondation. Dans le cadre de Photo Days Dates23 Septembre 2020 11 h 00 min - 31 Janvier 2021 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuFondation Louis Vuitton8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 ParisOther Events Fondation Louis Vuitton8 Avenue du Mahatma Gandhi, 75116 ParisOuvert tous les jours de 11h à 20h sauf le mardi Fondation Louis Vuitton Get Directions CalendrierGoogleCal Selfies Ego / Egaux à la Villa Pérochon Cette exposition est née avec la volonté d’interroger cette pratique populaire et contemporaine pour un large public, afin de permettre, entre autres, aux parents de comprendre les usages qu’en font leurs enfants, et leurs enjeux, tout en y apportant un regard neuf et critique. Finalement cette pratique questionne l’identité, la représentation de chacun, l’individu et le groupe, mais aussi la perception du groupe des images diffusées par un individu. Le commissaire Olivier Culmann interroge cette pratique populaire qui a envahi les réseaux sociaux. Villa Pérochon64 rue Paul-François Proust BP 59135 – 79061 Niort CEDEX 9 jeu24sep(sep 24)13 h 30 min2021sam20fev(fev 20)18 h 30 minSelfies Ego / EgauxCommissariat d'Olivier Culmann assisté de Jeanne ViguiéVilla Pérochon, 64 rue Paul-François Proust BP 59135 – 79061 Niort CEDEX 9 Détail de l'événementCette exposition est née avec la volonté d’interroger cette pratique populaire et contemporaine pour un large public, afin de permettre, entre autres, aux parents de comprendre les usages qu’en font Détail de l'événement Cette exposition est née avec la volonté d’interroger cette pratique populaire et contemporaine pour un large public, afin de permettre, entre autres, aux parents de comprendre les usages qu’en font leurs enfants, et leurs enjeux, tout en y apportant un regard neuf et critique. Finalement cette pratique questionne l’identité, la représentation de chacun, l’individu et le groupe, mais aussi la perception du groupe des images diffusées par un individu. Cette exposition a été créée il y a un an à l’occasion du festival Portrait(s) à Vichy. À Niort, ce sera sa deuxième présentation. Olivier Culmann, membre de Tendance Floue, que nous avons accueillis lors des Rencontres de la jeune photographie internationale en 2016 avec notamment la série The Others, en est le commissaire assisté de Jeanne de Viguié. Il interroge cette pratique populaire qui a envahi les réseaux sociaux. Avec l’humour et l’intelligence qui le caractérise, il nous livre le résultat de cette enquête par une réflexion approfondie sur cette révolution photographique et sociale, au travers d’une exposition foisonnante. La photographie a connu ces dernières années une véritable révolution. Alors que depuis sa création, l’appareil photographique était dirigé – comme notre œil – de soi vers les autres, sa direction s’est brusquement inversée. Je m’interroge depuis longtemps sur les raisons qui ont poussé à ce retournement vers nous-mêmes. Comme beaucoup, je n’y ai d’abord vu que l’expression d’une époque individualiste et par conséquence d’un comportement purement égocentrique. La série Seoulfie, que j’ai réalisée en Corée en Sud en 2014, est née de cette interrogation et proposait une « visite » de Séoul à travers ce mode opératoire de l’égoportrait. Pourquoi, à un moment donné, avons-nous ressenti le besoin de cette inversion ? Le mot selfie a été utilisé pour la première fois en 2002 par un étudiant australien ayant pris une photo de sa lèvre tuméfiée à la suite d’une soirée trop arrosée, afin de la transmettre à des médecins pour obtenir un diagnostic. Les jalons étaient ainsi posés. Car, bien que le mot ne soit entré dans le dictionnaire qu’une dizaine d’années plus tard, cette anecdote fondatrice rejoint la définition même du selfie : il est un autoportrait réalisé pour être envoyé à un (ou plusieurs) tiers. Ainsi, la fonction principale du selfie est-elle de l’ordre du moyen de communication (ce qui peut même aller jusqu’à débarrasser le selfie de la nécessité de pérennité propre à la photographie : un selfie peut éventuellement disparaître après réception, comme dans l’application Snapchat par exemple). Il fut une époque où l’on s’envoyait des lettres, puis une autre où l’on se passait des appels téléphoniques, puis des messages textes et aujourd’hui l’on s’envoie des photos de soi-même pour rendre compte d’une situation : « Regarde, je suis à la plage, je suis heureux et je te le dis. » En cela, le selfie, contrairement à la majorité des types photographiques, n’a nul besoin d’être esthétique pour exister. Au contraire, il sera plus accessible et invitera davantage à une réponse s’il reste visuellement « modeste ». Beaucoup le mépriseront ainsi pour sa « pauvreté » esthétique et n’auront de cesse que de le réduire à son caractère égocentrique. On est en droit de ne pas l’apprécier, mais on ne peut nier qu’il prolonge l’histoire et l’évolution d’une photographie rendue petit à petit accessible au plus grand nombre. Je ne serais pas surpris que dans un avenir plus ou moins lointain, le selfie – comme bon nombre d’autres types photographiques « non professionnels » – nous offre davantage d’informations sur notre époque, nos sociétés et nos façons de vivre que les productions qui se veulent documentaires ou journalistiques. Pour aller plus loin, j’oserais l’hypothèse que l’intérêt de la photographie réside souvent, non pas dans ce qu’elle montre, mais dans ce que sa forme et l’utilisation que nous en faisons racontent de nous-mêmes. Olivier Culmann Dates24 Septembre 2020 13 h 30 min - 20 Février 2021 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuVilla Pérochon64 rue Paul-François Proust BP 59135 – 79061 Niort CEDEX 9Other Events Villa Pérochon Get Directions CalendrierGoogleCal New-York, la Bouillonnante au Pavillon Populaire S’il est une ville qui est associée consubstantiellement au développement de la photographie américaine, c’est bien New York. Entre les années 1930 et la fin des années 1960, vit et travaille dans la métropole américaine un groupe de photographes, réunis sous l’appellation informelle d’ « École de New York ». De Bruce Davidson à Louis Faurer, en passant par Robert Frank ou Saul Leiter, Don Donaghy, David Vestal et quelques autres, ces photographes créent une liberté de prise de vue nouvelle et une stylistique de la photographie de rue qui viendront changer l’approche documentaire photographique. Pavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de MontpellierEsplanade Charles de Gaulle, 34000 Montpellier mer07oct(oct 7)10 h 00 min2021dim10jan(jan 10)18 h 00 minThe New York School ShowL’École photographique de New York, 1935-1965Pavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de Montpellier, Esplanade Charles de Gaulle, 34000 Montpellier Détail de l'événementS’il est une ville qui est associée consubstantiellement au développement de la photographie américaine, c’est bien New York. Entre les années 1930 et la fin des années 1960, vit et Détail de l'événement S’il est une ville qui est associée consubstantiellement au développement de la photographie américaine, c’est bien New York. Entre les années 1930 et la fin des années 1960, vit et travaille dans la métropole américaine un groupe de photographes, réunis sous l’appellation informelle d’ « École de New York ». De Bruce Davidson à Louis Faurer, en passant par Robert Frank ou Saul Leiter, Don Donaghy, David Vestal et quelques autres, ces photographes créent une liberté de prise de vue nouvelle et une stylistique de la photographie de rue qui viendront radicalement changer l’approche documentaire des faits sociaux, tablant sur une nouvelle vision subjective du décor urbain. Commissariat : Gilles Mora et Howard Greenberg, directeur de la galerie Howard Greenberg (prêteur de la totalité des photographies de l’exposition) © Don Donaghy – 3 Women with Hats, no date Dates7 Octobre 2020 10 h 00 min - 10 Janvier 2021 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuPavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de MontpellierEsplanade Charles de Gaulle, 34000 MontpellierOther Events Pavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de MontpellierEsplanade Charles de Gaulle, 34000 MontpellierOuvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 13h et de 14h à 18h Pavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de Montpellier Get Directions CalendrierGoogleCal Azimut du collectif Tendance Floue au Musée Niépce 2017, un vent de liberté souffle sur la photographie française. Las du carcan des commandes, avides de retrouver l’idée d’indépendance autour de laquelle le collectif s’est agrégé, les affranchis de Tendance Floue décident de prendre la route. Sans parcours préétabli, avec nulle autre contrainte que de transmettre chaque jour ses impressions par l’image et les mots, les photographes parcourent la France et se passent le relais sur 4 000 km. L’exposition rendra compte de cette généreuse et fantasque marche de 32 photographes, aventure collective par essence pleine d’imprévus et de surprises. Musée Nicéphore Niépce28 quai des messageries 71100 Chalon-sur-Saône sam24oct(oct 24)9 h 30 min2021mer15sep(sep 15)17 h 45 minAzimut, Une marche photographique du collectif Tendance FloueMusée Nicéphore Niépce, 28 quai des messageries 71100 Chalon-sur-Saône Détail de l'événement2017, un vent de liberté souffle sur la photographie française. Las du carcan des commandes, avides de retrouver l’idée d’indépendance autour de laquelle le collectif s’est agrégé, les affranchis de Détail de l'événement 2017, un vent de liberté souffle sur la photographie française. Las du carcan des commandes, avides de retrouver l’idée d’indépendance autour de laquelle le collectif s’est agrégé, les affranchis de Tendance Floue décident de prendre la route. Sans parcours préétabli, avec nulle autre contrainte que de transmettre chaque jour ses impressions par l’image et les mots, les photographes parcourent la France et se passent le relais sur 4 000 km. L’exposition rendra compte de cette généreuse et fantasque marche de 32 photographes, aventure collective par essence pleine d’imprévus et de surprises. Une grande fresque photographique revisitera les productions de chaque auteur au fil du relais. Un regard libre sur le territoire français et une exploration d’autant de territoires intimes. Avec : Bertrand Meunier, Grégoire Eloy, Gilles Coulon, Meyer, Antoine Bruy, Pascal Aimar, Alain Willaume, Patrick, Tourneboeuf, Mat Jacob, Kourtney Roy, Pascal Dolémieux, Michel Bousquet, Julien Magre, Stéphane Lavoué, Léa Habourdin, Fred Stucin, Marine Lanier, Clémentine Schneidermann, Mouna Saboni, Guillaume Chauvin, Yann Merlin, Gabrielle Duplantier, Olivier Culmann, Bertrand Desprez, Julien Mignot, Thierry Ardouin, Yohanne Lamoulère, Marion Poussier, Denis Bourges, Flore-Aël Surun, Laure Flammarion et Nour Sabagh. Photo : © Grégoire Eloy Dates24 Octobre 2020 9 h 30 min - 15 Septembre 2021 17 h 45 min(GMT+00:00) LieuMusée Nicéphore Niépce28 quai des messageries 71100 Chalon-sur-SaôneOther Events Musée Nicéphore Niépce28 quai des messageries 71100 Chalon-sur-SaôneOuvert tous les jours sauf le mardi et les jours fériés de 9h30 à 11h45 et de 14h à 17h45 Musée Nicéphore Niépce Get Directions CalendrierGoogleCal New-York, la Bouillonnante au Pavillon Populaire S’il est une ville qui est associée consubstantiellement au développement de la photographie américaine, c’est bien New York. Entre les années 1930 et la fin des années 1960, vit et travaille dans la métropole américaine un groupe de photographes, réunis sous l’appellation informelle d’ « École de New York ». De Bruce Davidson à Louis Faurer, en passant par Robert Frank ou Saul Leiter, Don Donaghy, David Vestal et quelques autres, ces photographes créent une liberté de prise de vue nouvelle et une stylistique de la photographie de rue qui viendront changer l’approche documentaire photographique. Pavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de MontpellierEsplanade Charles de Gaulle, 34000 Montpellier mer07oct(oct 7)10 h 00 min2021dim10jan(jan 10)18 h 00 minThe New York School ShowL’École photographique de New York, 1935-1965Pavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de Montpellier, Esplanade Charles de Gaulle, 34000 Montpellier Détail de l'événementS’il est une ville qui est associée consubstantiellement au développement de la photographie américaine, c’est bien New York. Entre les années 1930 et la fin des années 1960, vit et Détail de l'événement S’il est une ville qui est associée consubstantiellement au développement de la photographie américaine, c’est bien New York. Entre les années 1930 et la fin des années 1960, vit et travaille dans la métropole américaine un groupe de photographes, réunis sous l’appellation informelle d’ « École de New York ». De Bruce Davidson à Louis Faurer, en passant par Robert Frank ou Saul Leiter, Don Donaghy, David Vestal et quelques autres, ces photographes créent une liberté de prise de vue nouvelle et une stylistique de la photographie de rue qui viendront radicalement changer l’approche documentaire des faits sociaux, tablant sur une nouvelle vision subjective du décor urbain. Commissariat : Gilles Mora et Howard Greenberg, directeur de la galerie Howard Greenberg (prêteur de la totalité des photographies de l’exposition) © Don Donaghy – 3 Women with Hats, no date Dates7 Octobre 2020 10 h 00 min - 10 Janvier 2021 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuPavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de MontpellierEsplanade Charles de Gaulle, 34000 MontpellierOther Events Pavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de MontpellierEsplanade Charles de Gaulle, 34000 MontpellierOuvert tous les jours sauf le lundi de 10h à 13h et de 14h à 18h Pavillon Populaire // Espace d'art photographique de la Ville de Montpellier Get Directions CalendrierGoogleCal FLORE à l’Académie des Beaux-Arts L’Académie des beaux-arts accueille du 28 octobre au 29 novembre 2020 l’exposition L’Odeur de la nuit était celle du jasmin de FLORE, lauréate 2018 du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l’Académie des beaux-arts. Indochine, mousson, moiteur, beauté du Mékong et dangers de la nuit… les récits des grands-parents de l’artiste photographe FLORE, ayant vécu à la même époque et sur les mêmes lieux que Marguerite Duras, ont baigné son enfance d’insondables mystères qui nourrissent aujourd’hui un imaginaire commun entre elle et l’écrivaine. Académie des beaux-arts - Institut de France23, quai de Conti – 75006 Paris mer28oct(oct 28)11 h 00 min2021dim31jan(jan 31)18 h 00 minL’Odeur de la nuit était celle du jasminFLOREAcadémie des beaux-arts - Institut de France, 23, quai de Conti – 75006 Paris Détail de l'événementL’Académie des beaux-arts accueille du 28 octobre au 29 novembre 2020 l’exposition L’Odeur de la nuit était celle du jasmin de FLORE, lauréate 2018 du Prix de Photographie Marc Ladreit Détail de l'événement L’Académie des beaux-arts accueille du 28 octobre au 29 novembre 2020 l’exposition L’Odeur de la nuit était celle du jasmin de FLORE, lauréate 2018 du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l’Académie des beaux-arts. Indochine, mousson, moiteur, beauté du Mékong et dangers de la nuit… les récits des grands-parents de l’artiste photographe FLORE, ayant vécu à la même époque et sur les mêmes lieux que Marguerite Duras, ont baigné son enfance d’insondables mystères qui nourrissent aujourd’hui un imaginaire commun entre elle et l’écrivaine. Après Lointains souvenirs, sa première série autour de l’adolescence de Marguerite Duras, FLORE continue à « inventer photographiquement » une Indochine mythifiée. Elle propose ici un voyage dans le temps et agrandit le monde d’espaces insoupçonnés, en saisissant quelque chose qui n’a pas nécessairement existé mais dont on accepte le postulat, cette vie qui aurait été vécue il y a presque 100 ans et que Marguerite Duras raconte dans ses livres. Cette exposition sera constituée d’une soixantaine de tirages argentiques réalisés par l’artiste en chambre noire, teintés au thé et cirés, dont des héliogravures, ainsi que des pièces uniques sur feuille d’or. L’exposition L’Odeur de la nuit était celle du jasmin fait partie de la 10ème édition du festival PhotoPhotoSaintSaintGermain du 6 au 21 novembre 2020. FLORE est une artiste photographe franco-espagnole née en 1963. Ses séries au long cours souvent réalisées lors de voyages ont été acquises ou présentées par des institutions prestigieuses comme le Musée du Petit Palais, le MMP+ de Marrakech, le Mémorial de Rivesaltes, la BnF, ainsi qu’à l’occasion de foires internationales comme Paris Photo, Photo London, Fotofever, Marrakech Art Fair, Daegu Art Fair ou la Snif Art Fair de Osaka. Par des procédés techniques sophistiqués, FLORE façonne tout autant qu’elle restitue le monde déployé sous ses yeux pour en extraire des images qui se confrontent au mystère du temps qui passe, à notre condition de mortels, à la fragilité des souvenirs et à la capacité de la photographie de créer de la vérité plus vraie qu’une réalité. FLORE est représentée par la Galerie Clémentine de la Féronnière/Paris, la Galerie 127/Marrakech, la Blanca Berlin Galeria/Madrid, la Galerie Wada-Garou/Tokyo et M.K.W Art Gallery/New-York. Dates28 Octobre 2020 11 h 00 min - 31 Janvier 2021 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuAcadémie des beaux-arts - Institut de France23, quai de Conti – 75006 ParisOther Events Académie des beaux-arts - Institut de France23, quai de Conti – 75006 ParisExposition ouverte du mardi au dimanche de 11 heures à 18 heures - Entrée libre Académie des beaux-arts - Institut de France Get Directions CalendrierGoogleCal Le noir et blanc au Grand Palais Terrain d’expression des plus grand(e)s photographes, il est sollicité aujourd’hui encore pour la richesse de ses nuances et sa radicalité. Le Grand Palais vous invite à découvrir 300 tirages emblématiques des collections de la BnF à travers ce thème qui embrasse l’histoire de la photographie du XXe siècle et explore l’esthétique d’une technique puissante et engagée. armi plus de 200 photographes, des tirages de Nadar, Man Ray, Ansel Adams, Willy Ronis, Robert Doisneau, Helmut Newton, Diane Arbus, Mario Giacomelli, Robert Franck, William Klein, Daido Moriyama, Valérie Belin, Brassaï, et Cartier Bresson sont présentés. Le Grand Palais3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris jeu12nov(nov 12)0 h 00 min2021lun04jan(jan 4)0 h 00 minNoir & Blanc : Une esthétique de la PhotographieCollection de la Bibliothèque nationale de FranceLe Grand Palais, 3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris Détail de l'événementIntemporel et résolument contemporain, le noir et blanc incarne l’essence de la discipline par sa force esthétique et plastique. Terrain d’expression des plus grand(e)s photographes, il est sollicité aujourd’hui encore pour Détail de l'événement Intemporel et résolument contemporain, le noir et blanc incarne l’essence de la discipline par sa force esthétique et plastique. Terrain d’expression des plus grand(e)s photographes, il est sollicité aujourd’hui encore pour la richesse de ses nuances et sa radicalité. Le Grand Palais vous invite à découvrir 300 tirages emblématiques des collections de la BnF à travers ce thème qui embrasse l’histoire de la photographie du XXe siècle et explore l’esthétique d’une technique puissante et engagée. Parmi plus de 200 photographes, des tirages de Nadar, Man Ray, Ansel Adams, Willy Ronis, Robert Doisneau, Helmut Newton, Diane Arbus, Mario Giacomelli, Robert Franck, William Klein, Daido Moriyama, Valérie Belin, Brassaï, et Cartier Bresson sont présentés. Exposition réalisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et la Bibliothèque nationale de France. Dates12 Novembre 2020 0 h 00 min - 4 Janvier 2021 0 h 00 min(GMT+00:00) LieuLe Grand Palais3, avenue du Général Eisenhower 75008 ParisOther Events Le Grand Palais3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris Le Grand Palais Get Directions CalendrierGoogleCal Gilles Caron au Cellier de Reims Dans la continuité du film documentaire de Mariana Otero « Histoire d’un regard », sorti en salle en janvier 2020, consacré à la vie de Gilles Caron, l’exposition « Gilles Caron, un monde imparfait » sera présentée au Cellier, à Reims, à partir du 21 novembre 2020. Elle dévoilera les multi-facettes de l’œuvre du photographe. À côté de ses clichés les plus célèbres, les visiteurs pourront découvrir une constellation d’images et de documents leur permettant de mieux comprendre le métier de photojournaliste tel que Gilles Caron l’a incarné. Le Cellier4bis Rue de Mars, 51100 Reims ven20nov(nov 20)14 h 00 min2021mer10fev(fev 10)18 h 00 minGilles Caron, un monde imparfaitLe Cellier, 4bis Rue de Mars, 51100 Reims Détail de l'événementDans la continuité du film documentaire de Mariana Otero « Histoire d’un regard », sorti en salle en janvier 2020, consacré à la vie de Gilles Caron, l’exposition « Gilles Détail de l'événement Dans la continuité du film documentaire de Mariana Otero « Histoire d’un regard », sorti en salle en janvier 2020, consacré à la vie de Gilles Caron, l’exposition « Gilles Caron, un monde imparfait » sera présentée au Cellier, à Reims, à partir du 21 novembre 2020. Elle dévoilera les multi-facettes de l’œuvre du photographe. À côté de ses clichés les plus célèbres, les visiteurs pourront découvrir une constellation d’images et de documents leur permettant de mieux comprendre le métier de photojournaliste tel que Gilles Caron l’a incarné. La Fondation Gilles Caron, la Ville de Reims et l’association La Salle d’attente, à l’initiative de cette exposition, ont fait appel à trois jeunes commissaires : Isabella Seniuta, Clara Bouveresse et Guillaume Blanc. Ce projet est également soutenu par Prisme, précieux carrefour des entreprises rémoises et de l’art contemporain, la Fondation Bru, partenaire et conseil de la Fondation Gilles Caron depuis plus de dix ans, la Région et la DRAC Grand Est. Avec cette exposition marquante, la Fondation Louis Roederer, évidemment appuyée sur sa maison mère, ancrée au cœur de la ville de Reims, est fière et émue de contribuer au rayonnement de l’art et de la culture en ces terres de belle histoire. « Cette exposition se distingue dans la carrière de la Fondation Louis Roederer car Gilles Caron est différent. Il court son adolescence sans manquer aucun des choix qui construisent une personnalité hors du commun, y compris la naissance de l’amour de sa vie et sa passion pour les chevaux. Et puis, la cadence prise, il continue de ne pas chômer en croisant le parachutisme, les premiers reportages de guerre, la mode, Gamma, le cinéma et pas des moindres, Resnais, Godard, Truffaut, les révolutions, 1968, le Printemps de Prague, le Tibesti et la fatale « route N°1 », et tous ces ricochets sur les aspérités du monde. Vouloir être partout à la fois sans faire de longues escales… Gilles Caron va toujours à l’essentiel en professionnel exemplaire. Si l’on prend son temps pour créer une œuvre, on rate ce que l’on sent, les déchirements entre l’horreur et la tendresse, le quotidien et les grandes causes. Chez Gilles Caron, l’art émerge sans qu’on le sollicite. » Michel Janneau, Secrétaire Général de la Fondation Louis Roederer Dates20 Novembre 2020 14 h 00 min - 10 Février 2021 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuLe Cellier4bis Rue de Mars, 51100 ReimsOther Events Le Cellier4bis Rue de Mars, 51100 ReimsOuvert de 14h à 18h du mercredi au dimanche Le Cellier Get Directions CalendrierGoogleCal >> Voir le Best-of des expos de rentrée en art contemporain Compte tenu de la situation sanitaire incertaine, les dates et la tenue de certaines manifestations peuvent être modifiées. Merci de vous renseigner auprès des lieux d’accueil avant de vous rendre à l’exposition. N’oubliez pas également de vous référer aux informations concernant les mesures sanitaires adoptées par les espaces d’exposition. Marque-page0
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