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L'Invité·e Anne Immelé, directrice artistique de la Biennale Photo de Mulhouse La Rédaction7 septembre 2020 Portrait d'enfance Anne Immelé Partager Partager Temps de lecture estimé : 4mins9 Lives magazine fait sa rentrée ! Pour cette première semaine, nous accueillons Anne Immelé, photographe, co-fondatrice et directrice artistique de la Biennale Photo de Mulhouse. Evénement qui a vu ses dates perturbées par la crise sanitaire, initialement prévue en juin dernier, la 4ème édition de BPM est inaugurée ce week-end. Visant à soutenir la photographie contemporaine, la Biennale présente une quarantaine d’artistes à Mulhouse et ses environs. Jusqu’à vendredi, notre invitée partagera avec nous ses coups de cœur, mais aujourd’hui place à son portrait chinois. Les photographies d’Anne Immelé interrogent notre rapport au territoire dans ses multiples dimensions : géographique, humaine, sociale mais aussi mémorielle et poétique. C’est à travers l’édition et l’accrochage que ses images entrent en dialogue les unes avec les autres, créant un terrain de confrontation. Anne Immelé expérimente des rapprochements, montrant simultanément des visages et des vues de lieux chargés de nos mémoires individuelles ou collectives. Par ce moyen, elle renouvelle un questionnement sur le vivre ensemble et sur le partage d’une expérience commune. Docteur en art, Anne Immelé exerce une activité de commissariat d’exposition, qui prend appui sur les recherches théoriques, engagées depuis son Master en Arts Visuels à l’Université Laval de Québec, Canada (1997). Elle a développé une réflexion sur la mise en espace de la photographie et sur le médium de l’exposition en lui-même. Ses recherches curatoriales font suite à une thèse de Doctorat en Arts, soutenue en 2007 à l’Université de Strasbourg, à paraître sous le titre « Constellations photographiques » chez Médiapop éditions. En 2013, elle fonde, avec Jean-Yves Guénier, la Biennale de la photographie de Mulhouse dont elle assure la direction artistique et le commissariat de certaines expositions. Anne Immelé, vit et travaille dans l’espace Rhénan, elle enseigne à la HEAR, Haute école des arts du Rhin. http://www.anneimmele.fr/ http://www.biennale-photo-mulhouse.com/2020/ Portrait chinois d’Anne Immelé Si j’étais une œuvre d’art : L’abbaye de Sénanque Si j’étais un galerie ou un musée : Le Kunstmuseum de Bâle Si j’étais un artiste (tous domaines confondus) : Une multiplicité d’artistes Si j’étais un livre : Austerlitz, W.G.Sebald Si j’étais un film : Alice dans les villes, Faces, Le Miroir, Au hasard Balthazar, La passion selon Saint Matthieu, Persona, La chambre verte… Si j’étais un morceau de musique : La Chambre, Kat Onoma Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Edith, Chincoteague Island (Virginie), 1967 (d’ Emmet Gowin) Si j’étais une citation : « La disjointure, n’est-ce pas la possibilité même de l’autre ? » Jacques Derrida Si j’étais un sentiment : L’intensité Si j’étais un objet : Rolleiflex ou Hasselblad Si j’étais une expo : Une multiplicité d’expositions Si j’étais un lieu d’inspiration : Un lac vosgien Si j’étais un breuvage : De l’eau, du pinot noir, du thé, du café… Si j’étais un héros ou une héroïne : Le héros ou l’héroïne du roman que je suis en train de lire Si j’étais un vêtement : Une veste noire Retrouvez les cartes blanches de notre invitée > Carte blanche à Anne Immelé : La Constellation et les plis du présent : Raymonde April et Pascal Amoyel (le mardi 8 septembre 2020) > Carte blanche à Anne Immelé : La constellation, l’intensité et le désir : Vincent Delbrouck, Nolwenn Brod (le mercredi 9 septembre 2020) > Carte blanche à Anne Immelé : Avant l’effacement : Ester Vonplon, Thomas Hauser, Isabelle Giovacchini (le jeudi 10 septembre 2020) > Carte blanche à Anne Immelé : Ce noir tout autour qui parait nous cerner (le vendredi 11 septembre 2020) INFORMATIONS PRATIQUES mar01sep0 h 00 minsam31oct(oct 31)0 h 00 min4ème édition de BPM - Biennale Photo de MulhouseThis is the End Détail de l'événementDu fait de la pandémie de Covid-19, l’édition de la BPM 2020 n’aura pas entièrement lieu en juin comme prévue. Cette édition plus archipélique est reportée en septembre-octobre pour les Détail de l'événement Du fait de la pandémie de Covid-19, l’édition de la BPM 2020 n’aura pas entièrement lieu en juin comme prévue. Cette édition plus archipélique est reportée en septembre-octobre pour les expositions en galerie et musée, hormis l’exposition de Christophe Bourguedieu qui aura lieu du 22 août au 13 septembre à la Filature. Les expositions en plein air, à Hombourg, Chalampé, Ottmarsheim et sur les Berges de l’Ill à Mulhouse seront visibles au courant du mois de juin. Nous mettons tout en oeuvre pour maintenir les expositions prévues avec certains aménagements, certains renoncements aussi comme la soirée dédiée aux projections ou l’exposition prévue au LAC du lycée Stoessel. Notre festival a pour objectif de montrer une pratique photographique contemporaine en perpétuel mouvement et interrogation. Le rapport de la production photographique à sa contemporanéité est l’un des axes de notre programmation : son rapport à l’évolution du médium mais aussi au contexte écologique, social, économique. Intitulée « This is the End », enracinée dans la relation que la photographie noue avec la fin imminente, cette édition s’avère, bien malgré elle, au plus proche du moment de bascule que nous vivons, entre un avant et un après. Par sa dimension inéluctable, la pratique de la photographie incarne intensément l’affirmation This Is the End, tout en ouvrant sur un imaginaire du passage et de l’après. Cette 4e édition de la BPM a lieu dans un contexte politique, économique et écologique marqué par la fin de la croyance en un système global de production devenu insensé et l’épuisement des ressources environnementales. This Is the End nous apostrophe sur la nature profondément destructrice du système industriel planétarisé et son point de rupture. Loin des représentations hollywoodiennes de la fin du monde ou des théories des collapsologistes, la BPM invite à s’interroger sur le pessimisme ambiant. Aborder la fin, c’est aussi proposer les moyens d’une prise de conscience, d’un changement du cours des choses. This Is the End évoque aussi le pouvoir fascinant des confins du monde, des civilisations englouties, des grottes sombres. La fin, c’est aussi la chute, le vertige ou son pressentiment. The End, c’est aussi la fin du film, de l’histoire dans laquelle le spectateur a aimé se plonger, rappelant la dimension fictionnelle de la pratique photographique. La quatrième édition de la BPM-Biennale de la Photographie de Mulhouse rassemble les travaux d’une quarantaine d’artistes français et étrangers utilisant la photographie autour de la notion This Is the End. La BPM affirme la volonté de soutenir la photographie contemporaine à travers 13 lieux d’expositions dans 5 villes et communes. La direction artistique est confiée à Anne Immelé. 5 commissaires d’exposition sont invités : Virginie Huet, Ann-Kathrin Harr & Maria Sitte, Pascal Amoyel, Michaël Roy, le programme de projections imaginé par Océane Ragoucy et Laura Morsch-Kihn est annulé en raison du covid-19. Plusieurs expositions se déploient dans Mulhouse : Ce noir tout autour qui parait nous cerner, Nolwenn Brod, Isabelle Giovacchini, Jean-Baptiste Grangier, Alain Willaume, Giovanna Silva, Geert Goiris ainsi que des photographies issues de la collection de Madeleine Millot-Durrenberger (commissariat d’Anne Immelé au Musée des Beaux-arts), Avant la nuit de Christophe Bourguedieu à La Filature, Comme des tourbillons de poussière, exposition collective conçue par Pascal Amoyel à la Galerie de la bibliothèque, se déploie à partir des séries photographiques d’Olivier Kervern, Louis Perreault, Antoine Seiter et Jean Marquès. Au séchoir, Pour tout le sel de la terre, exposition collective conçue par Mickaël Roy, propose une lecture post-industrielle, environnementale et sociale du Bassin potassique alsacien à travers une sélection de photographies de Bernard Birsinger, Stéphane Spach, Dominique Bannwarth, Jacky Naegelen & Sylvain Scubbi. Childhood memories réunissant Benoit Linder et Kuba Pajewski au LAC a dû être annulée. À la poursuite… des courbes, installation de Serge Lhermitte sera visible à la chapelle Saint-Jean, Carnet de Mulhouse de Thomas Boivin au Kohi Coffee. À Freiburg, l’exposition THE AND, (commissariat Ann-Kathrin Harr et Maria Sitte) au Kunsthaus L6 réunira 7 photographes. L’exposition Tout le jour il fait nuit noire de Thérèse Verrat et Vincent Toussaint (commissariat de Virginie Huet) du CCFF aura exceptionnellement lieu Hors les Murs et sera visible au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse Les installations prévues dans l’espace public seront visibles courant juin : Geert Goiris à Hombourg, Jessica Auer à Ottmarsheim, Lynn Alleva Lilley à Chalampé, Jessica Auer et Guillaume Collignon sur les berges de l’Ill à Mulhouse. L’exposition Point Cardinal II, affichages des étudiants des Écoles Supérieures d’Art du Grand Est sur le parvis de la gare aura lieu à l’automne. DatesSeptembre 1 (Mardi) 0 h 00 min - Octobre 31 (Samedi) 0 h 00 min(GMT+00:00) En savoir plus CalendrierGoogleCal Favori0
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